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Courrier International, le 02/12/2025
La présence du drapeau kurde sur l’uniforme des gardes du corps accompagnant la visite en Turquie du leader kurde irakien Massoud Barzani a provoqué une polémique. Celle-ci rappelle, malgré des avancées, la grande fragilité du processus de paix entre l’État turc et la guérilla du PKK.

Le scandale a éclaté après la visite, le 29 novembre, de Massoud Barzani, président du KDP, le plus influent parti kurde irakien et ancien dirigeant du Gouvernement régional du Kurdistan irakien, actuellement dirigé par son neveu. Le leader kurde irakien est connu pour sa proximité avec le pouvoir turc, tandis que son parti, plutôt conservateur et assis sur des notabilités religieuses et tribales, est historiquement hostile au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), la guérilla kurde de Turquie. Invité par une université dans la petite ville kurde de Cizre, dans l’est de la Turquie, il venait aussi pour témoigner de son soutien au processus de paix entamé depuis près d’un an entre la Turquie et le PKK.
Mais l’escorte qui l’accompagnait comprenait des militaires arborant un écusson aux couleurs du Gouvernement régional du Kurdistan irakien, qui reprend celles du drapeau kurde. Il n’en fallait pas plus pour déclencher les applaudissements des habitants de la ville et la fureur des nationalistes turcs, hostiles à la reconnaissance du peuple kurde.
L’affaire a enflammé les réseaux sociaux en Turquie, puis la presse, au point d’éclipser totalement le discours de Barzani et les raisons de sa visite. Les partis de l’opposition nationaliste ont été les premiers à s’indigner, rejoints ensuite par certains conseillers du président islamo-nationaliste Recep Tayyip Erdogan.
“La Turquie est un État suffisamment fort pour protéger ses invités sur son sol, il n’y a aucune raison pour que des soldats en uniforme et arborant des fusils automatiques viennent”, a ainsi désapprouvé l’un d’entre eux, cité par le quotidien Cumhuriyet.
Le scandale est une épine dans le pied du dirigeant de l’extrême droite turque, Devlet Bahçeli, qui est la locomotive des pourparlers de paix avec le PKK, malgré les oppositions venues de son propre camp et des conservateurs. “C’est une honte et une attaque contre la réputation de la Turquie”, s’est-il scandalisé en réponse, rapporte le média en ligne Bianet.
Le parti pro-kurde de Turquie, le DEM, s’est lui indigné que la maire de la ville – élue avec 72 % des voix en 2024 – ait été empêchée par la police d’accéder à l’hôtel où se tenait la conférence et menacée par le commissaire central : “C’est ta dernière manifestation”, lui aurait-il crié, rapporte le média en ligne T24.
Les négociations avancent
La place prise par l’événement dans la presse turque montre les difficultés que rencontre le fragile processus de paix en cours. Les négociations avancent néanmoins, puisque le 24 novembre, les députés de la commission parlementaire formée dans ce but se sont rendus sur l’île-prison d’Imrali, en mer de Marmara, pour rencontrer le fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, emprisonné depuis 1999. Une première visite historique.
Dans une déclaration à la presse, le 29 novembre, Bese Hozat, cadre de la guérilla kurde, a rappelé les exigences du mouvement, notamment la reconnaissance de l’existence du peuple kurde et un nouvel arsenal législatif plus démocratique. Ainsi que le droit, pour les combattants du mouvement qui abandonneront les armes, de revenir dans leurs villes et villages et de participer légalement à la vie politique sans risquer de poursuites, rapporte le média kurde irakien Rudaw.
Courrier international
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