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Les Echos, le 23/02/2020
Par Yves Bourdillon
Emmanuel Macron, Angela Merkel, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, vont tenir un sommet le 5 mars consacré à la crise humanitaire à Idleb, dans le nord de la Syrie. Il s’agit aussi d’éviter une escalade entre forces russes et turques.
Paris, Berlin, Moscou et Ankara vont se concerter pour tenter de stopper l’escalade en Syrie. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé samedi la tenue d’un sommet le 5 mars avec ses homologues français, Emmanuel Macron, et russe, Vladimir Poutine, ainsi que la chancelière allemande, Angela Merkel, consacré à la crise à Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.
Un drame humanitaire
Les quatre dirigeants ont multiplié les échanges téléphoniques vendredi pour convenir de cette réunion censée mettre fin au drame humanitaire consécutif à l’offensive de l’armée syrienne contre le dernier grand bastion djihadiste dans le pays, ainsi qu’au risque d’affrontement sans précédent entre soldats turcs et russes . Moscou soutient de manière inconditionnelle Damas dont Ankara est l’ennemi. Appuyées par l’aviation russe, les forces syriennes ont tué 17 soldats turcs depuis un mois, dont encore un samedi.
Les dirigeants de l’Union européenne avaient appelé vendredi à la cessation de l’offensive militaire menée depuis deux mois par le régime syrien dans la région syrienne d’Idleb, au nord-ouest du pays, qui a provoqué la fuite de 900.000 personnes, un chiffre sans équivalent depuis le début de la guerre civile en 2011.
« La Russie ne devrait pas permettre au régime (syrien) d’utiliser la lutte contre des groupes terroristes comme excuse pour procéder à de l’épuration ethnique » a souligné Ankara samedi. Moscou, pour sa part, accuse la Turquie de protéger la formation djihadiste Hayat Tahrir al-Sham, dont les chefs sont d’anciens dirigeants de la franchise syrienne d’Al Qaïda. Les deux pays, qui semblaient avoir trouvé un modus vivendi dans le conflit syrien, échangent critiques et menaces depuis dix jours. Moscou a bloqué une résolution appelant à un cessez-le-feu, mercredi, lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, dans une ambiance extravagante avec échanges d’insultes entre diplomates… Les Etats-Unis et les Européens ont pris parti, prudemment, pour la Turquie, au nom de la solidarité au sein de l’Otan et parce que Bachar el-Assad « ne fait pas partie de la solution » à leurs yeux.
Tension sans précédent depuis quatre ans
La prise d’Idleb permettrait à Damas de proclamer sa victoire dans la guerre civile, alors que le régime turc craint que cela ne suscite un flux ingérable de réfugiés sur son territoire, à quelques dizaines de kilomètres de là . La Turquie héberge déjà 3,5 millions de Syriens en raison de la guerre civile déclenchée en 2011. Recep Tayyip Erdogan a donné jusqu’à la fin du mois aux forces de Damas pour stopper leur offensive faute de quoi l’armée turque interviendra. « Nous surgirons dans la nuit, sans crier gare », a-t-il proclamé mercredi. Le dernier incident militaire entre la Turquie et la Russie, lui-même sans précédent depuis quasiment un siècle, avait vu l’aviation turque abattre en 2015 un chasseur russe à la lisière de l’espace aérien syrien. Vladimir Poutine avait pris sur lui de ne pas opérer de représailles.
Si le risque d’une escalade menant à un conflit direct entre la Russie et la Turquie demeure faible, tant les deux parties auraient à y perdre, le régime turc se prépare à l’éventualité de tirs de missiles russes vers son territoire. Il a demandé jeudi soir à Washington le déploiement de missiles antimissiles Patriot, alors qu’elle avait, pied de nez à l’Alliance atlantique, acquis l’an dernier des systèmes S400… russes.
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