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France Culture / Radio France, le 29/10/2023
Abdülhamid II, dit le « Sultan rouge », (1842-1918) le dernier monarque de l’Empire ottoman. Portrait dans « La Tribuna » journal italien, novembre 1895. ©Getty – Fototeca Gilardi
Notre visite dominicale dans les archives de l’Ina. Un avant-goût du programme d’archives que nous consacrerons samedi prochain, à l’occasion du centenaire de la création de la république turque, à « la Turquie et ses fantômes ».
Comment est née la République de Turquie ? En 2003, « Les Chemins de la connaissance » proposent une série intitulée « La Turquie entre Orient et Occident ». L’épisode 4, « De l’Empire ottoman à la Turquie », donne la parole à l’historien Yves Ternon qui analyse cette transition au début du 20e siècle.
Avec
En 2003, alors que la Turquie s’apprête à fêter ses 80 ans, l’historien Yves Ternon revient au micro de Catherine Pontimbert sur la difficile transition qui a donné naissance à la République de Turquie en 1923. « De l’Empire ottoman à la Turquie » est le quatrième épisode d’une série en cinq temps, « La Turquie, entre Orient et Occident », pour « Les Chemins de la connaissance ». La Turquie moderne est née en 1923, grâce à Mustafa Kemal Atatürk, sur les ruines de l’Empire ottoman défait après la Première Guerre mondiale et fortement entaché par le génocide arménien.
Du « Sultan rouge » au président Mustafa Kemal Atatürk
Yves Ternon évoque notamment la figure du « Sultan rouge », Abdülhamid II, le dernier monarque de l’Empire ottoman : « Initialement, c’est un réformateur qui rétablit la constitution, puis qui, très rapidement, va détruire tout ce qu’il paraît avoir construit en renversant le grand vizir réformateur Middat. Abdoulhamid va s’avérer être un despote, un véritable tyran qui a peur, qui va se réfugier dans son palais entouré d’espions. Il fait régner dans cet Empire ottoman déjà fragilisé par toutes les guerres du 19e siècle un climat de suspicion, de terreur, qui va précipiter les choses et surtout aggraver la situation à l’intérieur de l’Empire et aux périphéries de l’Empire dans les minorités, qu’elles soient musulmanes ou chrétiennes ».
De l’Empire ottoman à la Turquie : une douloureuse transition
Yves Ternon analyse ensuite la personnalité de Mustafa Kemal : « Le personnage de Mustafa Kemal, quel que soit le jugement qu’on puisse porter sur lui, c’est évidemment pour une nation, une chance d’avoir un personnage de cette dimension. Mustafa Kemal est un militaire, c’est un soldat qui a été assez proche des Jeunes-Turcs et qui a souvent été dans un petit groupuscule à côté (…) c’est le seul à avoir véritablement remporté des victoires dans la guerre, donc c’est un héros. »
L’émission « Le monde insolite » propose en 1974 une thématique sur la Turquie, plus particulièrement sur les réformes initiées par Mustafa Kemal Ataturk président à partir de 1923, alors que la république turque venait d’être proclamée et donnait naissance à la Turquie moderne.
Ce numéro de l’émission « Le monde insolite » diffusé en avril 1974 donne un aperçu des réformes initiées par Mustafa Kemal Ataturk président de la Turquie depuis 1923. Un demi-siècle après la naissance de la République, l’ambassadeur turc auprès de l’Unesco dialogue sur l’antenne de France Culture avec plusieurs étudiants de son pays, établis à Paris. La discussion se concentre sur les enjeux du passage de l’alphabet arabe à l’alphabet latin.
Quand l’alphabet arabe est remplacé par l’alphabet latin
Lorsqu’il devient président de la République de Turquie en 1923, Mustafa Kemal Ataturk s’attèle à une série de réformes : les institutions sont rénovées, le vieil empire ottoman laisse la place à une république. Les femmes obtiennent le droit de vote et l’islam est abandonné en tant que religion d’Etat. Parallèlement l’alphabet arabe est remplacé par l’alphabet latin. Ces réformes doivent arrimer la Turquie à l’Occident qui se confond alors avec la modernité.
Cette émission permet de nommer les zones d’ombre de cette modernisation à marche forcée. Il est fait mention notamment d’un “obscurantisme conscient” des cadres de la jeune république : « Un obscurantisme conscient est entretenu par la république de Mustafa Kemal Ataturk pour effectuer une coupure radicale avec le passé de l’Empire et cela pour fonder la république sur des bases occidentales. »
Un « obscurantisme conscient » entretenu par la république de Mustafa Kemal Ataturk
La révolution que représentait cette occidentalisation était loin d’aller de soi, et année après année, génération après génération, des critiques, des controverses ont commencé à apparaître. Sous prétexte de modernisation, la République turque ne s’est-elle pas engagée dans une voie qui l’a coupée de la plus grande partie de sa culture et de son héritage ?
Retrouvez l’ensemble du programme d’archives « la Turquie et ses fantômes » proposé par Antoine Dhulster.
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