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Le Figaro, le 10/02/2021
Par Paul Carcenac
Le président turc a présenté un ambitieux programme, promettant notamment un «premier contact» avec la lune à l’horizon 2023.
Le président turc veut rivaliser avec les grandes puissances spatiales. PRESIDENTIAL PRESS OFFICE / REUTERS
Recep Tayyip Erdogan vise la Lune. Mardi 9 février au soir, le président turc a présenté sa liste de 10 projets pour développer l’industrie spatiale de son pays et mener Ankara «au sommet de la course mondiale à l’espace». «Notre objectif principal, et le plus important, […] est d’établir un premier contact avec la Lune pour le 100e anniversaire de notre République», dès 2023, rapporte l’agence d’information officielle Anadolu. Peu de détails ont fuité. Il est question «d’une fusée hybride nationale qui sera lancée en orbite […] via une coopération internationale», précise Reuters. «En deux ans c’est un peu court mais c’est faisable. Cela n’aura cependant pas beaucoup d’intérêt scientifique, réagit Isabelle Sourbès-Verger, chercheuse au CNRS spécialiste des politiques spatiales. La lune est très bien cartographiée depuis longtemps».
Le président truc égraine aussi une liste d’objectifs ambitieux, de la météorologie à l’observation astronomique, en passant par le développement de satellites, la création d’un port spatial, pour finir par l’envoi d’un citoyen turc dans l’espace.
Pour les habitants, le sujet est très clivant. «Les médias pro-gouvernement en parlent beaucoup, sur un registre triomphal, confie Jean-François Pérouse, chercheur, coauteur du livre ‘Erdogan : nouveau père de la Turquie ?’. Certains estiment qu’il s’agit d’un signe de la puissance de la nouvelle Turquie, au même titre que sa présence en Antarctique depuis 2017. D’autres ironisent, pensent que ce sont des dépenses déplacées à l’heure où la population souffre de la pandémie, du chômage…», poursuit l’ancien directeur de l’Institut français d’études anatoliennes.
Une nouvelle carte diplomatique
L’annonce turque a eu lieu le jour où les Émirats arabes unis, grands rivaux, célébraient la mise en orbite de leur sonde autour de la planète Mars. Le président turc joue sur ce terrain spatial une nouvelle carte diplomatique. «La façon d’établir la justice sur Terre aujourd’hui est d’exister fortement dans le ciel […] Pour que toute l’humanité et pas seulement une partie, parvienne à la paix…», clamait-il mardi soir. «La Turquie veut faire partie des grandes nations. C’est un moyen d’acquérir de la visibilité à l’échelle régionale et internationale. On revient sur de bons vieux fondamentaux du spatial à l’opposé du spectre de ce que font des gens du secteur privé comme Elon Musk, estime Isabelle Sourbès-Verger. «La diplomatie turque consiste à jouer sur tous les tableaux, et d’avoir le maximum de cartes en main, face à chaque allié-concurrent. En voici une nouvelle», pointe Jean-François Pérouse.
La Lune pour 2023 est un objectif symbolique important au moment où les Chinois en rapportent des échantillons sur Terre, et les États-Unis souhaitent y renvoyer des astronautes. C’est aussi la date des prochaines élections générales. «Beaucoup de projets pour 2023 s’avèrent irréalisables. Il vient d’en rajouter un, comme pour faire diversion», analyse Jean-François Pérouse.
Le choix le plus cohérent pour les Turcs serait de coopérer avec les Russes.
Isabelle Sourbès-Verger
Reste un dilemme : le choix d’un allié. Jusqu’à aujourd’hui, Ankara collaborait avec SpaceX pour mettre en orbite ses satellites. Si la Turquie veut tenir ses promesses et créer son propre programme spatial avec ses lanceurs, elle devra bénéficier d’un transfert de technologie avec un pays partenaire déjà établi dans l’industrie. Chine, États-Unis, Russie, Japon, Europe voire Inde… «En faisant son choix, Erdogan va chercher à faire un coup diplomatique. Le plus cohérent serait de coopérer avec les Russes, leur technologie est sûre et moins chère. Une chose est sûre, ça ferait hurler les Occidentaux», anticipe Isabelle Sourbès-Verger. Ils pourraient aussi y arriver seuls, mais cela prendrait au moins 15 années de recherches, poursuit-elle. Et des moyens pharaoniques».
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