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RFI, le 16/02/2021
Anne Andlauer
notre correspondante
L’université de Galatasaray. AP
Les enseignants français de l’université de Galatasaray à Istanbul sont inquiets. Dans cet établissement public renommé, né en 1992 d’un accord entre les gouvernements turc et français, les cours sont dispensés dans les deux langues à environ 5 000 étudiants. Mais, depuis la rentrée 2020, les autorités turques refusent de délivrer ou de renouveler les permis de séjour d’une bonne partie des enseignants venus de France.
D’après le récit de plusieurs sources, la trentaine d’enseignants français de l’université a commencé à s’inquiéter quand on leur a demandé, en octobre 2020, de passer un test de langue turque. Non seulement c’était inédit, mais cela tombait au moment où la procédure de renouvellement ou d’obtention de leur permis de travail (qui sont aussi des permis de séjour) semblait encore plus lente et laborieuse que d’habitude. Une partie passe ce test – sans en connaître la raison – et en décembre, leurs appréhensions se confirment : seuls les enseignants qui peuvent justifier d’une certaine maîtrise du turc – en l’occurrence un niveau B2, niveau avancé – obtiendront leur permis de travail. Les enseignants l’apprennent de façon informelle : ils ne reçoivent et n’ont reçu, depuis, aucune notification officielle.
Des enseignants désormais dans l’illégalité
Parmi ceux qui ont passé le test et obtenu le niveau B2 (une minorité), quelques-uns ont effectivement vu leur permis de séjour renouvelé pour un an, d’autres pour six mois non renouvelables. Mais beaucoup d’autres enseignants qui ne peuvent pas justifier d’un niveau suffisant de turc sont dans l’incertitude. Pendant le premier semestre, qui vient de s’achever, ils ont continué de donner des cours en ligne (pandémie oblige), de mener leurs recherches. Toutefois, d’un point de vue légal, leur situation est extrêmement précaire. Ils ne peuvent pas quitter la Turquie à moins de payer une lourde amende et d’être interdits de retour, ils n’ont techniquement pas le droit d’enseigner, et pour ceux dont c’est la première année en Turquie, ils ne peuvent accomplir aucune démarche administrative en l’absence d’un numéro de résident.
En l’absence de toute communication officielle, les premiers concernés ne peuvent faire que des suppositions. Deux phénomènes semblent ici se télescoper. D’une part, la volonté de contrôle total des autorités turques sur l’enseignement supérieur, en particulier sur les établissements qui semblent encore jouir d’une certaine indépendance, d’une certaine liberté académique. D’autre part, les tensions politiques entre la Turquie et la France, qui sont allées crescendo l’année dernière. Sur ce tableau-là , il faut se souvenir à la fois des rivalités géopolitiques dans plusieurs dossiers, des échanges houleux entre Recep Tayyip Erdogan et Emmanuel Macron, mais aussi d’une refonte récente des enseignements de langue et de culture dites « d’origine » en France, notamment des critères d’admission de leurs enseignants étrangers, dont turcs.
La coopération franco-turque mise à mal
Pour l’instant, les efforts diplomatiques n’ont rien donné. Certains semblent penser que seule une discussion entre Recep Tayyip Erdogan et Emmanuel Macron pourrait permettre de débloquer la situation pour les enseignants concernés. En attendant, l’université leur proposera à partir de la semaine prochaine de suivre des cours de turc (24 heures par semaine, en plus de leur travail) pour se préparer à un prochain test. Mais l’une comme l’autre des solutions ne serait que partielle et sans doute éphémère. Des enseignants – et les étudiants qui les soutiennent – se demandent si le pouvoir turc ne cherche pas tout simplement à détruire le modèle de coopération intergouvernementale qu’incarne l’université de Galatasaray.
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