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Le Figaro, le 20/10/2020
Par Delphine Minoui
Le nationaliste Ersin Tatar, soutenu par le président turc tout au long de la campagne, y a remporté dimanche la présidentielle.
Pari gagné pour Erdogan. Avec l’élection surprise d’un nationaliste proturc à la tête du Nord chypriote, Ankara peut crier victoire. Arrivé en tête au second tour de ce dimanche 18 octobre, Ersin Tatar, premier ministre du gouvernement, n’était pas le favori. Selon les pronostics, le président social-démocrate sortant, Mustafa Akinci, avait toutes ses chances d’être réélu. C’est la forte participation de 67,29 %, notamment de la part des électeurs turcs originaires d’Anatolie, qui aurait contribué à la victoire de son rival, avec 51,99 % des voix.
En pleine crise turco-grecque autour du bassin méditerranéen, l’influence du palais présidentiel semble également avoir pesé de tout son poids dans la balance. «Vous savez ce qui est arrivé pendant cette élection», s’est empressé de déclarer le perdant dans une allusion à peine voilée à l’interférence turque. Durant la campagne électorale, l’ombre de Recep Tayyip Erdogan n’a cessé de flotter sur le Nord de Chypre, occupé par la Turquie depuis l’intervention de l’armée turque et la partition de l’île en 1974.
Le fantôme de Varosha
Adepte de la provocation, le président turc avait ainsi fait le choix calculé d’inaugurer quelques jours avant le scrutin un aqueduc sous-marin entre Chypre-Nord et la Turquie. Il avait aussi mis en scène la réouverture de la ville fantôme de Varosha en invitant journalistes et badauds à venir filmer et photographier les nouvelles routes asphaltées au milieu des ruines d’hôtels abandonnés et d’immeubles éventrés. Tout un symbole: lovée sur la côte est de l’île, en plein sur la ligne de démarcation séparant le Nord du Sud où se situe la République chypriote membre de l’Union Européenne, la plage de cette station balnéaire était, à ce jour, déclarée zone interdite.
«Une provocation turque», s’était insurgé le quotidien athénien Kathimerini, en accusant Erdogan de rouvrir la cicatrice de Varosha pour déplacer «le champ des tensions diplomatiques actuelles, contre la Grèce, l’Europe et plus indirectement la Russie, sur la question chypriote». Mais c’est aussi, concédait alors le journal turc Hurriyet, une façon de s’immiscer dans la politique nord-chypriote en donnant la vedette à Ersin Tatar, tout en brandissant, outre des drapeaux turcs, la promesse de grands projets d’investissement dans l’ex-Saint-Tropez chypriote.
Le maintien de deux États
Le nouvel élu ne cache pas ses affinités avec le maître de la Turquie. C’est même à lui qu’il a réservé son premier appel téléphonique d’après victoire. En retour, le bureau de la présidence turque s’est dit convaincu, dans un communiqué, que les deux hommes allaient «poursuivre avec la même détermination leur coordination harmonieuse (…) à commencer par les activités liées aux hydrocarbures en Méditerranée orientale et le développement de Chypre-Nord». De quoi augurer un regain de tension en Méditerranée, où Ankara vient de nouveau de déployer son navire de recherche sismique Oruç Reis et où les pays limitrophes se disputent l’accès aux ressources gazières découvertes il y a quelques années. Le soutien affiché d’Ersin Tatar aux activités de forage turques risque en effet de raviver la colère d’Athènes, principale alliée de la République de Chypre.
L’élection de ce nationaliste, né à Nicosie en 1960, signale également un probable renoncement à la réunification de l’île, que son rival appelait de ses vœux. Chypre, qui avait obtenu son indépendance du Royaume-Uni en 1906, s’est retrouvée divisée en 1974 lorsque les troupes turques ont envahi le nord de l’île en réaction à un coup d’État visant à la rattacher à la Grèce.
L’élection, en 2015, de Mustafa Akinci avait ravivé l’espoir d’un accord de paix, même si les dernières négociations avaient échoué en 2017. Ersin Tatar, lui, défend une solution qui «devra être basée sur une égalité de souveraineté», autrement dit le maintien de deux États distincts garantissant la présence des quelque 40.000 soldats turcs qui sont actuellement sur l’île.
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