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Le Monde, le 25/03/2016 Ã
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Reza Zarrab à Istanbul, en 2013.
L’arrestation à Miami (Floride) de l’homme d’affaires turco-iranien Reza Zarrab, acteur clé d’un scandale de corruption qui avait éclaboussé le gouvernement turc en 2013, relance les spéculations sur les mœurs de l’élite islamo-conservatrice en Turquie, quelques jours avant la visite aux Etats-Unis du président Recep Tayyip Erdogan.
Arrivé en famille à Miami samedi 19 mars pour y passer des vacances, Reza Zarrab a été interpellé et écroué par la justice américaine, qui l’accuse d’avoir violé l’embargo vers l’Iran entre 2010 et 2015. L’homme d’affaires ainsi que deux de ses complices présumés, Camelia Jamshidy et Hossein Najafzadeh, risquent 75 années de prison. « Par leurs opérations de blanchiment d’argent, ils ont enfreint la réglementation américaine concernant les sanctions imposées à l’Iran, c’est une infraction à la loi fédérale », a déclaré Preet Bharara, le procureur de Manhattan, dont le compte Twitter fait un tabac parmi les détracteurs de M. Erdogan. « Il va parler là -bas, vous verrez. Tous les liens cachés vont éclater au grand jour », a prédit le chef de l’opposition kémaliste, Kemal Kiliçdaroglu.
La mise en examen de l’entrepreneur n’est pas directement liée aux affaires de corruption en Turquie, elle concerne avant tout le contournement de l’embargo vers l’Iran. Entre 2010 et 2015, la Turquie a réalisé de multiples transactions avec la République islamique, en dépit des sanctions. L’embargo interdisant les échanges de devises, Ankara achetait du gaz et du pétrole contre des lingots d’or.
Boîtes à chaussures
Bientôt, d’autres transactions commerciales furent échafaudées selon ce système. D’où l’envolée sans précédent des exportations turques du métal précieux vers l’Iran – passées de 53 millions de dollars en 2011 (environ 47 millions d’euros) à 6,5 milliards en 2012, alors que la Turquie était jadis un pays importateur. Le réseau s’est ensuite élargi à la Chine, aux Emirats Arabes unis et à plusieurs Etats africains, les transferts étant facilités par la banque publique turque Halkbank.
A la tête de ce juteux commerce, Reza Zarrab, 33 ans, marié à Ebru Gündes, une vedette de la chanson, roulait carrosse à Istanbul et avait ses entrées au gouvernement alors dirigé par Recep Tayyip Erdogan, devenu depuis chef de l’Etat. Pour jouir d’une totale liberté de manÅ“uvre, le  » golden boy  » arrosait largement ses protecteurs.
En décembre 2013, le vent tourne. Des perquisitions sont lancées aux domiciles des ministres concernés. Reza Zarrab est arrêté. Révélé par des écoutes téléphoniques, le scandale compromet bientôt M. Erdogan et son fils cadet, Bilal. Criant au complot, le chef du gouvernement accuse son ancien partenaire, le prédicateur Fethullah Gülen, d’avoir cherché à le renverser.
Le scandale est vite étouffé. Le 25 décembre 2013, les ministres Erdogan Bayraktar (environnement et urbanisme), Zafer Çaglayan (économie), Muammer Güler (intérieur) et Egemen Bagis (affaires européennes), soupçonnés de fraude et de trafic d’influence, sont remerciés. Les autres suspects sont relaxés en octobre 2014 par le procureur d’Istanbul, dont Reza Zarrab et son ami Süleyman Arslan, le directeur de Halkbank, chez qui la police avait trouvé plusieurs millions de dollars, rangés, entre autres, dans des boîtes à chaussures. Les procureurs à l’origine de l’enquête – Zekeriya Oz, Celal Kara et Mehmet Yuzgec – se sont retrouvés dans le viseur des autorités. Ils échapperont de justesse aux mandats d’arrêt délivrés contre eux en fuyant en Géorgie, en août 2015.
En Iran, le partenaire de M. Zarrab, le milliardaire Babak Zanjani, a été condamné à mort le 6 mars pour corruption. En Turquie, l’affaire, qui semblait enterrée, risque à tout le moins d’assombrir la visite du président turc aux Etats-Unis du 29 mars au 2 avril.
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