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Courrier International, le 22/10/2021
La Turquie multiplie ces dernières semaines les opérations policières contre des services de renseignements étrangers – russes, iraniens, israéliens – accusés d’espionnage, mais aussi parfois de tentatives d’enlèvement ou d’assassinat contre leurs opposants.
Véritable “nid d’espions” à l’époque de la guerre froide, Istanbul a vu se croiser, s’observer et s’affronter des agents du monde entier. En raison de sa position stratégique, à cheval entre l’Europe, le Caucase et le Moyen-Orient, et des tensions qui agitent la région, la Turquie est redevenue un terrain de prédilection pour les hommes de l’ombre.
Le 24 septembre dernier, rapporte le quotidien Sözcü, la police turque et les services de renseignements ont ainsi démantelé, à Van, dans le nord-est du pays, une cellule de huit personnes travaillant pour les services secrets iraniens.
Constitué de deux ressortissants iraniens et de six complices turcs, le réseau projetait l’enlèvement d’un opposant, ancien militaire iranien, et de son épouse, réfugiée avec lui en Turquie. Deux membres du groupe, l’un turc, l’autre iranien, ont même été interceptés alors qu’ils se rendaient au domicile de l’opposant, une opération filmée et diffusée par l’agence de presse officielle Anadolu. Depuis huit mois, les espions présumés étaient suivis par les équipes du MIT, les services secrets turcs. Une institution puissante et opaque, à la fois service de renseignement extérieur, de contre-espionnage et police politique redoutée, qui veille jalousement sur son territoire et n’hésite pas à intervenir contre les services étrangers concurrents lorsqu’ils dépassent certaines limites, ou pour envoyer un message.
Payés en bitcoin
Peu après l’Iran, c’était au tour de son ennemi juré, le Mossad israélien, de se retrouver dans le collimateur du MIT, le 7 octobre. “Une équipe de 200 membres du MIT travaillait depuis un an sur ce réseau d’agents du Mossad, disséminés dans quatre villes en cinq cellules de trois personnes chacune”, annonce en exclusivité le quotidien Sabah. “Ces agents, tous d’origine arabe, utilisaient notamment des téléphones publics et passaient des appels depuis les boutiques de téléphonie à leur officier traitant, mais se servaient aussi d’applications cryptées sur Internet […] ; pour ne pas attirer l’attention, les rencontres avec leurs responsables n’avaient pas lieu en Israël, mais dans d’autres pays, notamment en Croatie et au Kenya”, rapporte le quotidien.
Rémunérées pour leurs services en bitcoin par un système leur permettant de retirer de l’argent chez des commerçants, les personnes détenues recueillaient notamment des informations sur les étudiants palestiniens et d’autres étudiants étrangers en Turquie, en particulier ceux qui étaient susceptibles d’acquérir des connaissances utilisables dans l’industrie de la défense, explique Sabah.
Et la chasse aux barbouzes ne semble pas connaître de fin en ce mois d’automne : le lendemain du coup de filet contre les présumés informateurs du Mossad, dans la nuit du 8 octobre, à Istanbul et à Ankara, c’était cette fois la Russie qui se trouvait pointée du doigt : “Six personnes arrêtées pour des accusations d’espionnage et de préparation d’une action armée”, rapporte Hürriyet. D’après le quotidien, les six individus, d’origine russe, ukrainienne et ouzbèke, sont suspectés d’avoir planifié l’assassinat d’opposants tchétchènes sur le sol turc et avaient acquis des armes dans ce but. Ils ont été placés en détention après un passage devant le juge, accusés “d’espionnage politique et militaire”, ce que le Code pénal punit d’une peine de quinze à vingt ans de prison, souligne le journal.
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