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Courrier International, le 25/11/2024
Au moins dix nourrissons sont morts après avoir été placés, parfois sans motifs, dans des unités de soins intensifs défaillantes gérées par des cliniques privées. Cette affaire, dont le procès a débuté le 18 novembre, soulève la question de la corruption et de la privatisation à grande échelle de la santé publique en Turquie.
CHRIS MCGRATH / Getty Images via AFP
La presse turque l’appelle “le gang des nouveau-nés”. Derrière ce surnom un peu racoleur se trouve un scandale qui bouleverse l’opinion publique. Le procès de 47 personnes arrêtées au mois d’avril, dont 22 comparaissent détenues, s’est ouvert le 18 novembre, largement couvert par les médias du pays. Des hommes d’affaires, docteurs et infirmières y sont jugés, ainsi que des fonctionnaires du centre d’appels d’urgences médicales, le 112, rapporte la BBC Türkçe.
Il est reproché à ces fonctionnaires d’avoir détourné des appels de familles inquiètes pour la santé de leurs nourrissons vers une vingtaine de cliniques privées, dont “le gang” louait à prix d’or les unités de soins intensifs. L’objectif était de remplir ces unités de soins, y compris avec des nourrissons qui ne nécessitaient pas de soins de ce type, afin de facturer à la sécurité sociale l’équivalent de 220 euros par jour et par enfant, indique le média.
“Nous nous faisions passer pour des médecins”
Tout était calculé pour augmenter les coûts de prise en charge, souligne le quotidien Hürriyet, qui cite le témoignage d’Hakan Dogukan Tasçi, un des infirmiers accusés, au premier jour du procès : “Si nous gardions un enfant intubé cinq jours, nous en déclarions dix, parfois nous avons revendu des médicaments remboursés par la Sécurité sociale. […] Les nuits il n’y avait aucun médecin présent, c’étaient les infirmiers qui s’occupaient de tout et nous nous faisions passer pour les médecins auprès des familles.”
Au moins dix nourrissons seraient morts en raison des prises en charge dans des infrastructures non adaptées par des personnels insuffisamment formés, ce qui vaut à certains accusés d’être notamment poursuivis pour homicide.
Marchandisation du secteur de la santé
Au mois d’octobre, dix des cliniques impliquées dans le procès ont été fermées par les autorités, dont une appartenant à Mehmet Müezzinoglu, un ancien ministre de la Santé du président islamo-nationaliste Recep Teyyip Erdogan. Certaines voix critiquent la lenteur des autorités à révoquer les licences des cliniques impliquées.
“Le gang des nouveau-nés : un résumé de la Turquie d’aujourd’hui”, titrait sur sa une le quotidien de gauche Birgün à l’ouverture du procès, déplorant que certaines cliniques mentionnées dans les écoutes judiciaires ne soient pas citées dans les documents du procès et que les patrons de certains établissements ne soient pas inquiétés.
Explosion du nombre de cliniques privées
L’affaire est interprétée par l’opposition comme l’illustration des dérives de la privatisation du système de santé, entamée avec l’arrivée du pouvoir du parti d’Erdogan, l’AKP, en 2002.
Le nombre de cliniques privées a plus que doublé durant cette période, rapporte le site de fact-checking Teyit.org alors que dans le même temps le nombre d’hôpitaux publics n’a progressé que de 20 %. Le média souligne également que les versements de la Sécurité sociale turque au secteur privé augmentent de façon exponentielle ; ils ont bondi de 20 à 34 milliards de livres turques entre 2022 et 2023. À Istanbul, 70 % des établissements de santé appartiennent au privé, indique le quotidien Evrensel.
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