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Le Monde, le 18/11/2015
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Ankara et Washington veulent faire davantage pour mieux sécuriser la frontière turco-syrienne et pourchasser les candidats au djihad
Recep Tayyip Erdogan et Barack Obama, le 16 novembre à Antalya. AP
En visite à Paris mardi 17 novembre, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a confirmé l’intention des Etats-Unis d’en  » faire plus pour le contrôle des frontières  » entre la Turquie et la Syrie. Mettant en avant les pertes de territoire subies par les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI), M. Kerry a évoqué la nécessité d’une coopération accrue avec Ankara.  » Nous allons débuter une opération avec les Turcs pour sceller les 98 kilomètres restant « , a-t-il confié lors d’un entretien avec la chaîne de télévision américaine CNN.
Faut-il y voir la réalisation du plan caressé par le président Recep Tayip Erdogan, soit la création d’une zone de sécurité dans le nord de la Syrie ? Ce territoire, une bande de 90 kilomètres de long, sur une profondeur de 40 à 50 kilomètres, située entre -Marea et Djarablus, permettrait, selon Ankara, de priver l’EI de ses dernières poches d’accès au -territoire turc, tout en créant une aire de protection pour les populations civiles déplacées par le conflit.
La Turquie cherche aussi à porter un coup fatal aux milices kurdes du Parti de l’union démocratique (PYD, allié aux rebelles turcs du Parti de libération du Kurdistan ou PKK, en guerre contre Ankara). Les Kurdes syriens ambitionnent de faire la jonction entre les cantons kurdes d’Afrine (au nord d’Alep, à l’ouest) et de Kobané (plus à l’est), ce qui n’a pas l’heur de plaire à Ankara.
Une frontière moins poreuse
Le 10 novembre, l’armée turque a ainsi bombardé à l’artillerie plusieurs villages des environs de Tal Abyad.  » Nous avons prévenu le PYD de ne pas s’aventurer à l’ouest de l’Euphrate, sinon nous les frapperons « , avait mis en garde le premier ministre turc Ahmet Davutoglu il y a quelques mois.
Les Turcs voient d’un très mauvais Å“il la coopération entre les militaires américains et les milices kurdes de Syrie (YPG), à la pointe du combat contre l’EI. Le 5 novembre, le colonel Steve Warren, le porte-parole américain pour les opérations anti-EI, avait déclaré que plus une arme ne serait fournie aux YPG. Le 11 novembre, Mark Toner, le porte-parole du département d’Etat, a enfoncé le clou, assurant que son pays ne soutenait aucunement les aspirations autonomistes des Kurdes syriens.
C’est dans cette zone que le président américain Barack Obama avait autorisé l’envoi d’un petit contingent de 50 soldats d’élite, chargés de  » coordonner les troupes locales sur le terrain ainsi que les efforts de la coalition pour lutter contre l’EI « . Ces  » troupes locales « , également appelées  » Alliance des forces démocratiques de Syrie « , sont composées des milices kurdes mélangées avec quelques groupes de combattants arabes syriens afin de mieux faire passer la pilule auprès des Turcs.
La Turquie est davantage autorisée à faire pression sur Washington depuis qu’elle a rejoint le camp occidental contre l’EI. La frontière turco-syrienne n’est plus aussi poreuse et on ne compte plus les coups de filets de la police contre les sympathisants de l’EI, à Antalya, Adana, Konya, Gaziantep et même à Istanbul.
Il apparaît désormais que l’élimination de  » Jihadi John « , de son vrai nom Mohammed Emwazi, un Britannique d’origine koweïtienne devenu le propagandiste de l’EI, est le fruit d’une coopération entre les services américains (CIA), turcs (MIT) et britanniques (MI6). L’homme aurait été tué par un drone américain, le 12 novembre à Rakka, la  » capitale  » des hommes en noir. Il était connu pour être apparu, un couteau à la main, sur toutes les vidéos de décapitation des otages de l’EI – celles des journalistes américains Steven Sotloff et James Foley, du travailleur humanitaire américain Abdul-Rahman Kassig, des travailleurs humanitaires britanniques David Haines et Alan Henning, du journaliste japonais Kenji Goto et d’autres.
Sa localisation a pu se faire grâce aux renseignements fournis par les services turcs, remontés jusqu’à lui par le biais d’une militante djihadiste d’origine britannique arrivée à Rakka le 4 novembre via le territoire turc. C’est à travers elle que le MIT a pu localiser Aine Leslie Junior Davis, un acolyte du  » boucher de l’EI « , détenteur, lui aussi, d’un passeport britannique et installé à Rakka -depuis 2013.
Aine Leslie Junior Davis a donc été repéré en train de passer la frontière turco-syrienne à Kilis le 7 novembre. Après une halte à Gaziantep, il est arrivé le 10 novembre à Istanbul en autobus. Le 12 novembre à l’aube, il était -arrêté dans une somptueuse villa du quartier aisé de Silivri, à l’ouest de l’aéroport Atatürk, à Istanbul. Selon la presse turque, lui et quatre complices avaient reçu des instructions pour mener des attaques meurtrières en Europe et en Turquie  » du type de celles de Paris  »
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