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Ouest-France, le 11/02/2017
Comme chaque année depuis 18 ans, les partisans kurdes du chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, se sont rassemblés à Strasbourg pour réclamer sa libération. Ils étaient entre 12 000 et 15 000 personnes selon la police.
Environ 15 000 personnes ont participé samedi à Strasbourg au grand rassemblement annuel organisé par les Kurdes d’Europe pour réclamer un statut pour le Kurdistan, et la libération de leur leader historique Abdullah Öcalan.
Parmi les 12 000 à 15 000 manifestants selon la police, 15 000 à 17 000 personnes selon les organisateurs, il y avait beaucoup de Kurdes venus d’Allemagne, quelques-uns du Luxembourg ou de Belgique.
« Un peuple sans État »
« Je suis diplomate d’un peuple sans État », ironise dans le cortège Beriwan, interprète, militante pour la libération du fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement interdit en Turquie et classé « terroriste » par l’Union européenne et les États-Unis. Mais pour Beriwan, qui a quitté son pays à l’âge de 3 ans, Abdullah Öcalan, condamné à mort en 1999, peine commuée ensuite en prison à vie, est uniquement « l’architecte d’un projet politique porteur d’espoirs de paix pour le Moyen-Orient ».
« Il y a moins de monde que d’habitude », concède Murat, quadragénaire venu de Belgique. Il avait 4 ans quand, en 1974, il a quitté la Turquie avec son père, parti travailler dans les mines de charbon belges. Sa famille est originaire de la province d’Igdir, près du mont Ararat, mais il n’y a « plus personne » là-bas. « La situation est devenue impossible », affirme son ami, Hashim, arrivé en 1961 en Belgique.
Le choix de Strasbourg
« Strasbourg, c’est le centre de l’Europe, la ville du Conseil de l’Europe, du Parlement européen, de la Cour européenne des droits de l’Homme », a souligné Mirtaza, 60 ans, venu de Nancy, pour justifier le choix de la capitale alsacienne pour ce grand rassemblement.
« Ils ne pourraient pas manifester en Allemagne, parce que le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) est considéré comme une organisation terroriste dans tous les pays de l’Union européenne », mais « la France observe une forme de tolérance pour permettre ce rassemblement », ont expliqué les autorités françaises.
Le consul général de Turquie à Strasbourg avait toutefois demandé l’annulation du rassemblement, dénoncé comme une manifestation de soutien à une organisation terroriste.
Des rassemblements depuis 18 ans
Chaque année depuis 18 ans, les Kurdes d’Europe se réunissent à Strasbourg pour réclamer un statut pour le Kurdistan, et la libération de leur leader historique Abdullah Öcalan. Capturé le 15 février 1999 à Nairobi, il avait été remis aux autorités turques. Condamné à mort, sa peine a été commuée en 2002 en réclusion à perpétuité sur l’île turque d’Imrali.
La marche des Kurdes a emprunté une série de boulevards à la périphérie de Strasbourg au départ de la gare. La manifestation s’est dispersée vers 13 h 30.
De grands moyens avaient été déployés pour l’encadrer en raison du regain de tension en Turquie entre le pouvoir et le PKK. Toutes les rues débouchant sur le parcours avaient été barrées par des camions-bennes, dispositif mis en place depuis l’attentat du 14 juillet à Nice pour empêcher toute attaque au moyen d’un véhicule.
Plusieurs unités de gendarmes avaient en outre été déployées. La communauté kurde avait organisé un imposant service d’ordre et les bagages étaient fouillés. Un groupe de sympathisants non-kurdes avait pris la tête du cortège portant un portrait d’Abdullah Öcalan.
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