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Le Temps, le 20/04/2017
Anne Andlauer, Istanbul
Le principal parti d’opposition turc, le CHP social-démocrate, réclame l’annulation du référendum du 16 avril sur le régime présidentiel. A l’entendre, cette consultation remportée par le pouvoir est entachée d’irrégularités. Interview de son chef de groupe au parlement, Engin Altay
Le Temps: Vous avez demandé l’annulation du référendum, une requête refusée par le Haut Conseil électoral (YSK). Quelles étaient vos objections?
Engin Altay: Une heure avant la fin du vote, le YSK a violé la loi électorale et sa propre jurisprudence en déclarant valides les bulletins non marqués de son sceau officiel. Or on sait que, dès le début de la matinée, de nombreuses plaintes parvenant de bureaux situés dans toute la Turquie signalaient un stock insuffisant de bulletins par rapport au nombre d’inscrits. C’est un signe clair que des bulletins en faveur du oui ont pu être préparés à l’avance. A tout le moins, cela suffit amplement pour contester la légitimité du scrutin. Nous avons réclamé un nouveau vote et non un simple recomptage. Mais le YSK, sous pression du pouvoir politique alors qu’il est censé être une instance juridique indépendante, nous a déboutés en 24 heures.
Le président du YSK a évoqué des «erreurs» pour expliquer ces bulletins non estampillés. Vous pensez au contraire qu’il s’agit d’actes volontaires?
Oui. On peut aussi imaginer que le pouvoir avait prévu ces manipulations pour pouvoir contester le scrutin si le non l’avait emporté [les sondages annonçaient des résultats très serrés, NDLR]. Cela lui aurait servi de prétexte pour réclamer une annulation. C’est un doute sérieux. Quelle que soit l’explication de cette situation inédite en Turquie, ce référendum est vidé de toute légitimité. La décision du YSK est sans appel mais nous allons utiliser toutes les voies juridiques pour faire annuler ce scrutin, du Conseil constitutionnel à la Cour européenne des droits de l’homme. Nous préciserons ces étapes dans les prochains jours.
Combien de bulletins sont-ils concernés?
Il est impossible de le savoir, mais les plaintes ont été très nombreuses et elles émanaient de tout le territoire. Un recomptage des voix ne nous donnerait pas la réponse car, dans certains bureaux, des responsables ont estampillé les bulletins après le dépouillement. Nous avons des vidéos le prouvant. Mon parti ne reconnaîtra jamais ce référendum.
Qu’entendez-vous par là ?
Si le vote n’est pas répété, les résultats resteront biaisés et illégitimes, d’autant plus qu’ils sont très serrés [51,4% pour le oui contre 48,6 pour le non, selon les estimations non encore officielles, NDLR]. Cela signifie que la nouvelle Constitution issue de ce référendum sera illégitime, pour nous comme pour les électeurs. Prenez l’exemple de la Constitution issue du coup d’Etat militaire du 12 septembre 1980. Elle avait été approuvée par référendum à 91%, elle est entrée en vigueur mais elle n’a jamais été légitime. Politiquement, moralement, le régime présidentiel issu du référendum du 16 avril ne sera jamais légitime, comme toutes les décisions, décrets et lois d’application pris en vertu de cette nouvelle Constitution.
Depuis dimanche, chaque soir, des milliers de manifestants contestent dans la rue le résultat du vote. Appelez-vous vos partisans à les rejoindre?
Nous n’avons pas lancé d’appel en ce sens. Mais nous soutenons le droit des citoyens à protester partout en Turquie et nous attendons qu’ils en fassent usage, tant que les manifestations restent pacifiques.
Votre parti a mené la campagne du non mais d’autres partis (HDP pro kurde, ultranationalistes…) y ont également contribué. Pourriez-vous envisager une action politique commune?
D’autres partis ont déposé, au niveau local, des contestations au YSK. Des consultations politiques [au sein de l’opposition] sont en effet envisageables.
C’est la première fois en Turquie que des résultats électoraux sont ainsi contestés. Qu’est-ce que cela nous dit de l’état du pays et de ses institutions?
Cela expose avant tout la politisation de notre justice, puisque la plus haute autorité électorale est incapable de résister au bâton du pouvoir. Cela montre aussi à quel point la Turquie est loin des standards démocratiques qu’elle prétend incarner ou viser. Qu’ils aient voté oui ou non, nos citoyens ne sont plus assurés de voir leur suffrage respecté.
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