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Ouest-France, le 07/07/2021
Raphaël BOUKANDOURA, notre correspondant, à Istanbul.
Le président turc s’entête à vouloir doubler le fragile détroit du Bosphore avec une voie d’eau artificielle de 40 km. Hors de prix, catastrophique pour l’environnement… mais prestigieux.
C’est son rêve, un projet fou comme il le dit lui-même. Lors de l’inauguration du pont Sazlidere, le 26 juin, au nord d’Istanbul, Recep Tayyip Erdogan a réitéré sa volonté de lancer les travaux du « Canal Istanbul ». Cette voie d’eau artificielle de 45 km, sur 150 m de large et 25 m de profondeur, doit doubler le détroit du Bosphore, qui traverse la mégapole de 15 millions d’habitants en reliant la mer de Marmara à la mer Noire.
Débattu depuis 2011, le Canal Istanbul aurait dû être inauguré en 2023, pour le centenaire de la République turque. L’occasion surtout d’asseoir l’image de grand bâtisseur de la Turquie qu’Erdogan, au pouvoir depuis 2003, veut se donner. Le canal en 2023 ? Impossible. Il pourrait même ne jamais voir le jour, compte tenu de l’opposition grandissante au projet.
Ce canal est une nécessité pour Istanbul, en raison des très nombreux accidents sur le Bosphore , a encore justifié le chef de l’État. Avec 45 000 navires par an, le détroit est un des plus fréquentés au monde. Mais le trafic est en recul et surtout les inconvénients dépassent de loin les bénéfices attendus, soulignent les opposants.
Ce serait un gâchis formidable de ressources publiques et un grave danger pour l’écologie , alerte l’activiste Rüya Kurtulus. Sans la barrière des courants du Bosphore, le canal risque de voir les eaux de la Mer noire, très polluées, peu salées et faibles en oxygène, s’écouler directement dans la mer de Marmara déjà très affectée par la pollution. Le canal passerait, et donc détruirait, les deux grands lacs qui sont les principales sources d’eau d’Istanbul, s’inquiète l’écologiste. Et il y a un risque de salinisation des nappes phréatiques.
Et qui dit canal, dit boom immobilier sur ses berges… Certains soupçonnent Erdogan de vouloir maintenir à flot le secteur du bâtiment, dominé par des grandes entreprises proches du pouvoir. Les prix ont explosé, des investisseurs turcs comme étrangers ont acheté tous les terrains , se réjouit Mustafa Özçelik, qui a ouvert son agence immobilière dans un village proche du tracé. Ce canal verra le jour, malgré les complots étrangers et les traîtres de l’intérieur ! ajoute ce fervent partisan d’Erdogan.
Le coût prohibitif du projet (11 milliards d’euros) pourrait aussi avoir raison de l’enthousiasme. D’autant que l’opposition, à l’image du maire Ekrem Imamoglu, qui a défait l’AKP d’Erdogan aux municipales de 2019, menace ouvertement : si elle arrive au pouvoir à Ankara, elle stoppera les travaux et ne dédommagera personne.
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