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Le Figaro, le 15/09/2017Â
Par Delphine Minoui , notre correspondante à Istanbul
ANALYSE –
L’achat par la Turquie de missiles russes s’inscrit dans un contexte de tensions avec ses interlocuteurs occidentaux et révèle une volonté du président turc de diversifier ses partenaires.
Faut-il s’inquiéter du rapprochement turco-russe? Finalisé ce mercredi, le contrat d’achat de systèmes de défense antiaérienne S400 russes par Ankara n’est pas passé inaperçu. À Washington, le Pentagone a rappelé sans détour qu’«il est généralement plus judicieux pour les Alliés d’acheter du matériel interopérable de l’Otan». Derrière cette réaction se cachent de vives préoccupations politiques à l’heure où la Turquie, un des piliers de l’Alliance atlantique, entretient des relations de plus en plus tendues avec les États-Unis et l’Europe. Fidèle à ses diatribes enflammées, le président turc défend ses choix. «Ils sont devenus fous à cause de l’accord sur les S400. Qu’aurions-nous dû faire: vous attendre? Nous prenons toutes les mesures nécessaires sur le front de la sécurité», a ainsi tranché Recep Tayyip Erdogan lors d’un discours à Ankara.
Le pied de nez à l’Occident est évident. De nombreux différends opposent Ankara à ses interlocuteurs occidentaux. À commencer par la question du soutien de Washington aux rebelles kurdes syriens des Unités de protection du peuple (YPG), qu’Ankara considère comme une extension du PKK. Ou encore l’épineux dossier des violations des droits de l’homme depuis le début de la vague de purge amorcée après le coup d’État raté du 15 juillet 2016. Quant au processus d’adhésion à  l’UE, il semble de plus en plus compromis par une Allemagne remontée contre l’incarcération de certains de ses ressortissants en Turquie et l’ingérence d’Ankara dans sa campagne électorale.
Mais ce «deal» militaire turco-russe relève aussi de considérations stratégiques. Pour ces deux pays, c’est un moyen d’enterrer leur grave crise diplomatique, deux ans après l’abattement par la chasse turque d’un bombardier russe en mission dans le nord-ouest de la Syrie. À l’époque, l’incident avait provoqué l’ire de Moscou et débouché sur des sanctions économiques, douloureuses pour la Turquie. D’aucuns rappellent également les préoccupations sécuritaires qui ont motivé le choix d’Ankara. «Au vu de l’insécurité qui prévaut au Moyen-Orient et des menaces environnantes, dont celle du PKK, la Turquie a jugé qu’il était urgent de s’équiper au plus vite d’un système de défense. Or les autres pays concertés n’ont pas été en mesure de faire une offre à la hauteur de celle de Moscou», estime Murat Yesiltas, expert en questions sécuritaires.
«Une volonté de diversification plus qu’une envie de se couper de l’Occident»Â
Entamées à la fin des années 1990, les prospections d’Ankara pour l’acquisition d’un système de défense antiaérienne se sont accélérées depuis 2006. Après avoir consulté des compagnies américaines, européenne et également chinoise, Ankara a fini par se tourner vers la Russie. Après de longues négociations, la Turquie vient de verser son premier acompte et Moscou se prépare aux livraisons. «Les motivations sont avant-tout techniques et économiques», précise Murat Yesiltas. Balayant d’un revers de la main les craintes d’un éloignement de l’Otan, il y voit «une volonté de diversification plus qu’une envie de se couper de l’Occident». Une analyse à  laquelle la France semble vouloir adhérer. «L’achat de ces équipements militaires par la Turquie relève d’un choix souverain qu’il n’appartient pas aux membres de l’Alliance atlantique de commenter», a ainsi déclaré un représentant du ministère français des Affaires étrangères.
C’est que, du point de vue de la diplomatie française, la Turquie demeure un partenaire, certes compliqué, mais incontournable dans la région. Interviewé le 7 septembre par un quotidien grec, le président Emmanuel Macron a signifié qu’il voulait «éviter les ruptures» avec la République turque, «un partenaire essentiel dans de nombreuses crises que nous affrontons ensemble, je pense au défi migratoire ou à la menace terroriste, notamment», tout en condamnant les «dérives préoccupantes» du pays. La visite, ces jeudi et vendredi, du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à Ankara confirme cette approche pragmatique. Si le dossier syrien, la lutte contre le terrorisme et la libération du jeune journaliste français Loup Bureau, emprisonné en Turquie, ont fait partie des sujets chauds, la question d’un partenariat turco-européen sur un projet de système de défense antiaérien devait également être évoquée.
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