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Courrier international, le 09/08/2022
La visite du président Recep Tayyip Erdogan, lundi 8 août, dans un lieu de culte alévi a été vivement critiquée par des membres de cette minorité, objet de trois agressions en août. Ils reprochent à l’État turc de les discriminer et de chercher à terroriser certaines figures clés de l’opposition. Le tout à dix mois de l’élection présidentielle.
Une femme pleure lors d’une marche, le 2 juillet 2018, pour célébrer le 25e anniversaire d’une attaque perpétrée contre la minorité religieuse alévie dans la ville de Sivas en 1993. PHOTO HUSNU UMIT AVCI/AFP
Début août, des agressions et dégradations commises contre trois lieux de culte alévis dans la capitale, Ankara, avaient ému une partie de l’opinion publique et entraîné une arrestation. Quelques jours plus tard, Selami Saritas, un responsable associatif et religieux alévi d’Istanbul, était agressé devant son domicile, au retour d’une rupture du jeûne traditionnel du mois de mouharram [fêté par les musulmans chiites et les alévis, qui commémorent la bataille de Kerbala, en 680, et la mort d’Hussein, petit-fils du prophète Mahomet].
“Il s’agit selon nous […] de provocations. Nous traversons une période difficile mais nous ne devons pas tomber dans le piège”, a déploré Baki Dogan, président de la fédération des alévis de Turquie, rapporte le quotidien Milliyet.
Cette minorité religieuse hétérodoxe [fortement inspirée par le chiisme mais qui emprunte également des éléments chamaniques ou encore zoroastriens] représente 15 à 20 % de la population turque. Victimes de discriminations et d’attaques meurtrières à répétition, certaines relativement récentes dans l’histoire [à Maras en 1973, Sivas en 1993 et Gazi à Istanbul en 1995], ses membres, surreprésentés dans les partis de gauche, s’inquiètent d’être victimes de la tension grandissante que traverse le pays à l’approche de l’élection présidentielle de juin 2023.
Candidat alévi à la présidentielle
Ces craintes sont attisées par la candidature officielle à la présidentielle de Kemal Kilicdaroglu, président du parti kémaliste CHP, et lui-même alévi. Il représente l’opposition de six partis au pouvoir islamo-nationaliste de Recep Tayyip Erdogan.
“Ce type d’attaque reste en général impunie, ouvrant la voie à de nouvelles agressions”, a dénoncé Ali Kenanoglu, député du parti de gauche prokurde HDP et dede alévi (équivalent d’un imam ou d’un prêtre), rapporte le média en ligne Gazete Duvar.
L’élu regrette également que ses questions adressées précédemment, lors des travaux parlementaires, au ministre de l’Intérieur concernant 39 attaques contre des lieux de culte alévis soient restées sans réponses.
Une religion non reconnue officiellement
La presse progouvernementale, elle, accuse l’opposition d’instrumentaliser cette question. “ils se posent en défenseurs des droits des alévis, mais en réalité ils font tout pour diviser, polariser. […] Ce sont des parasites dont les alévis devraient se débarrasser”, critique un éditorial du quotidien Sabah.
Fait rare, le président Erdogan s’est rendu lundi 8 août dans une cemevi, un lieu de culte alévi [sa troisième visite dans un tel lieu en vingt ans de pouvoir], malgré l’opposition d’une partie du conseil d’administration du lieu et de la majorité des associations alévies.
Elles reprochent notamment au pouvoir de persister à refuser de reconnaître les cemevi comme des lieux de culte et donc à les financer, alors qu’il finance les mosquées et verse les salaires de 138 000 fonctionnaires religieux, tous musulmans sunnites.
“Ils construisent des mosquées dans nos villages pour tenter de les convertir, baptisent leurs grands ponts et tunnels du nom des personnages historiques qui nous ont massacrés puis viennent en visite dans nos cemevi, quelle hypocrisie”, ont dénoncé plusieurs associations alévies, souligne le quotidien Evrensel.
En janvier 2020, la nouvelle municipalité d’Istanbul, fraîchement conquise par l’opposition avait tenté de reconnaître les cemevi, mais la proposition avait été rejetée par les élus du parti au pouvoir, l’AKP, et son allié d’extrême droite, le MHP.
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