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Le Figaro, le 10/11/2023
Par Véronique Guillermard
Vue d’artiste montrant le premier vaisseau turc, Ayap-1, lors d’une mission vers la Lune, auquel Thales Alenia Space fournira le système de communications avec la Terre. Agence spatiale turque (TUA)
INFO LE FIGARO – La filiale de Thales et de Leonardo fournit le système de communications du premier vaisseau turc.
Objectif Lune pour la Turquie. Ankara, qui s’est dotée, en 2018, d’une agence spatiale nationale (TUA) puis, en février 2021, d’un ambitieux programme spatial couvrant la décennie, vise un «premier contact» avec le satellite de la Terre, en 2023. Afin de fêter dignement le centenaire de la création de la République turque.
À cet effet, le pays prévoit, dans le cadre de son programme lunaire, l’envoi d’un premier vaisseau Ayap-1, d’ici à la fin de l’année. Cela, en jouant la carte des coopérations internationales. Selon nos informations, Thales Alenia Space (TAS) a signé un contrat avec l’Institut turc de recherche en technologies spatiales Tübitak Uzay pour fournir à Ayap-1 un équipement critique – le transpondeur de communications – qui permettra d’assurer les liaisons avec la station terrestre et de contrôler le vaisseau.
L’espace est un marché
C’est la filiale espagnole de TAS, coentreprise entre le groupe de défense Thales et l’italien Leonardo, qui travaillera avec les industriels turcs. C’est en effet l’Espagne qui est le centre d’excellence en communications spatiales de la société franco-italienne. Ce contrat illustre le rôle des missions lunaires comme «catalyseur» des investissements dans l’exploration spatiale, qui devraient représenter 33 milliards de dollars d’investissements d’ici à 2030, contre 26 milliards en 2023, selon une étude du cabinet Euroconsult.
Pour la Turquie, ce partenariat avec un industriel européen, marque une nouvelle étape vers son but ultime : entrer, à terme, dans le club restreint des pays ayant un accès indépendant à l’espace. Frappé par le succès de l’envoi de la sonde émiratie Al-Amal autour de Mars en février 2021, le président Recep Tayyip Erdogan a lancé depuis dix projets spatiaux avec notamment la mission Ayap-1, qui sera confiée à un lanceur réalisé via une coopération internationale. Cela afin de préparer la mission Ayap-2, qui doit être lancée par une fusée turque en cours de développement. Objectif ? Se poser sur la Lune et y déployer un rover d’ici à 2030. La Turquie veut aussi devenir autonome en matière de vols habités, structurer une filière industrielle dans les satellites et les fusées et construire une base spatiale sur son sol.
«Les pays qui n’atteignent pas l’espace n’auront pas de voix sur Terre à l’avenir», avait déclaré Recep Tayyip Erdogan dès 2020, actant que l’espace est un marché mais aussi un terrain de confrontation entre grandes puissances. La Turquie veut établir une base permanente sur le satellite de la Terre. Le pays souhaite en parallèle doter ses armées et ses entreprises de moyens spatiaux nationaux (satellites, GPS, réseau de surveillance…) et avoir voix au chapitre dans la future régulation de la vie sur la Lune et du partage de ses ressources.
Jusqu’ici, la Turquie s’est appuyée sur des lanceurs étrangers, notamment de SpaceX et d’Arianespace, pour déployer ses satellites. Le pays ne part toutefois pas de rien : son industrie spatiale a participé au développement et à l’intégration d’une quinzaine d’engins spatiaux tels que Bilsat-1, un petit satellite d’observation de 140 kilos, en service entre 2003 et 2006.
Leadership dans les missions lunaires
L’industrie spatiale turque a aussi travaillé avec TAS dans la conception, le développement et la fourniture de composants du satellite d’observation Göktürk-1, ainsi que la construction de sa station terrestre et la réalisation de ses systèmes de planification de missions et de traitement des données. Ce satellite a été lancé, en 2016, par la fusée italienne Vega depuis Kourou, pour le compte du ministère turc de la Défense. L’industrie turque a aussi construit le satellite GötTürc 2, avec le soutien du sud-coréen Satrec.
Avec ce nouveau contrat, TAS conforte son rang de partenaire majeur des programmes lunaires dans le monde. Et au premier chef, dans Artemis, le programme de la Nasa de retour sur la Lune en 2024. TAS fournira les deux modules européens du Lunar Gateway, la station spatiale qui orbitera autour de la Lune. Il s’agit du module habitat (I-HAB) et du module de communication (Esprit) entre la station et la Lune et de ravitaillement. D’une capacité d’accueil de quatre astronautes, le Lunar Gateway sera la base de départ pour les futures missions d’exploration, en particulier vers Mars.
TAS est aussi en charge du module de service (ESM) du vaisseau Orion de la Nasa. Ce dernier transportera les astronautes en orbite lunaire pour les transférer soit vers la station spatiale, soit vers l’atterrisseur lunaire, et les ramènera sur Terre. TAS a également été chargé de fournir toutes les technologies qui assureront les communications du rover d’exploration Viper de la Nasa, dédié à l’exploration du pôle sud de la Lune.
Vers la radionavigation lunaire
En Europe, la société franco-italienne a aussi remporté un contrat auprès de l’Agence spatiale italienne pour étudier la faisabilité d’un module d’habitat de surface (Lunar Shelter) pressurisé pour les astronautes, ainsi que d’autres infrastructures pressurisées telles qu’un laboratoire de recherche et un dôme d’observation. Les équipes de TAS installées au Royaume-Uni développent aussi, en lien avec plusieurs partenaires (AVS, Metalysis, l’Open University et Redwire Space), un démonstrateur de charge utile capable d’extraire de l’oxygène à partir de roche lunaire, qui doit être testé en 2025.
Enfin, TAS a été choisi par l’Agence spatiale européenne pour mener une étude sur les technologies et logiciels qui permettront la mise en service d’un système de radionavigation lunaire. Un contrat qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative européenne MoonLight, qui ambitionne de développer des services de communication et de navigation fiables pour les missions lunaires institutionnelles et privées.
La filiale espagnole de TAS est, pour sa part, engagée dans neuf projets de missions lunaires. Ceci, en tant que fournisseur de systèmes et d’équipements de communication destinés à quatre orbiteurs, notamment Danuri, développé par la Kari, l’Agence spatiale coréenne, et à trois modules d’alunissage, dont le Nova-C et Griffin de la Nasa, un rover, ainsi que le Lunar Gateway.
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