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RFI, le 03/02/2020
Par Anne Andlauer
Bonjour l’europe
En Turquie, en ce début de mois de février, de nombreuses familles se demandent comment elles vont faire pour payer leurs factures, à commencer par leur facture de gaz naturel. Dans les grandes villes, les habitants se chauffent de plus en plus au gaz… Mais ce gaz est importé de l’étranger et il coûte de plus en plus cher aux Turcs, qui n’hésitent pas à le faire savoir sur les réseaux sociaux.
Ces deux dernières années, le prix du gaz pour les particuliers a augmenté à cinq reprises.
Cela représente une hausse des tarifs de 60% entre décembre 2017 et décembre 2019 ! Les autorités annoncent en général ces hausses au milieu de la nuit, dans l’espoir de contenir le mécontentement populaire.
Évidemment, à la fin du mois et en particulier de ces mois d’hiver, les Turcs découvrent avec colère ce qu’ils vont devoir payer pour avoir chauffé leur maison. Des factures d’un montant équivalent à 60, 90, jusqu’à 140 euros par mois… Cela représente un budget énorme pour les familles : le salaire minimum ne dépasse pas 350 euros nets, et au moins 40% des salariés turcs sont payés au salaire minimum. Résultat : sur les réseaux sociaux, ils sont de plus en plus nombreux à publier la photo de leur facture de gaz, souvent juxtaposée à une photo de la même facture un an plus tôt.
Un rééchelonnement des factures pour alléger la colère
La situation est telle que la régie du gaz d’Istanbul, IGDAS, où vivent 15 millions de Turcs, a proposé aux consommateurs d’échelonner leurs paiements. Mi-janvier, la compagnie a publié un communiqué sur son site internet – communiqué qui continue d’ailleurs d’occuper la moitié de sa page d’accueil- expliquant avoir signé des accords avec 13 banques pour permettre aux Stambouliotes de payer leurs factures en plusieurs fois sans frais. Mais pour beaucoup de Turcs, qui croulent déjà sous les remboursements de crédits et qui ont été durement touchés ces dernières années par une inflation élevée, ce n’est qu’une maigre consolation.
Les médias d’opposition publient des témoignages de consommateurs qui confient couper le chauffage ou le baisser au minimum pour faire des économies. Et de fait, la consommation diminue… Dans tous les 39 arrondissements d’Istanbul sauf un, les particuliers ont consommé moins de gaz naturel en 2019 qu’en 2018. Et cette tendance se vérifie à l’échelle nationale, puisque la consommation des ménages a baissé de 17% entre octobre 2018 et octobre 2019.
Comment expliquer une telle hausse des tarifs ?
Le gaz que consomment les Turcs est importé. Et ce gaz, la Turquie le paye très cher, plus du double des prix négociés par les États européens.
Il y a plusieurs raisons à cela… D’abord, contrairement à d’autres pays, la Turquie signe avec ses fournisseurs des contrats à long terme, et la quasi-totalité de ces contrats indexent le prix du gaz sur celui du pétrole. Ensuite, la Turquie n’a que très peu diversifié ses sources d’approvisionnement puisque quasiment la moitié de son gaz provient directement de Russie. Ankara n’a donc qu’une très faible marge de négociation face à ses fournisseurs, notamment Moscou. Enfin, les prix des produits importés varient en fonction du cours de la monnaie. Et la monnaie turque, la livre, a dégringolé ces dernières années, perdant par exemple 66% de sa valeur entre décembre 2017 et décembre 2019.
Le mois dernier, le ministre de l’Économie – qui est aussi le gendre du président Erdogan – a promis que les prix du gaz baisseraient d’ici la fin de l’année. Mais les experts sont sceptiques, et les Turcs attendent avec impatience le retour des beaux jours, synonyme de factures de gaz allégées.
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