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Le Monde, le 09/10/2017
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
La Turquie a annoncé, dimanche, qu’elle cessait de délivrer des visas à des Américains, hors visas d’immigration, après une décision similaire prise par Washington.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, le 8 octobre. AP
La monnaie et la Bourse ont chuté à Istanbul, lundi 9 octobre, après l’annonce par les Etats-Unis et la Turquie d’une suspension réciproque des délivrances de visas, une nouvelle épreuve de force qui dégrade encore la relation entre les deux alliés de l’OTAN.
La crise a commencé dimanche 8 octobre, lorsque les Etats-Unis ont annoncé suspendre la délivrance des visas par leurs missions diplomatiques en Turquie, hormis les visas d’immigration. La mesure a été prise pour protester contre l’arrestation de Metin Topuz, un employé turc du consulat américain à Istanbul, inculpé par la justice turque, mercredi 4 octobre, pour « espionnage » et appartenance au mouvement « terroriste » de Fethullah Gülen, un imam exilé aux Etats-Unis décrit par les autorités turques comme le cerveau de la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016.
Une accusation « dénuée de fondement », selon les Etats-Unis, une initiative qui ressemble davantage à  « la poursuite d’une vengeance plutôt qu’à une quête de justice », a déploré John Bass, l’ambassadeur américain en Turquie.
En riposte aux restrictions américaines, la Turquie a suspendu à son tour la délivrance des visas pour les ressortissants américains, ce qui a contribué à enflammer le marché local. Lundi matin, la livre turque a perdu 2,5 % contre le dollar et presque 7 % contre l’euro, tandis que la Bourse baissait de 4 %. Turkish Airlines, la compagnie nationale, n’a pas été épargnée par la tourmente, perdant 8 % à l’ouverture de la Bourse.
« Le pilier de la stabilité globale et régionale »
La principale organisation patronale de Turquie, la Tüsiad, a jugé lundi que la crise des visas ne pouvait que nuire aux relations « économiques, sociales, culturelles » entre les deux pays. « La relation bilatérale est importante, elle est le pilier de la stabilité globale et régionale, conformément à l’appartenance à l’OTAN », souligne le patronat turc dans un communiqué publié lundi.
Le ministre turc de la justice, Abdulhamit Gül, a défendu lundi l’arrestation de Metin Topuz, l’employé du consulat. « Nous avons le droit de juger un ressortissant turc pour un crime commis en Turquie. J’espère que les Etats-Unis vont revoir leur décision à la lumière de ce fait », a-t-il déclaré lundi à la chaîne de télévision A Haber. Il a affirmé ne pas être au courant de l’existence d’un second mandat d’arrêt visant un autre employé du consulat américain, évoqué lundi par la chaîne CNN Türk. M. Gül a dit espérer que les Etats-Unis reviendraient sur leur décision.
Lundi matin, le ministère turc des affaires étrangères a convoqué Philip Kosnett, le numéro deux de l’ambassade américaine à Ankara, pour réclamer la levée des restrictions, perçues comme « injustes » envers les ressortissants turcs, et dont Ankara craint qu’elles pourraient servir de prélude à  « une escalade inutile » entre les deux pays.
Cette arrestation fait suite à celle, en mars, d’un employé turc du consulat américain à Adana (sud de la Turquie) qui est accusé d’avoir soutenu le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie). Adana abrite la base aérienne d’Incirlik, où des dizaines de missiles nucléaires américains sont entreposés et d’où décollent les avions de la coalition qui bombardent les djihadistes de l’organisation Etat islamique en Turquie.
« Echanges » de prisonniers
Cette guerre des visas survient sur fond de désaccords permanents entre Ankara et Washington, depuis le coup d’Etat manqué qui a failli faire vaciller le pouvoir du président turc, Recep Tayyip Erdogan. Alors que le putsch raté est abondamment décrit par la presse turque progouvernementale comme ayant été fomenté par Washington, le gouvernement turc est ulcéré par la non prise en considération de sa demande d’extradition de l’imam Gülen.
A maintes reprises ces derniers mois, M. Erdogan a fait miroiter dans ses discours la perspective d’un « échange » de prisonniers entre Washington et Ankara, évoquant le cas du pasteur protestant américain Andrew Brunson, emprisonné depuis dix mois en Turquie, lui aussi pour collusion présumée avec des « terroristes ».
Les « échanges de prisonniers » ont été légalisés par le décret de l’état d’urgence n°694, publié le 25 août au journal officiel, lequel autorise l’extradition de citoyens étrangers ainsi que leur « échange » si celui-ci est demandé par le ministère des affaires étrangères et approuvé par le président.
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