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RFI, le 19/11/2023
Par : Anne Andlauer
De notre correspondante à Istanbul,
En Turquie, les autorités s’attaquent au blanchiment d’argent sur les réseaux sociaux. Plusieurs stars d’Instagram ont été arrêtées ce mois-ci, et ce n’est sans doute qu’un début.
Pour l’instant, l’affaire qui a fait le plus de bruit concerne un couple incarcéré début novembre 2023. La justice accuse Dilan et Engin Polat d’avoir notamment touché des commissions pour blanchir des fonds issus de paris illégaux. Le total des montants en jeu dépasserait les 250 millions de livres, soit environ huit millions d’euros au cours actuel. Dilan et Engin Polat étaient devenus célèbres grâce aux réseaux sociaux, sur lesquels ils partageaient des photos de leur train de vie extravagant à base de villas, de voitures de luxe, de sacs de créateurs, de soirées mondaines et de voyages au bout du monde en jet privé.
L’enrichissement rapide et impressionnant de ce couple parti de rien a fini par interpeller. La police financière les accuse d’avoir profité d’un système dans lequel des réseaux criminels se servent de ce qu’on appelle en turc des fenomen – des influenceurs devenus rapidement populaires sans raison particulière – pour blanchir de l’argent au moyen de sociétés fictives.
Sociétés fictives
L’affaire est loin de se limiter à ce couple, d’autres arrestations ont eu lieu cette semaine. Les ministères turcs du Travail et du Commerce enquêteraient sur quelque 600 personnes qui auraient profité du même modèle pour s’enrichir illégalement. C’est un modèle que les médias turcs, qui suivent de près l’ascension et la chute de ces « stars » des réseaux, ont largement décrit. Pour résumer, des groupes criminels qui cherchent à blanchir de l’argent proposent à ces influenceurs, en échange de commissions juteuses, de créer des sociétés fictives en leur nom et au nom de leurs proches.
Par exemple, le couple Polat gérait au moins 27 sociétés fictives. Elles sont en général actives dans le monde de la beauté et des cosmétiques – des chaînes de salons de beauté, notamment – car c’est un secteur peu réglementé et peu contrôlé. Puis, au moyen de fausses factures, des transferts d’argent sont organisés entre ces sociétés écrans.
L’argent qui circule dans les sociétés, est celui des groupes criminels, auxquels ces « influenceurs » servent donc d’intermédiaires. Grâce à eux, des fonds d’origine illégale intègrent le système légal via une activité commerciale. Les groupes criminels peuvent ensuite récupérer leur argent, moyennant une commission payée à l’influenceur qui est de l’ordre de 20%, selon les médias turcs.
Manquements
Pendant des années, les personnes impliquées dans ces montages n’ont pas été inquiétées. La plupart d’entre elles ont commencé à s’enrichir grâce à ce système fin 2019 – début 2020. Et, jusqu’à très récemment, le fait qu’ils continuaient à publier sur leurs réseaux des photos de leur train de vie luxueux laisse supposer qu’ils pensaient agir en toute impunité.
Apparemment, cela n’est plus le cas. On sait que Mehmet Simsek, le ministre des Finances entré en fonction en mai, cherche à faire revenir les investissements étrangers qui ont fui la Turquie ces dix dernières années. L’une de ses priorités est de retirer son pays de la « liste grise » du groupe d’action financière (Gafi), qui regroupe les 39 principaux centres financiers et industriels de la planète. La Turquie était entrée en 2021 sur cette liste de mauvais élèves en raison de ses manquements dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
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