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La Nouvelle Republique, le 27/05/2023
Recep Tayyip Erdogan a été contraint à un second tour. Il sera opposé à Kemal Kiliçdaroglu. © (Photo AFP)
Pour la première fois, le président turc Recep Tayyip Erdogan a été poussé à un second tour. Il est opposé, dimanche 28 mai, à Kemal Kiliçdaroglu, un social-démocrate de 74 ans.
Réélu pour un deuxième mandat lors des élections anticipées du 24 juin 2018, Recep Tayyip Erdogan, 69 ans, est à la tête de la Turquie depuis vingt ans.
Premier ministre à partir de mars 2003, il est devenu le premier président turc élu au suffrage universel en 2014. Mais c’est la première fois, aussi, qu’il est poussé à un second tour lors d’une élection présidentielle.
Artisan du renouveau économique du pays tout autant que de son retour au premier plan sur la scène diplomatique internationale, Recep Tayyip Erdogan est affaibli par un revers de fortune aggravé par la crise liée au Covid-19 ou la guerre en Ukraine.
L’inflation est galopante dans le pays, rapporte notamment Le Monde. Le prix au kilo de l’oignon, élément central de la cuisine turque, a été multiplié par six en 2022. Sur un an, d’avril 2022 à avril 2023, les prix dans l’alimentation ont augmenté de 44 % rappelle aussi le quotidien du soir.
Le soutien du candidat ultranationaliste Sinan Ogan
Au premier tour, dimanche 14 mai, Recep Tayyip Erdogan a récolté 49,52 % des suffrages. Il compte 2,5 millions de voix d’avance sur le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans (44,9 % des électeurs se sont déplacés). Le second tour, dimanche 28 mai, oppose donc ces deux candidats.
L’ultranationaliste Sinan Ogan a annoncé lundi 22 mai qu’il soutiendra le président sortant. Fort de 5,2 % des voix, le quinquagénaire de haute taille, dissident du parti d’extrême droite MHP, était courtisé par les deux finalistes de l’élection.
Reste à savoir vers quel candidat se porteront en majorité les 2,8 millions de suffrages rassemblés par Sinan Ogan, dont une partie de l’électorat entendait tourner le dos à Recep Tayyip Erdogan.
Un opposant soutenu par six mouvements
Après de longues tractations, Kemal Kiliçdaroglu, leader du parti républicain du peuple (CHP) avait réussi à se faire désigner candidat par une coalition de six mouvements allant de la gauche à la droite nationaliste.
Opposant d’Erdogan depuis une dizaine d’années, notamment lors des référendums sur la réforme constitutionnelle du pays, il ne s’est jamais imposé face à lui. En plus des critiques sur sa stature de chef d’État ou son manque de charisme, les électeurs conservateurs lui reprochent aussi d’être issu de la majorité alévie, une branche hétérodoxe de l’islam.
Député de la grande Assemblée nationale de Turquie depuis 2002 et président général du Parti républicain du peuple depuis 2010, Kemal Kiliçdaroglu est un politique aguerri et a été l’architecte de la conquête électorale des villes d’Istanbul et Ankara.
Une campagne très à droite
« L’élection est marquée par un retour du nationalisme, qui a infusé toutes les alliances », a expliqué sur France Inter au lendemain du premier tour Dorothée Schmid, chercheuse, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l’Ifri (Institut français des relations internationales). « Partout dans les coalitions, on a des partis nationalistes, à l’exception de la coalition de gauche. C’est devenu un fonds de commerce parfaitement admis par tous les partis politiques » a-t-elle expliqué.
Au tournant du second tour, Kemal Kiliçdaroglu a même surpris par un virage nationaliste très marqué. Dans une déclaration, jeudi 18 mai, il a promis de « renvoyer tous les réfugiés chez eux dès (son) arrivée au pouvoir ». Il avait déjà affirmé vouloir renvoyer les 3,7 millions de Syriens chez eux « dans les deux ans », en cas de victoire.
Et alors qu’il avait reçu le soutien franc de la formation prokurde HDP dont l’un des chefs, Selahattin Demirtas, est emprisonné depuis 2016, le candidat a également riposté aux accusations de « terrorisme » formulées par le camp Erdogan contre ce parti.
Le tournant de la tentative de coup d’État de 2016
> Une tentative de coup d’État a eu lieu le 15 juillet 2016 en Turquie. L’état d’urgence a été instauré par Recep Tayyip Erdogan et finalement levé le 19 juillet 2018. Mais il marque le virage autoritaire du président turc.> D’importantes purges, au sein de l’appareil d’État et dans les institutions publiques, ont eu lieu. La confrérie fondée par Fethullah Gülen, accusée d’avoir fomenté le putsch, a d’abord été ciblée. La société civile, en particulier le milieu universitaire, les médias, les militants des droits de l’Homme, mais aussi les secteurs économiques, ont été visés.
En mars 2018, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, soulignait dans un rapport le nombre « ahurissant » de près de 160.000 personnes arrêtées entre la tentative de coup d’État et la fin de l’année 2017. Il note aussi que 152.000 fonctionnaires ont été renvoyés, « dont beaucoup de manière arbitraire ». Des enseignants, juges et avocats ont été renvoyés ou poursuivis.
> Environ 300 journalistes ont été arrêtés au motif que leurs publications contenaient « des sentiments d’apologie au terrorisme » ou d’autres « infractions verbales » ou « d’appartenance » à des organisations terroristes.
Plusieurs organismes internationaux, dont la Commission européenne et la Commission de Venise, ainsi que des ONG ont alerté sur la situation dégradée des droits de l’Homme en Turquie.
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