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Jouer sur les deux tableaux : quand la Turquie, membre l’Otan, veut intégrer les Brics +

Marianne, le 28/10/2024

Par Jordi Lafon

 

 
Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le président russe Vladimir Poutine se saluent lors du 16e sommet des Brics à Kazan, en Russie, le 24 octobre 2024. Turkish Presidency/ Mustafa Kama / ANADOLU / Anadolu via AFP

 

Est-il possible d’être à la fois membre de l’Otan et des Brics + ? La Turquie souhaite tenter l’expérience : déjà membre de l’Alliance atlantique, elle a adressé une demande d’adhésion officielle aux Brics +, organisation qui regroupe le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Iran, l’Égypte, les Émirats arabes unis et l’Éthiopie. Qu’elle aboutisse ou non, cette demande agit comme un révélateur de l’ambition d’Ankara : jouer sur les deux tableaux.

Être membre de l’Otan est-il compatible à une entrée dans les Brics + ? À cette question, qui a été discutée lors du récent sommet des Brics + qui s’est tenu du 22 au 24 octobre à Kazan en Russie, il n’existe pas de réponse formelle, puisqu’elle n’a jamais été posée concrètement. La Turquie est en effet le premier membre de l’Alliance atlantique à entreprendre une démarche officielle pour rallier les Brics +, sorte de forum de discussion comparable au G7 mais qui ne dispose pas d’institutions comme l’ONU ou l’Union européenne.

Créé en 2010 sous l’acronyme Brics, il regroupe des pays (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui se sont peu à peu politisés en alternative à un ordre du monde dominé par l’Occident, dont l’Otan est l’une des composantes centrales. En 2024 un « + » a été ajouté à leur acronyme à la faveur d’un élargissement à cinq pays : Arabie saoudite, Iran, Éthiopie, Égypte et Émirats arabes unis.

Opposer un ordre multipolaire, qui refléterait plus fidèlement la progression des différentes régions du monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et la fin de la guerre froide, tel est au fond l’objectif de ces Brics +.

 

Symbole fort

L’attractivité des Brics + tend à leur donner raison puisque près d’une quarantaine de pays sont officiellement candidats pour y entrer. Mais la demande de la Turquie porte un symbole fort : non seulement c’est un membre de l’Otan – symbole de ce vieux monde occidental honni – mais aussi un candidat de longue date à l’intégration à l’UE.

Doit-on en conclure que l’Union européenne serait devenue moins attractive que les Brics + ? Le ministre des Affaires étrangères turques, Hakan Fidan, n’a pas mâché ses mots à ce sujet. « Si notre intégration économique avec l’Union européenne avait été couronnée par une adhésion, ce qui n’est actuellement le cas qu’au niveau de l’union douanière, nous ne serions peut-être pas dans une telle situation », a-t-il affirmé.

L’enthousiasme de tous les candidats a été quelque peu contenu par le ministre des Affaires étrangères russes, en visite officielle en Biélorussie au mois de juin. « À une écrasante majorité, les dix nations ont décidé de « faire une pause » avec les nouvelles adhésions pour « accueillir » les nouveaux membres qui ont doublé l’effectif de l’association », a déclaré Sergueï Lavrov.

Avant de rassurer Ankara : « Dans le même temps, nous travaillons sur des catégories de pays partenaires comme autant d’étapes avant une adhésion à part entière. » À la même période, Hakan Fidan était en visite à Moscou et a reçu un soutien clair du président russe Vladimir Poutine qui a salué « l’intérêt de la Turquie pour les travaux des Brics. Il ne fait aucun doute que nous soutiendrons pleinement cette aspiration ».

Mais alors, d’où viennent les freins ? D’après Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie et Moyen-Orient de l’IFRI (Institut français des relations internationales), « il y aurait des réticences de la part de la Chine, pas tant à l’égard de la Turquie elle-même, mais à l’idée d’opérer un nouvel élargissement. Pour les Russes en revanche, il y a un intérêt beaucoup plus assumé à accueillir ce pays qui représente de leur point de vue la charnière, pour ne pas dire le point faible de l’Otan. » Côté occidental justement, aucune réaction officielle à ce stade. Probablement par volonté de ne pas donner trop d’importance à la démarche turque et au soutien russe. Et aussi parce que Washington et ses alliés sont habitués à composer avec l’ambiguïté turque.

 

À cheval entre Orient et Occident

Ankara n’a pas pris part aux sanctions économiques contre la Russie mais entretient des liens assez étroits avec Kiev. Être à cheval entre Orient et Occident représente pour la Turquie une situation géographique avant d’être une position diplomatique, et c’est ce qui met les Occidentaux dans l’embarras. « L’Otan a besoin de la Turquie à la fois au Moyen-Orient, elle est devenue la première armée de la région à travers ses interventions en Syrie et en Libye et son effort de construction d’une industrie de défense est extrêmement efficace. Et le pays est tout aussi important en mer Noire, ce qui rend la situation d’autant plus compliquée parce qu’il faut s’assurer que la Turquie partage les objectifs de sécurité de l’Otan, alors qu’elle a des intérêts économiques qui la rapprochent de la Russie, explique Dorothée Schmid. Comment garder la Turquie de notre côté ? C’est compliqué mais loin d’être infaisable car la Turquie considère la Russie autant comme un partenaire qu’une menace. »

Jouer sur les deux tableaux est donc dans l’intérêt du président turc Recep Tayyip Erdoğan. À mesure que les tenants du monde multipolaire construisent leurs institutions et renforcent leurs rangs pour contester la domination de Washington sur le reste du monde, les relations diplomatiques et commerciales se tendent avec le monde occidental. Le point fort que la Turquie a à offrir sur le plan économique, c’est son industrie, qui est la plus équilibrée et la plus développée de la région et le pays est l’un des rares qui arrivent à entretenir des relations avec les deux camps.

La question est la suivante : combien de temps ce double jeu sera-t-il toléré par ses alliés ? « Il est tout aussi important pour la Turquie de rester dans l’Otan pour garantir sa sécurité, tout en maintenant des liens économiques fructueux avec la Russie qui est une source de croissance. Jusqu’ici, à chaque fois que la Turquie a testé les limites de cette ambiguïté, elle a corrigé le tir pour satisfaire ses partenaires des deux côtés », rappelle Dorothée Schmid.

Est-il possible d’être à la fois membre de l’Otan et des Brics + ? La Turquie souhaite tenter l’expérience : déjà membre de l’Alliance atlantique, elle a adressé une demande d’adhésion officielle aux Brics +, organisation qui regroupe le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Iran, l’Égypte, les Émirats arabes unis et l’Éthiopie. Qu’elle aboutisse ou non, cette demande agit comme un révélateur de l’ambition d’Ankara : jouer sur les deux tableaux.

Être membre de l’Otan est-il compatible à une entrée dans les Brics + ? À cette question, qui a été discutée lors du récent sommet des Brics + qui s’est tenu du 22 au 24 octobre à Kazan en Russie, il n’existe pas de réponse formelle, puisqu’elle n’a jamais été posée concrètement. La Turquie est en effet le premier membre de l’Alliance atlantique à entreprendre une démarche officielle pour rallier les Brics +, sorte de forum de discussion comparable au G7 mais qui ne dispose pas d’institutions comme l’ONU ou l’Union européenne.

Créé en 2010 sous l’acronyme Brics, il regroupe des pays (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui se sont peu à peu politisés en alternative à un ordre du monde dominé par l’Occident, dont l’Otan est l’une des composantes centrales. En 2024 un « + » a été ajouté à leur acronyme à la faveur d’un élargissement à cinq pays : Arabie saoudite, Iran, Éthiopie, Égypte et Émirats arabes unis.

Opposer un ordre multipolaire, qui refléterait plus fidèlement la progression des différentes régions du monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et la fin de la guerre froide, tel est au fond l’objectif de ces Brics +.

 

Symbole fort

L’attractivité des Brics + tend à leur donner raison puisque près d’une quarantaine de pays sont officiellement candidats pour y entrer. Mais la demande de la Turquie porte un symbole fort : non seulement c’est un membre de l’Otan – symbole de ce vieux monde occidental honni – mais aussi un candidat de longue date à l’intégration à l’UE.

Doit-on en conclure que l’Union européenne serait devenue moins attractive que les Brics + ? Le ministre des Affaires étrangères turques, Hakan Fidan, n’a pas mâché ses mots à ce sujet. « Si notre intégration économique avec l’Union européenne avait été couronnée par une adhésion, ce qui n’est actuellement le cas qu’au niveau de l’union douanière, nous ne serions peut-être pas dans une telle situation », a-t-il affirmé.

L’enthousiasme de tous les candidats a été quelque peu contenu par le ministre des Affaires étrangères russes, en visite officielle en Biélorussie au mois de juin. « À une écrasante majorité, les dix nations ont décidé de « faire une pause » avec les nouvelles adhésions pour « accueillir » les nouveaux membres qui ont doublé l’effectif de l’association », a déclaré Sergueï Lavrov.

Avant de rassurer Ankara : « Dans le même temps, nous travaillons sur des catégories de pays partenaires comme autant d’étapes avant une adhésion à part entière. » À la même période, Hakan Fidan était en visite à Moscou et a reçu un soutien clair du président russe Vladimir Poutine qui a salué « l’intérêt de la Turquie pour les travaux des Brics. Il ne fait aucun doute que nous soutiendrons pleinement cette aspiration ».

Mais alors, d’où viennent les freins ? D’après Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie et Moyen-Orient de l’IFRI (Institut français des relations internationales), « il y aurait des réticences de la part de la Chine, pas tant à l’égard de la Turquie elle-même, mais à l’idée d’opérer un nouvel élargissement. Pour les Russes en revanche, il y a un intérêt beaucoup plus assumé à accueillir ce pays qui représente de leur point de vue la charnière, pour ne pas dire le point faible de l’Otan. » Côté occidental justement, aucune réaction officielle à ce stade. Probablement par volonté de ne pas donner trop d’importance à la démarche turque et au soutien russe. Et aussi parce que Washington et ses alliés sont habitués à composer avec l’ambiguïté turque.

 

À cheval entre Orient et Occident

Ankara n’a pas pris part aux sanctions économiques contre la Russie mais entretient des liens assez étroits avec Kiev. Être à cheval entre Orient et Occident représente pour la Turquie une situation géographique avant d’être une position diplomatique, et c’est ce qui met les Occidentaux dans l’embarras. « L’Otan a besoin de la Turquie à la fois au Moyen-Orient, elle est devenue la première armée de la région à travers ses interventions en Syrie et en Libye et son effort de construction d’une industrie de défense est extrêmement efficace. Et le pays est tout aussi important en mer Noire, ce qui rend la situation d’autant plus compliquée parce qu’il faut s’assurer que la Turquie partage les objectifs de sécurité de l’Otan, alors qu’elle a des intérêts économiques qui la rapprochent de la Russie, explique Dorothée Schmid. Comment garder la Turquie de notre côté ? C’est compliqué mais loin d’être infaisable car la Turquie considère la Russie autant comme un partenaire qu’une menace. »

Jouer sur les deux tableaux est donc dans l’intérêt du président turc Recep Tayyip Erdoğan. À mesure que les tenants du monde multipolaire construisent leurs institutions et renforcent leurs rangs pour contester la domination de Washington sur le reste du monde, les relations diplomatiques et commerciales se tendent avec le monde occidental. Le point fort que la Turquie a à offrir sur le plan économique, c’est son industrie, qui est la plus équilibrée et la plus développée de la région et le pays est l’un des rares qui arrivent à entretenir des relations avec les deux camps.

La question est la suivante : combien de temps ce double jeu sera-t-il toléré par ses alliés ? « Il est tout aussi important pour la Turquie de rester dans l’Otan pour garantir sa sécurité, tout en maintenant des liens économiques fructueux avec la Russie qui est une source de croissance. Jusqu’ici, à chaque fois que la Turquie a testé les limites de cette ambiguïté, elle a corrigé le tir pour satisfaire ses partenaires des deux côtés », rappelle Dorothée Schmid.

 

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