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Courrier International, le 21/02/2024
Après avoir essuyé un revers lors de la présidentielle de mai 2023, l’opposition turque se présente aux prochaines municipales, prévues le 31 mars, en position de faiblesse, n’ayant pas réussi à créer un front commun. Du pain bénit pour le parti au pouvoir, l’AKP, qui souhaite remettre la main sur Istanbul et Ankara.
Des affiches électorales du président turc, Recep Tayyip Erdogan, et des drapeaux de son parti, l’AKP, à Istanbul, le 20 février 2024. PHOTO UMIT BEKTAS/REUTERS
Réunie en une vaste coalition allant de l’extrême gauche à une partie de l’extrême droite, l’opposition turque a échoué à défaire le pouvoir ultranationaliste de Recep Tayyip Erdogan lors de l’élection présidentielle de mai 2023. Aujourd’hui désunie, elle pourrait voir lui échapper une partie des mairies qu’elle avait conquises en 2019. Les élections municipales du 31 mars s’annoncent en effet très disputées, en particulier concernant les métropoles d’Istanbul et d’Ankara, tombées dans l’escarcelle de l’opposition en 2019.
Candidats kurdes à Istanbul
Sans être officiellement allié à l’opposition, le parti prokurde, le DEM [ancien HDP, récemment rebaptisé face à des risques d’interdiction, comme le font régulièrement les partis kurdes depuis les années 1990], se contentait généralement de présenter ses candidats dans ses bastions de l’est du pays et de soutenir tacitement le candidat d’opposition dans les grandes villes de l’Ouest en ne lui opposant pas de rival.
Hostile au maire CHP d’Ankara, dont les Kurdes peinent à oublier le passé de militant d’extrême droite, le DEM a fait planer le doute jusqu’au dernier moment concernant son possible soutien à Ekrem Imamoglu, le maire d’Istanbul. Mais le mardi 20 février, à l’heure limite du dépôt des candidatures, le parti a fait savoir qu’il présenterait ses propres cocandidats, proposant comme il le fait systématiquement un tandem formé d’un homme et d’une femme, rapporte le quotidien Sözcü.
La partie n’est pas jouée pour Erdogan
Face à ces divisions, le ton est à un triomphalisme parfois un peu outrancier dans le camp du pouvoir. Ainsi de cet éditorialiste du quotidien progouvernemental Hürriyet [ancien journal d’opposition, racheté en 2018 par un homme d’affaires proche du pouvoir], qui s’imagine déjà conquérir Izmir, la troisième ville du pays, historiquement très libérale et laïque, ce qui lui vaut dans le pays le surnom d’“Izmir l’infidèle” :
“Le CHP s’est trop longtemps reposé sur ses lauriers en se contentant de jouer sur la peur de l’AKP [le parti d’Erdogan]. Cette fois, cela pourrait lui coûter cher.”
Mais le pouvoir doit lui aussi compter avec une certaine désunion dans ses rangs. Le parti islamiste du YRP, avec lequel il avait fait alliance pour la présidentielle, se sent pousser des ailes. Mécontent des quelques sièges de seconde main que lui réservait Erdogan, il a décidé de faire cavalier seul, quitte à faire gagner l’opposition. “Nous ne sommes pas la roue de secours de l’AKP, nous allons présenter nos listes”, a ainsi affirmé son dirigeant dans une interview au journaliste Murat Yetkin, estimant que, “à Istanbul et Ankara, les candidats de l’opposition sont bien placés pour l’emporter à nouveau”.
Dans la ville d’Antakya, décimée par le séisme de février 2023, le CHP a fait le choix, malgré les oppositions locales, de représenter le maire actuel, Lütfü Savas, pourtant jugé en partie responsable du terrible bilan humain de la catastrophe et copieusement hué lors des récentes commémorations.
6 Şubat depremlerinin yıl dönümünde anma törenleri düzenlendi
➤ Anma törenlerine katılan Fahrettin Koca, Özgür Özel ve Lütfü Savaş‘a tepki gösterildi pic.twitter.com/s21cpGoxAP
— Diken (@DikenComTr) February 6, 2024
Le parti au pouvoir, lui aussi conspué pour sa gestion du tremblement de terre, entend jouer sur ces failles pour reprendre cette ville symbolique. “Si le pouvoir central et les institutions locales ne se donnent pas la main, ne se soutiennent pas mutuellement, alors rien de bon ne peut arriver à une ville. Regardez l’exemple de cette pauvre Antakya”, a ainsi déclaré le président turc.
Des propos jugés scandaleux, que l’hebdomadaire satirique Leman a choisi de tourner en dérision en une de son édition du 20 février.
“Chuchote-moi quelque chose de sale”, demande ainsi une femme à son partenaire, qui lui récite alors la tirade d’Erdogan. Ce à quoi elle répond : “Ah non, là tu vas trop loin !”
Courrier international
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