«Piraterie», «attaque odieuse»: l’Iran et la Turquie réagissent après l’interception du navire humanitaire en direction de Gaza

Le Figaro avec AFP, le 09/06/2025

L’Iran et la Turquie ont réagi après le déroutement du bateau dans lequel se trouvent l’eurodéputée Rima Hassan et la militante suédoise Greta Thunberg.

L’interception du bateau humanitaire en route pour Gaza ce lundi matin par l’armée israélienne ne manque pas de faire réagir. Si la Coalition de la flottille pour la liberté s’est frottée à de multiples échecs ces dernières années en tentant d’outrepasser le blocus maritime mis en place en 2007, ce nouveau déroutement est dénoncé par certains pays.

L’Iran et la Turquie ont réagi après le déroutement du bateau dans lequel se trouvent l’eurodéputée Rima Hassan et la militante suédoise Greta Thunberg.

L’interception du bateau humanitaire en route pour Gaza ce lundi matin par l’armée israélienne ne manque pas de faire réagir. Si la Coalition de la flottille pour la liberté s’est frottée à de multiples échecs ces dernières années en tentant d’outrepasser le blocus maritime mis en place en 2007, ce nouveau déroutement est dénoncé par certains pays.

L’Iran dénonce un acte de «piraterie». «L’attaque contre ce bateau est considérée comme une forme de piraterie au regard du droit international», a condamné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, lors d’un point de presse hebdomadaire, alors que l’arraisonnement du navire humanitaire, dans lequel se trouvent l’eurodéputée Rima Hassan et la militante suédoise Greta Thunberg, s’est déroulé dans les eaux internationales.

 
«Violation flagrante du droit international»

La Turquie a également critiqué Israël ce lundi matin pour avoir dérouté le bateau, qualifiant cela d’«attaque odieuse», selon un communiqué du ministère turc des Affaires étrangères. «L’intervention des forces israéliennes sur le navire Madleen (…) alors qu’il naviguait dans les eaux internationales est une violation flagrante du droit international», a déclaré le ministère.

La France, elle, a de son côté indiqué vouloir «faciliter [le] retour rapide» des six ressortissants français se trouvant à bord du bateau humanitaire Madleen. «Dès l’arraisonnement du navire, nous avons demandé à pouvoir exercer notre protection consulaire à leur égard» et à leur «rendre visite» dès qu’ils auront rejoint le territoire israélien, «en vue de s’assurer de leur situation et de faciliter leur retour rapide en France», a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.

â—Š

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