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Le Monde, le 20/05/2021
Par Christophe Ayad
En mars, une vaste opération menée par la DGSI a mené à l’arrestation de dix personnes, une première depuis 2013.
Cela n’était pas arrivé depuis début 2013, autant dire une éternité. Dix personnes, neuf hommes et une femme, ont été arrêtées et placées en garde à vue le 23 mars en une vaste opération antiterroriste menée par la DGSI, principalement à Marseille. Ces dix arrestations ont été suivies, quatre jours plus tard par neuf mises en examen pour « financement terroriste » et « extorsion en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste ». Seules deux personnes ont été laissées en liberté, sous surveillance électronique ou judiciaire.
Ce coup de filet a été effectué sur demande d’un juge antiterroriste, dans le cadre d’une information judiciaire portant sur des activités en lien avec le PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. A l’exception d’une alerte en 2020 avec la mise en examen de quatre personnes dans le Sud-Ouest pour le même motif et un gel des avoirs visant deux personnalités kurdes en France en 2019, le PKK n’était plus inquiété en France depuis 2013 malgré sa désignation comme organisation terroriste sur la liste européenne.
Difficile de savoir si cette soudaine accalmie des poursuites judiciaires était due au remplacement de Nicolas Sarkozy par François Hollande à l’Elysée ou au départ d’un juge particulièrement hostile à la cause kurde de la galerie Saint-Eloi, qui abritait alors les bureaux des magistrats antiterroristes au vieux palais de justice. Ou encore aux conséquences de l’assassinat, en janvier 2013 à Paris, de trois femmes haut placées du PKK.
Alliés contre l’EI
Entre 2006 et 2012, plus de 700 militants kurdes en France sont passés par une garde à vue, selon le décompte tenu par le Conseil démocratique kurde en France (CDKF). Alors que Nicolas Sarkozy fermait la porte de l’Union européenne à la Turquie, il donnait des gages à Ankara dans sa guerre contre le mouvement séparatiste kurde.
Mais l’émergence de la menace constituée par l’organisation Etat islamique (EI) a tout changé. A partir de 2014, le mouvement kurde est devenu le principal allié au sol des Occidentaux dans leur guerre contre l’hydre djihadiste, rejoint par des milliers de ressortissants européens et français. Les forces armées du PYD, la branche syrienne du PKK – ou son organisation jumelle – ont combattu l’EI en première ligne, parfois avec l’aide directe des forces spéciales occidentales, jusqu’à la chute de Rakka, capitale syrienne du « califat » autoproclamé de l’EI, en octobre 2017, puis à celle de Baghouz, dernier bastion syrien de l’EI, en mars 2019.
« Etant donné les services que nous avons rendus, nous sommes étonnés d’être encore traités comme des terroristes, s’étonne Agit Polat, porte-parole du CDKF. Les autorités françaises savent très bien que le PKK est financé par la diaspora kurde. Ce n’est pas un scoop. » La position de la France est particulièrement inconfortable, coincée entre le PKK et Ankara qui se livrent une guerre féroce et obligée d’entretenir de bonnes relations avec les deux à cause de sa lutte contre le terrorisme djihadiste. Or, la Turquie comme le PKK détiennent des djihadistes français, par centaines pour les forces kurdes apparentées au PKK dans le nord-est de la Syrie et en plus petit nombre côté turc.
Après des mois de tension avec la France en Libye et en Méditerranée orientale, le président turc Erdogan, qui avait beaucoup attisé la haine antifrançaise dans le monde musulman, est dans une phase d’apaisement avec Emmanuel Macron. Les deux hommes se sont parlé début mars, pour la première fois depuis six mois, et se sont engagés à coopérer dans la lutte contre le terrorisme. Ils n’ont pas précisé lequel.
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