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Science & Vie, le 14/03/2024
Laurie Henry
Les récentes découvertes archéologiques à Boncuklu Tarla, dans le sud-est de la Turquie, ont révélé les plus anciens témoignages de piercings ornementaux au monde, datant d’environ 11 000 ans. Ces objets, trouvés dans des sépultures néolithiques, offrent un aperçu fascinant des pratiques de modification corporelle des premières communautés sédentaires.
Une équipe de l’Université d’Ankara a découvert les plus anciens ornements d’oreille et de lèvre datant d’environ 11 000 ans à Boncuklu Tarla, Turquie.
Ces artefacts néolithiques, utilisés comme piercings, indiquent des pratiques de modification corporelle liées à des rites de passage ou à des marqueurs de statut social.
Cette recherche, publiée dans la revue Antiquity, éclaire les traditions esthétiques et sociales des premières communautés sédentaires, reliant les pratiques ancestrales et contemporaines d’ornementation corporelle.
La découverte archéologique à Boncuklu Tarla, située dans le sud-est de la Turquie, marque un tournant dans notre compréhension des pratiques de modification corporelle des communautés néolithiques. Menée par une équipe de l’Université d’Ankara, cette recherche a mis au jour les plus anciens ornements d’oreille et de lèvre connus, datant d’environ 11 000 ans. Ces objets, révélés dans des sépultures, fournissent des preuves concrètes de l’utilisation de piercings comme rites de passage ou marqueurs de statut social au sein de ces premières sociétés sédentaires. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Antiquity. Ils enrichissent notre compréhension des traditions esthétiques et sociales des premières communautés sédentaires, établissant un lien direct entre les pratiques contemporaines et ancestrales d’ornementation corporelle.
Les origines de la parure corporelle et des piercings
Lors des fouilles archéologiques menées à Boncuklu Tarla, un site situé dans le sud-est de la Turquie, les chercheurs ont exhumé une collection remarquable de plus de 100 artefacts. Leur apparence évoque celle de disques et de clous. Les chercheurs ont alors identifié ces objets comme des labrets, vraisemblablement portés sous la lèvre inférieure, d’autres servaient d’ornements d’oreille.
Il y a une diversité des matériaux utilisés pour leur fabrication : pierre calcaire, chlorite, silex, obsidienne, et même du cuivre. Ainsi cette variété témoigne de la richesse des ressources disponibles pour ces communautés néolithiques. Elle illustre aussi leur savoir-faire dans le travail de ces différents matériaux. Les contextes de découverte de ces objets indiquent leur importance dans la vie sociale et rituelle des individus de l’époque.
Ces découvertes datent de deux périodes clés du Néolithique, connues sous les noms de PPNA (Pré-Pottery Neolithic A) et PPNB (Pré-Pottery Neolithic B). Elles s’étendent approximativement de 9600 à 8000 avant notre ère. Cette période marque une transition cruciale dans l’histoire humaine, avec l’émergence des premières communautés sédentaires et le début de l’agriculture. La présence de ces ornements dans des tombes souligne leur potentiel rôle dans les cérémonies funéraires ou marqueurs social. L’utilisation de labrets et d’ornements d’oreille pourrait ainsi refléter des pratiques de modification corporelle profondément ancrées dans les traditions culturelles et spirituelles de ces sociétés naissantes.
Une pratique sociale et un rite de passage marqué par les piercings
Le positionnement des objets est important, retrouvés in situ près des têtes des défunts. Cela établit alors un lien entre ces artefacts et les pratiques de perforation corporelle, au niveau des oreilles et lèvres. De plus, l’observation d’usures dentaires spécifiques sur certains squelettes résulte vraisemblablement du port prolongé de labrets. Ces objets n’étaient pas de simples parures. Ils avaient une portée plus profonde. Ils constituaient des éléments transgressifs modifiant l’apparence corporelle et, par extension, l’identité sociale et spirituelle de leurs porteurs.
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