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Le Progrès, le 31/03/2024
L’opposition turque est en passe dimanche de remporter une large victoire à travers le pays et de conserver Istanbul et Ankara, les deux plus grandes villes, au soir des élections municipales.
Ekrem Imamoglu, dimanche. Photo Sipa/AP/Huseyin Yavuz
Cela pourrait être un camouflet pour le président Recep Tayyip Erdogan. L’opposition turque est en passe dimanche de remporter une large victoire à travers le pays et de conserver Istanbul et Ankara, les deux plus grandes villes, au soir des élections municipales.
Sur 79 % des urnes dépouillées à 23 heures, heure locale, le maire CHP (social-démocrate) sortant d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, était crédité de 50,5 % des voix contre 40,7 % à son principal adversaire du parti au pouvoir, l’AKP.
Si l’intéressé a refusé de crier victoire avant la publication des résultats définitifs, ses partisans convergeaient en soirée vers le siège de la municipalité, assailli par une foule hilare noyée sous une déferlante de drapeaux rouges turcs.
Mansur Yavas revendique sa victoire à Ankara
A Ankara, le maire CHP Mansur Yavas a revendiqué sans attendre la victoire alors que le dépouillement était toujours en cours. « Ceux qui ont été ignorés ont envoyé un message clair à ceux qui dirigent ce pays », a-t-il lancé devant une foule en liesse. « Les électeurs ont choisi de changer le visage de la Turquie », a estimé le chef du CHP, Ozgur Ozel.
Outre Izmir (ouest), troisième ville du pays et fief du CHP, et Antalya (sud) où les partisans de l’opposition commençaient à célébrer la victoire dans les rues, la principale formation de l’opposition est en voie de faire une percée spectaculaire en Anatolie.
Elle était donnée en tête dans des chefs-lieux de provinces longtemps tenus par l’AKP, selon des résultats encore partiels qui surprennent les observateurs.
Erdogan s’était impliqué dans la campagne
Le président Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis plus de deux décennies, avait jeté tout son poids dans la campagne, en particulier à Istanbul, la capitale économique et culturelle du pays dont il a été le maire dans les années 1990 et qui avait basculé dans l’opposition en 2019. Mais son engagement n’a semble-t-il pas suffi.
Une réélection d’Ekrem Imamoglu à la tête de la mégapole le lancerait d’ores et déjà dans la course à l’élection présidentielle de 2028. « Il y a un besoin d’équilibre au moins au niveau local contre le gouvernement », affirmait dimanche matin Serhan Solak, 56 ans, un habitant d’Ankara venu voter pour Mansur Yavas.
Les candidats de l’AKP faisaient en revanche la course en tête dans plusieurs grandes villes d’Anatolie (Konya, Kayseri, Erzurum) et de la mer Noire (Rize, Trabzon), bastions du président Erdogan, tandis que le parti pro-kurde DEM possède une confortable avance dans plusieurs grandes villes du sud-est à majorité kurde, dont Diyarbakir, la capitale informelle des Kurdes de Turquie.
Bataille de 2028 en vue
Tout au long de la campagne, le président Erdogan a enchaîné deux à trois meetings par jour, bénéficiant d’un temps d’antenne illimité. Une nouvelle défaite de son Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) à Istanbul sera lourde de conséquences pour son avenir.
S’accrochant à la ville, le président y avait fait rejouer l’élection municipale de 2019, pour finalement voir Ekrem Imamoglu l’emporter de plus belle lors d’un second scrutin organisé trois mois plus tard, subissant ainsi son pire revers électoral depuis son arrivée au pouvoir en 2003 en tant que Premier ministre.
Le maire d’Istanbul, abonné au podium des personnalités politiques préférées des Turcs, n’a eu de cesse depuis de se poser en rival direct du chef de l’Etat, qui l’a pourtant dépeint en « maire à temps partiel » dévoré par ses ambitions nationales.
Le match de la prochaine présidentielle pourrait se jouer entre les deux hommes, qui partagent des origines communes de la mer Noire et une même passion pour le ballon rond. Âgé de 70 ans, le chef de l’Etat a toutefois affirmé début mars que ces élections seraient les « dernières » sous son pouvoir, laissant entendre qu’il partira en 2028. A moins de réviser la Constitution pour s’offrir une nouvelle candidature.
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