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Courrier International, le 16/11/2023
Le président turc et le chancelier allemand, Olaf Scholz, se rencontrent vendredi 17 novembre dans un contexte tendu. Mais leurs désaccords sur la guerre au Moyen-Orient pourraient passer au second plan, au nom de la realpolitik, assure la presse outre-Rhin.
Si l’on se penche sur l’historique des visites allemandes de Recep Tayyip Erdogan, il apparaît évident que celui que la Frankfurter Allgemeine Zeitung surnomme le “fauteur de troubles” a souvent créé la polémique. “Tantôt il dresse l’opinion contre lui en affirmant [comme en 2008] que l’assimilation des Turcs installés en Allemagne est un crime ; tantôt il fait de l’inauguration [en 2018] de la mosquée centrale de l’association turco-islamique Ditib de Cologne une cérémonie officielle turque sur le sol allemand.”
Mais le voyage berlinois du président islamo-conservateur turc, le vendredi 16 novembre, semble encore plus controversé, en raison de la guerre au Moyen-Orient. Le dirigeant turc est très critiqué depuis qu’il a qualifié les combattants du Hamas de “combattants de la liberté” et le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, de “terroriste”.
Avec ces positions tranchées, explique le journal conservateur de Francfort, Recep Tayyip Erdogan semble remettre en cause le droit à l’existence de l’État hébreu. Un positionnement à l’opposé de la doctrine allemande, selon laquelle “la sécurité d’Israël est une raison d’État”. Ce qui pousse Deutschlandfunk à s’interroger :
“Comment l’Allemagne doit-elle s’y prendre avec le président turc ?”
Un acteur géopolitique influent
La réponse à cette question s’annonce complexe. Le pays d’outre-Rhin abrite la plus grande diaspora turque au monde. Il est par ailleurs très lié à la Turquie sur le plan économique. D’après Der Spiegel, près de 8 000 entreprises installées sur le sol turc appartiennent – totalement ou en partie – à des entrepreneurs allemands.
Mais de plus en plus de voix influentes appellent à une rupture des relations diplomatiques. “Une personne qui non seulement nie à Israël le droit d’exister mais encore le combat activement ne saurait être un partenaire pour les dirigeants allemands”, a notamment déclaré Josef Schuster, président du Conseil central des Juifs d’Allemagne, cité par le journal de droite Focus.
Au sein même du gouvernement allemand, les libéraux ont fait part de leurs réticences à accueillir Recep Tayyip Erdogan. Leurs partenaires sociaux-démocrates et les Verts se sont montrés plus ouverts au dialogue, mais ils ont eux aussi dénoncé des sorties qu’ils jugent “scandaleuses”. Le ton est même monté entre le vice-chancelier écologiste allemand, Robert Habeck, et le vice-président turc, Cevdet Yilmaz.
Dans le même temps, reprend le Spiegel, l’Allemagne “n’a aucun intérêt à voler dans les plumes d’Erdogan, alors que Berlin et Ankara viennent tout juste de se rabibocher”. La Turquie “est devenue un acteur géopolitique influent”.
Dans le cadre de la guerre en Ukraine, elle a largement contribué à la conclusion d’un accord (désormais caduc) sur les exportations de céréales. “Et même si Erdogan a pris parti contre Israël et en faveur du Hamas, Berlin estime qu’il n’est pas exclu que le président turc ne joue un rôle important dans la recherche d’une solution de paix au Moyen-Orient.”
“Politique à la Mickey Mouse”
Mais le dossier principal reste celui des migrations, assure l’hebdomadaire de centre gauche. Le chancelier Olaf Scholz espère relancer l’accord passé entre l’Union européenne et la Turquie en 2016 sur la crise migratoire. Avant que les relations diplomatiques entre Bruxelles et Ankara ne se détériorent, cet arrangement avait permis de “diminuer sensiblement” le nombre d’arrivées irrégulières sur le Vieux Continent. Il souhaite retenter l’expérience, à l’aide de “nouvelles aides de plusieurs milliards accordées à la Turquie afin qu’elle prenne en charge certains demandeurs d’asile”.
Le social-démocrate estime qu’il ne peut se permettre de céder aux sirènes de ce que l’on appelle dans les cercles diplomatiques allemands la “politique à la Mickey Mouse”. Comme le rappelle le Spiegel, la géopolitique mondiale est loin d’être aussi manichéenne que dans un film de Walt Disney. Et d’autres partenaires de l’Allemagne sont eux aussi peu enclins à parler de “terrorisme” pour qualifier le Hamas, comme l’émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani.
Malgré tout, la Tageszeitung ne se fait que peu d’illusions sur un éventuel rapprochement entre les deux pays. “Lorsque Olaf Scholz recevra le chef de l’État turc, vendredi soir, à la chancellerie pour un dîner de travail, seront abordées des questions sur lesquelles Berlin et Ankara ont récemment adopté des positions fondamentalement différentes”, analyse le journal berlinois, orienté à gauche. Dans cette atmosphère tendue, les forces de l’ordre prévoient de renforcer la sécurité de la capitale allemande.
Courrier international
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