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Le Parisien, le 02/03/2021
Par Henri Vernet
Le chef de l’Etat et son homologue turc se sont parlé ce mardi, pour la première fois depuis septembre. Après des mois de tensions, le ton entre Paris et Ankara semble à l’apaisement.
Une visioconférence dans le calme des palais présidentiels plutôt qu’une rencontre physique à l’Elysée ou Ankara qui aurait pu être humiliante ou explosive : Covid oblige, ainsi se sont déroulées les retrouvailles discrètes entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et Emmanuel Macron.
Les deux dirigeants ne s’étaient pas parlé depuis septembre, mais se donnaient indirectement des nouvelles sur un mode peu diplomatique. Erdogan soupçonnant tout haut Macron d’être « un problème » pour la France, doutant de sa « santé mentale » et le taxant « d’islamophobie »; Paris dénonçant vigoureusement les visées expansionnistes turques — des hydrocarbures à Chypre et en Grèce à l’activisme militaire en Libye et au Haut-Karabakh — et multipliant avec ses alliés d’Europe du sud les manÅ“uvres navales dans la région.
Dernier grief en date : la loi contre le séparatisme et la volonté gouvernementale de contrer l’influence de la Turquie sur l’islam en France. Le régime d’Ankara avait appelé au boycott des produits français et privé de permis de travail des enseignants français à l’université Galatasaray d’Istanbul.
Fin janvier, pourtant, Erdogan a changé de ton. « Lui qui jouait le rapport de force permanent s’est soudain fait mielleux », confiait en privé un membre du gouvernement, étonné et méfiant à la fois. Sans doute l’arrivée à la Maison Blanche d’un Biden moins conciliant que Trump et déterminé à reprendre de l’influence dans la région a-t-elle joué.
Des signes d’apaisement sont apparus, comme la reprise des discussions entre Turquie et Grèce, et le retour envisagé à Ankara de l’ambassadeur de France, qui avait été rappelé à Paris au plus fort des tensions. « J’espère maintenant que nous allons obtenir des résultats », avait alors réagi un Macron « très heureux » de ce changement de ton.
«Des rapports conflictuels avec la Turquie seraient insoutenables»
Pourquoi avoir renoué le fil ? Plusieurs raisons à cela, selon le spécialiste des relations internationales Bertrand Badie, professeur à Sciences-po Paris (auteur de « Inter-socialités, le monde n’est plus géopolitique », CNRS éditions). « D’abord, la Turquie est une vraie puissance régionale, elle détient en bonne part les clés du jeu au Moyen-Orient, en Méditerranée orientale et jusqu’en Afrique du nord. Ensuite, Emmanuel Macron a compris que des rapports conflictuels avec elle seraient insoutenables, car elle fait partie de l’Alliance atlantique, qu’il vaut mieux jouer la carte de la négociation que celle de l’affrontement. D’autant que nos partenaires européens, hormis Chypre et la Grèce qui voyaient menacées leurs réserves gazières, n’étaient pas prêts à emboîter le pas de Macron. »
De fait, vis-à -vis du bouillant Erdogan, la position européenne s’exprimait souvent en un duo « good cop, bad cop » (bon flic, méchant flic) incarné par la chancelière Angela Merkel et Emmanuel Macron. Concrètement, les 27 s’accordaient sur des sanctions contre Ankara pour ses forages gaziers invasifs, mais pas plus. En coulisses, relève un diplomate, nombre de capitales de l’UE se montrent d’autant plus conciliants qu’ils craignent de voir Recep Erdogan brandir à nouveau l’épineux dossier des migrants.
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