Depuis la parution, mi-janvier 2024, d’articles l’accusant d’avoir laissé son père «s’installer» au siège de la Banque centrale turque et y prendre des décisions en toute illégalité, Hafize Gaye Erkan savait que ses jours à la tête de l’institution étaient comptés.Certes, Recep Tayyip Erdogan l’avait soutenue, dénonçant des «commérages grotesques» visant selon lui à «perturber la stabilité» de l’économie turque. Mais, à l’approche des municipales du 31 mars, le président veut éviter les polémiques et ne s’entourer que de personnalités en lesquelles il a toute confiance.