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La Croix, le 29/10/2020
François d’Alançon
Analyse
Les contentieux se multiplient entre Ankara et plusieurs alliés. Ces divisions sapent la crédibilité de la défense collective.
C’est beaucoup plus qu’un malaise, un coin enfoncé dans la défense collective qui fonde l’Alliance atlantique depuis sa création en avril 1949. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a confirmé, vendredi 23 octobre, que son pays avait bien effectué un essai des missiles S-400, achetés à la Russie en dépit des mises en garde des alliés.
« Ces tests vont continuer », a affirmé le chef de l’État turc, bien décidé à poursuivre sa politique de « puissance du milieu », traitant en même temps avec la Russie, la Chine, l’Europe et les États-Unis. Sans résultat, le Pentagone a, une nouvelle fois, condamné la Turquie en menaçant Ankara de « conséquences graves ».
L’an dernier, les États-Unis ont suspendu la participation turque au programme de développement de l’avion de combat F-35, estimant que le système des S-400 permettrait d’en percer la technologie.
Entorses à la solidarité entre alliés
Le test du système de missiles russes S-400 n’est que la dernière incartade en provenance d’Ankara. La Turquie a multiplié les entorses à la solidarité entre alliés, depuis son offensive contre les milices kurdes en 2019, jusqu’à ses activités en Méditerranée orientale, en passant par son engagement dans les conflits en Libye et au Haut-Karabagh.
Au sein même de l’Otan, Ankara a bloqué pendant plusieurs mois l’adoption du plan de défense des pays baltes et de la Pologne, sous prétexte d’obtenir la reconnaissance en tant qu’organisations terroristes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et de ses branches syriennes.
Parallèlement, la puissance militaire turque continue à se renforcer grâce à des équipements produits par l’industrie de défense du pays. « Cette nouvelle capacité de projection de force renforce-t-elle ou affaiblit-elle l’Otan ? Aujourd’hui, personne n’en sait rien », note Marc Pierini, chercheur associé à Carnegie Europe et ancien ambassadeur de l’Union européenne en Turquie.
Confronté au « problème turc », le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a négocié la mise en place d’un « mécanisme de déconfliction » entre Athènes et Ankara. La Turquie et la Grèce ont annulé des exercices militaires prévus cette semaine en Méditerranée mais, sur le fond, rien n’est réglé.
L’Otan pris en otage
« Erdogan tient en otage une Alliance qui se retrouve paralysée, en l’absence de leviers pour exercer une influence dans les conflits où la Turquie est engagée », souligne Joylon Howorth, Visiting Professor à la Kennedy School of Government de l’université de Harvard.
Au siège de l’organisation, dans le nouveau bâtiment inauguré en mai 2017 en présence de Donald Trump, les stratèges s’interrogent sur la crédibilité d’une Alliance minée de l’intérieur par ses divisions. « En cas de crise majeure en mer Noire ou à l’est de l’Europe, il y aurait un doute profond sur l’engagement de la Turquie », admet un diplomate.
Paradoxe, Recep Tayyip Erdogan joue la carte russe au sein de l’Otan, alors même que la Turquie et la Russie ont des intérêts antagonistes en Syrie et en Libye. Dernier exemple, des frappes russes ont visé, lundi 26 octobre, le camp d’entraînement d’un groupe allié d’Ankara, dans le Nord-Ouest d’Idlib, tuant 78 de ses combattants et en blessant plus de 90 autres, près de la frontière turque.
« Cette situation ambiguë profite essentiellement à la Russie, souligne Marc Pierini. Avec la vente des S-400, Poutine a réussi un coup de maître en divisant l’Otan et en l’affaiblissant. »
Fin mars 2020, Jens Stoltenberg a mis en place un groupe d’experts chargé de lui faire des recommandations pour renforcer l’unité et le rôle politique de l’Otan. Faute de consensus entre alliés, les dix personnalités choisies, dont le Français Hubert Védrine, n’ont guère progressé.
« Tout le monde attend le résultat des élections américaines », analyse Joylon Howorth. « Depuis la fin de la guerre froide, l’Alliance atlantique se cherche un rôle sans le trouver. La question turque n’a fait qu’exacerber ses difficultés à répondre à ce défi. »
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