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La Croix, le 07/12/2020
Analyse
Céline Pierre-Magnani (à Istanbul) et Anne-Bénédicte Hoffner,
Toujours plus isolée sur le plan international, la Turquie pourrait être sanctionnée par ses partenaires lors du sommet européen des 10 et 11 décembre. Pour Ankara, les potentielles sanctions européennes ne sauraient être que « superficielles ».
« Je suis convaincu qu’une formule gagnant-gagnant préservant les droits de chaque partie pourrait être trouvée. » Alors que les tensions semblent à leur comble entre les 27 pays de l’Union européenne (UE) et Ankara, le président turc Recep Tayyip Erdogan a fait, lundi 7 décembre, une déclaration vidéo interprétée comme une main tendue en direction de l’UE à propos du contentieux en Méditerranée orientale.
Le 2 décembre, la réunion virtuelle des ministres des affaires étrangères de l’Otan a donné lieu à une série de critiques très directes envers la Turquie. La sévérité du secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, pourrait bien déboucher sur une vague de sanctions économiques de la part des États-Unis et risque d’encourager les Européens à faire de même. Il est question entre eux de sanctions économiques sectorielles, qui pourraient être confirmées lors de leur prochain sommet, jeudi 10 et vendredi 11 décembre.
Le jeu du chat et de la souris doit cesser
« Si Ankara poursuit ses actions illégales, nous utiliserons tous les instruments à notre disposition », a déjà prévenu, en octobre dernier, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. « Le jeu du chat et de la souris doit cesser », a appuyé, vendredi 4 décembre, Charles Michel, le président du Conseil européen, alors qu’il était interrogé sur les agissements de la Turquie en Méditerranée orientale.
Les interventions régionales turques, volontiers qualifiées d’« agressives », et sa politique du fait accompli, ne sont pas du goût des chancelleries européennes. Désaccord sur le partage des eaux territoriales avec la Grèce et l’île de Chypre, violation de l’embargo sur les ventes d’armes à la Libye, intervention au Haut-Karabakh et envoi de combattants syriens… Autant de contentieux qui ont particulièrement irrité les pays de l’UE, Nicosie, Athènes et Paris en tête.
Attaques personnelles contre Emmanuel Macron
« Force est de constater que les liens de la Turquie avec ses alliés occidentaux, les États-Unis ou l’UE, sont de plus en plus fragilisés, constate Sinan Ülgen, analyste du think tank Edam et spécialiste de la politique étrangère turque. Pour autant, la menace de suspension de l’union douanière, qu’a récemment lancée (le ministre français des affaires étrangères) Jean-Yves Le Drian, n’est pas prise au sérieux en Turquie. L’UE essaie de faire pression avec des menaces, mais c’est un mauvais calcul, car elles ne seront que superficielles et ne changeront pas grand-chose pour la Turquie sauf dégrader encore un peu plus les relations entre elles. »
Les atermoiements européens donnent indéniablement des raisons d’espérer à Recep Tayyip Erdogan, déjà très fragilisé par une crise économique aggravée par la pandémie de Covid-19, qu’il ne parvient pas à enrayer. Lors du Conseil européen de la mi-octobre, les sanctions évoquées ont été reportées : le navire turc d’exploration sismique Oruç Reis, pomme de discorde entre les 27 et Ankara, est opportunément rentré au port. Depuis, il est retourné en Méditerranée orientale à la recherche de gisements gaziers, mais sa mission s’est achevée le 29 novembre. La chancelière allemande, Angela Merkel, qui s’est jusqu’à présent opposée aux sanctions, a salué un « signal positif ».
« Sur le fond, le rapport de force n’a pas évolué », constate le chercheur Jean Marcou. « Les Turcs tablent sur les fractures qui existent entre Européens. Et ils gardent plusieurs leviers : des communautés turques importantes en Allemagne et en France, ainsi que l’accord migratoire de mars 2016. »
Du côté de l’Otan aussi, Ankara relativise la sévérité toute récente de Mike Pompeo. « L’administration Trump vient de retourner sa veste en paroles plus qu’en actes mais, aux yeux des Turcs, cela relève davantage des dernières agitations de Trump », analyse Jean Marcou, pour qui « les choses sérieuses ne commenceront qu’avec l’administration Biden ». De fait, l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche, bien moins complaisant que Donald Trump envers Recep Tayyip Erdogan, pourrait compliquer les relations transatlantiques. Le président turc devra défendre sa manière très particulière de se comporter en « allié » au sein de l’Otan.
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De nouvelles invectives contre le président français
« Macron est un problème pour la France. Avec Macron, la France vit une période très dangereuse. J’espère que la France va se débarrasser du problème Macron le plus tôt possible », a déclaré vendredi 4 décembre Recep Tayyip Erdogan à des journalistes après avoir participé à la grande prière à Istanbul, dans l’ex-cathédrale Sainte-Sophie transformée en mosquée en juillet. Au cours d’un long entretien accordé, le même jour, au média en ligne Brut, le président Macron, interrogé sur ces propos, a plaidé pour le « respect » : « Nos sociétés sont de plus en plus violentes, elles le sont aussi parce que les dirigeants ont donné un exemple de violence et donc je pense que l’invective entre dirigeants politiques n’est pas la bonne méthode ».
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