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Charlie Hebdo, le 05/01/2022
Jean-Yves Camus
Erdogan ne ménage pas ses efforts pour tenter de garder un œil sur la population turque résidant en France, à travers de nombreuses associations.
Existe-t-il un séparatisme turc sur le sol français ? L’idée court, renforcée par le fait que les quelque 600 000 citoyens turcs vivant dans l’Hexagone conservent des liens très forts avec leur pays et sont incités par le gouvernement d’Erdogan à rester fidèles, avant tout, à la mère patrie. Dans laquelle ils ont un poids électoral non négligeable, puisqu’ils y ont le droit de vote. Comme en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, les Turcs issus de la mouvance conservatrice, à la fois religieusement et culturellement, sont un gros réservoir de voix pour l’AKP (parti islamo-conservateur au pouvoir), qui ne favorise pas vraiment l’intégration de ses ressortissants. En 2019, le président Macron avait d’ailleurs reconnu un problème, déclarant que « le projet turc tel qu’il est aujourd’hui est un projet politico-religieux ».
De quoi s’agit-il ? D’abord de la gestion des mosquées s’adressant aux Turcs, confiée par Ankara à l’Union turco-Âislamique des affaires religieuses en France (Ditib), dont le siège est à Bagnolet (Seine-Saint-Denis) et qui chapeaute 151 imams formés par la Diyanet Isleri Baskanligi, la direction des affaires religieuses, organisme étatique fondé en 1924 par Atatürk, mais qui propage désormais un islam en phase avec l’idéologie de l’AKP, proche de celle des Frères musulmans. Proche sans en être un calque : l’islam sunnite turc est aussi affaire de nationalisme, plus précisément de néo-ottomanisme, l’axe qui détermine la politique étrangère d’Erdogan.
En France, des associations relaient un message élaboré à Ankara
Les prêches du vendredi, les programmes de soutien scolaire, les cours de langue d’origine véhiculent donc un message élaboré à Ankara. Pour le relayer, il existe une foule d’associations dont, au plan religieux, le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), qui représente la majorité de l’islam turc au sein du moribond Conseil français du culte musulman (CFCM), et ses concurrents de la Confédération islamique Milli Görüs (CIMG), qui gère plus de 70 mosquées, dont celle, monumentale, de Strasbourg. Souvent décrite à tort comme une émanation de l’AKP, la CIMG est en fait liée à un parti islamiste concurrent, le Saadet Partisi (Parti du bonheur), qui, en 2018, choisit de participer à la coalition opposée à Erdogan et comprenant le parti laïque de centre gauche. Ce qui ne l’empêche pas d’être encore plus rigoriste, et aussi de refuser le « régime présidentiel laïque » instauré par le maître de la Turquie. Le CCMTF et Milli Görüs – qui, en janvier 2021, avaient refusé de signer la charte du CFCM, laquelle se prononçait contre les « ingérences étrangères » dans la gestion de l’islam de France – viennent enfin de se reprendre en apposant leur signature, le 26 décembre.
Mais il n’y a pas que le culte : des musulmans turcs tentent de se structurer en parti politique. Le Parti Égalité Justice (PEJ), fondé en 2015 en Alsace sur une ligne proche de l’AKP, souhaite imiter l’exemple du parti néerlandais Denk, qui compte trois députés et joue à merveille sur la combinaison entre un discours interne islamo-conservateur et une vitrine externe progressiste, ses fondateurs venant des sociaux-Âdémocrates. Il a fait un flop : ce qui marche dans une société habituée à des partis confessionnels catholiques et protestants, comme aux Pays-Bas, ne fonctionne toujours pas chez nous. Reste un problème épineux, déjà connu en Belgique : le positionnement des élus locaux d’origine turque engagés dans des partis politiques français sur des questions qui font vibrer la fibre nationaliste turque. Comme la reconnaissance du génocide arménien : le maire LR de Valence (Drôme), Nicolas Daragon, a ainsi dû se séparer d’un conseiller municipal de sa majorité qui semblait avoir du mal avec la vérité historique. Mais, rappel indispensable, nombre de Turcs de France, kurdes, alévis ou simplement laïques, n’ont rien à voir ni avec l’islamisme ni avec le nationalisme exacerbé d’Erdogan.
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