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Courrier International, le 15/10/2020
Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, commente pour Courrier international un été de passes d’armes entre les présidents turc et français.
Depuis des mois, ça n’arrête pas. En automne 2019, la Turquie envoie des troupes en Syrie ; Emmanuel Macron se lance dans une virulente critique de l’Otan. Début 2020, c’est au sujet de la Libye que le ton monte entre les deux présidents. En juin, un incident dangereux se produit au large de la Libye où la frégate française Courbet, s’apprêtant à inspecter un cargo, se retrouve dans le viseur d’une frégate turque. Quand en août, Ankara convoite les gisements de gaz en Méditerranée orientale, des eaux revendiquées par la Grèce, Paris envoie des unités de la marine. Verbalement, rien ne va plus entre les deux présidents : “Ne cherchez pas querelle à la Turquie”, lance Erdogan ; “Ankara n’est plus un ‘partenaire’”, répond Macron.
Erdogan versus Macron, le bras de fer n’arrête plus. Comment en est-on arrivé là ?
C’est une histoire ancienne qui a beaucoup gagné en virulence suite à la décision d’Erdogan d’envoyer des troupes en Syrie [en octobre 2019]. La France a dû retirer des forces spéciales du jour au lendemain. C’est suite à cela que Macron a parlé de “mort cérébrale de l’Otan”, et qu’il s’est mis en colère. C’est vrai, un homme d’État ne devrait pas agir sous l’emprise de la colère, mais c’est une des racines anciennes de l’actuelle passe d’armes. De la même manière, le vieux conflit franco-turc sur la reconnaissance du génocide arménien a de nouveau gagné en actualité avec le conflit en Haut-Karabakh et le soutien d’Erdogan aux forces de l’Azerbaïdjan
La France n’a-t-elle pas fait cavalier seul face à la Turquie ?
Au départ oui. Il a fallu beaucoup d’efforts de médiation de la part d’Angela Merkel pour ramener Macron à une attitude plus propice au dialogue, et pour qu’Erdogan et Macron se parlent de nouveau après l’épisode en Méditerranée orientale. Le fait de montrer ses dents, militairement, était une initiative non concertée (l’Otan ne s’est par ailleurs pas exprimée sur l’incident de la frégate Courbet). Sur le fond cependant, il y a consensus : nous sommes face à une politique néo-ottomane qu’il faut freiner. Mais dans un premier temps, l’attitude française n’a pas été perçue comme constructive. Cela s’explique par une autre culture politique. L’Allemagne, l’autre grand interlocuteur d’Erdogan en Europe, a définitivement renoncé à toute menace militaire. On ne nie pas du tout qu’il y a conflit, mais les Allemands sont convaincus qu’il faut le régler par la négociation. L’attitude belliqueuse française a surpris. C’était un jeu un peu dangereux.
La fermeté française combinée à la diplomatie allemande : cela pourrait tout de même être une formule qui marche face à la Turquie d’Erdogan ?
En tout cas, on a réussi à se rabibocher un peu. Macron a déclaré qu’il souhaite revenir à un dialogue. Mais on ne sait pas non plus dans quelle mesure cela peut tenir avec la Turquie où Erdogan peut jouer la provocation. Il ne faut pas oublier le contexte toxique : ni la Turquie ni l’Union européenne n’ont déclaré arrêter le processus d’adhésion d’Ankara à l’UE, mais tout se passe comme si les négociations étaient rompues. Sur ce plan, nous sommes dans la pire des situations : on ne dit pas ouvertement que c’est fini, et les liens ne sont pas bien définis. C’est ça qui est inquiétant. Et ça vaut par ailleurs aussi pour l’Otan. Tous sont tétanisés face au renouveau du nationalisme turc.
Dans ce contexte, comment qualifier la diplomatie de Macron ?
Ses objectifs sont louables. Il veut donner plus de visibilité à l’Europe dans un monde qui bouge rapidement. Mais sa méthode n’a pas encore fait ses preuves. Effectivement, il faut sortir l’Europe de son sommeil, mais ça doit passer par des décisions issues d’une consultation. Désormais, il est important de fonctionner en équipe, en équipe européenne.
—Propos recueillis par Courrier international
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