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France Inter / Radio France, le 12/05/2023
Par La rédaction numérique de France Inter, AFP
Le président sortant Erdogan lors d’un meeting le 11 mai à Ankara, en Turquie.© AFP – TURKISH PRESIDENCY / MURAT CETIN / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY
Dimanche, les turcs sont appelés à voter pour élire leur prochain président. Le sortant Recep Tayyip Erdogan est candidat à une élection qui s’annonce comme la plus ardue pour lui après deux décennies au pouvoir. La fin d’une campagne perturbée par la diffusion de fausses vidéos et de montages.
J-2 avant l’élection présidentielle en Turquie. Après deux décennies au pouvoir, Recep Tayyip Erdogan, candidat à sa réélection, doit répondre d’un bilan plus que jamais contesté. L’économie turque est en lambeaux, sa société très divisée et les libertés publiques particulièrement écornées. S’il a en face plusieurs opposants, Erdogan a finalement un seul véritable adversaire : Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans, candidat d’une alliance de six partis d’opposition qui va de la droite nationaliste à la gauche démocrate, et qui est dominée par le CHP (social-démocrate) fondé par le père de la Turquie moderne, Mustafa Kemal Atatürk.
Des « pirates étrangers » recrutés pour perturber la campagne ?
Ce même Kemal Kilicdaroglu, en bonne posture dans les sondages, affirme que des « pirates étrangers » recrutés par le camp Erdogan préparaient des « deepfakes », vidéos ou sons manipulés grâce à l’intelligence artificielle, afin de le discréditer. Les « deepfakes », ou « hypertrucages », sont des images manipulées de façon numérique qui sont très réalistes.
Il y a une vidéo en particulier qui a fait beaucoup parler. Dimanche dernier, alors en plein meeting, Recep Tayyip Erdogan a diffusé un clip de quatorze secondes, présenté comme la preuve que son principal rival, Kemal Kiliçdaroglu, « avance main dans la main avec le [groupe armé] PKK ». Sur les images, le candidat de l’opposition turque appelle en musique à aller * »*ensemble aux urnes » le 14 mai, aussitôt imité par un cadre du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), organisation qualifiée de terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux.
❌ Murat Karayılan’ın göründüğü video Millet İttifakı’nın resmi kampanya filminde yer almıyor.
Murat Karayılan’ın eski tarihli bir görüntüsü videoya sonradan montajlanmış. 👇 pic.twitter.com/ExihbTqH8B
— Teyit (@teyitorg) May 7, 2023
Mais la vidéo projetée à Istanbul devant une marée de partisans du chef de l’Etat, à sept jours des élections présidentielle et législatives, est un montage. Elle a été trafiquée pour véhiculer de fausses informations. En réalité, deux vidéos ont été mélangés. D’abord une du PKK. Puis une autre, qui est une vidéo de campagne de Kemal Kiliçdaroglu. « Comment une personne assise dans le fauteuil de la présidence peut-elle s’abaisser à cela ? « , a fulminé mardi le candidat.
Un candidat a jeté l’éponge après avoir été la cible de « deepfakes »
Ce même Kemal Kilicdaroglu a accusé jeudi la Russie d’avoir recours à des « deepfakes » dans le cadre de la campagne. Ces accusations interviennent quelques heures après qu’un autre candidat a quitté la course, après avoir été la cible d’une campagne de diffamation et de dénigrement en ligne. Des « deepfakes » montraient notamment des photos de lui truquées en compagnie de femmes ou au volant de voitures de luxe. ll y a également eu une vidéo montrant des ébats sexuels avec son visage pour faire croire qu’il trompe sa femme. Les « deepfakes », ou « hypertrucages », sont des images manipulées qui sont très réalistes.
« Chers amis russes », a posté Kemal Kilicdaroglu sur Twitter, « vous êtes à l’origine des montages, des conspirations, des faux et des enregistrements qui ont été révélés hier dans ce pays ». « Si vous voulez notre amitié après le 15 mai, ne touchez pas à l’Etat turc. Nous sommes toujours en faveur de la coopération et de l’amitié », a-t-il écrit. Les sondages donnent au chef de l’opposition laïque une légère avance sur Erdogan dans le scrutin présidentiel de dimanche.
Il y a une semaine, le président Erdogan avait affirmé, sans lui non plus en apporter la preuve, « qu’une armée de trolls travaille pour Monsieur Kemal » sur les réseaux sociaux. » Vous utilisez le mensonge et la désinformation. Vous songez à des méthodes auxquelles même le Diable n’aurait pas pensé « , a-t-il lancé à la télévision.
La Russie dément toute ingérence
Suite aux propos de Kemal Kilicdaroglu, le Kremlin a « fermement » rejeté vendredi les accusations d’ingérence électorale. « Nous le déclarons officiellement : il ne peut s’agir d’aucune ingérence » russe en Turquie a dit à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Il a également salué la « position très responsable, souveraine et bien réfléchie de la Turquie sur tout un ensemble de problèmes régionaux et internationaux », une position qui « plaît bien » à Moscou, selon lui.
« Nous avons dit à plusieurs reprises et nous insistons sur le fait que la Russie ne s’ingère pas dans les affaires intérieures, ni dans les processus électoraux des autres Etats », a assuré le porte-parole du Kremlin. La Russie est régulièrement accusée par les pays occidentaux d’ingérence électorale, notamment au moyen de campagnes de désinformation. Arrivés au pouvoir au début des années 2000, Recep Tayyip Erdogan et le président russe Vladimir Poutine ont renforcé leurs relations depuis près d’une décennie, notamment sur fond de tensions entre leurs pays et l’Occident. Malgré des intérêts divergents, ils coopèrent sur plusieurs dossiers, comme la Syrie. Le président turc est aussi l’un des rares dirigeants à avoir de bonnes relations à la fois avec Moscou et Kiev malgré le conflit en Ukraine.
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