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Le Point, le 29/10/2020
De notre correspondante à Berlin, Pascale Hugues
La chancelière allemande, qui a elle aussi subi les foudres d’Ankara par le passé, a condamné les insultes d’Erdogan contre Macron, sans hausser le ton.
C’est seulement 48 heures après la salve d’insultes de Recep Tayyip Erdogan à l’encontre d’Emmanuel Macron et par le biais de son porte-parole, Steffen Seibert, qu’Angela Merkel a fini par réagir en condamnant fermement les propos « diffamatoires » et « absolument inacceptables » du président turc. Face à l’unanimité de l’opprobre européen, la réplique du président turc ne s’est pas fait attendre. En Europe, accuse Erdogan, la haine à l’encontre de l’islam et des musulmans « se répand comme la peste ». Il comparait lundi les dirigeants européens aux « maillons de chaîne des nazis ». Une image facile et particulièrement blessante pour la chancelière allemande qui, comme Emmanuel Macron, a déjà été la cible des foudres du président turc dans une affaire de liberté d’expression.
En 2012, les provocations de l’humoriste allemand Jan Böhmermann qui, dans un clip télévisé, se moquait du « boss du Bosphore » et le traitait « d’enculeur de chèvres » avaient fait enrager Erdogan et placé Angela Merkel dans une situation extrêmement délicate. Il y a trois ans encore, le président turc accusait la chancelière allemande de « méthodes nazies » après l’interdiction de meetings électoraux en Allemagne pour le oui au référendum turc destiné à étendre les pouvoirs présidentiels.
Une mosquée perquisitionnée à Berlin
La France n’est pas la seule à être la cible de la colère du président turc. La semaine dernière, quelques jours à peine après l’assassinat de Samuel Paty et la condamnation musclée d’Emmanuel Macron, la police allemande a perquisitionné la mosquée Mevlana à Kreuzberg, le quartier turco-alternatif de Berlin. Motif de cette descente mobilisant 150 policiers : la direction de la mosquée la plus connue et la plus fréquentée de Berlin est soupçonnée d’avoir fraudé pour récupérer la « Soforthilfe », ces subventions publiques d’urgence accordées aux entreprises pour leur venir en aide durant la pandémie. Ainsi, 70 000 euros de fonds publics auraient été détournés par cette association à but non lucratif qui, assure son site Internet, vit uniquement de donations. Or, ce statut la disqualifie pour percevoir des subventions de l’État.
Si Angela Merkel n’a pas eu droit à un traitement aussi brutal qu’Emmanuel Macron, les critiques contre l’Allemagne n’en sont pas moins virulentes. Le président turc a immédiatement dénoncé vendredi dernier sur Twitter cette action « islamophobe » et « raciste », accusant la police allemande de ne pas respecter la liberté religieuse. Cette perquisition « renvoie l’Europe aux heures sombres du Moyen Âge. » « J’en appelle naturellement à la chancelière Merkel, a-t-il ajouté. Il semble que la liberté de culte existe dans votre pays ? Comment est-il alors possible que plus de 100 policiers viennent interrompre la prière du matin dans une mosquée ? »
Merkel en position inconfortable
Recep Tayyip Erdogan tente-t-il de ménager la chancelière allemande dont il a besoin pour apaiser les relations si tendues entre l’Union européenne et la Turquie ? Sur la guerre en Libye, sur les explorations gazières turques en Méditerranée orientale également convoitées par la Grèce et par Chypre et, plus récemment, sur le soutien d’Ankara à l’Azerbaïdjan en guerre contre l’Arménie, les sources de conflits sont multiples. Angela Merkel tente de les tempérer et de jouer les médiateurs. Si personne ne soupçonne Angela Merkel de sympathies envers Erdogan et si elle ne se berce pas d’illusions sur la politique turque, le fait est que la chancelière allemande a besoin du président turc et qu’elle s’efforce, autant que faire se peut, de ne pas monter le ton.
D’abord, parce que 1,5 million de Turcs vivent en Allemagne, la plus grande communauté en Europe, installée dans le pays depuis longtemps. Pas question de mettre de l’huile sur le feu et de provoquer des tensions communautaires. Ensuite et surtout parce que la chancelière allemande est la dirigeante européenne qui a le moins intérêt à mettre en danger l’accord conclu en mars 2016 entre l’Union européenne et la Turquie pour maîtriser le flux migratoire aux portes de l’Europe. Angela Merkel a besoin d’Erdogan pour verrouiller la route des Balkans qui mène directement à l’Allemagne, eldorado pour la plupart des migrants. La chancelière, que certains en Allemagne soupçonnent de s’être laissé prendre en otage, a donc tout intérêt à calmer le jeu et à ne pas se mettre le président turc à dos. Elle s’efforce de louvoyer entre la défense de la liberté d’opinion et le ménagement des sensibilités de la Turquie.
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