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Le Figaro, le 30/03/2020
Par Delphine Minoui
Le pays, qui fabrique entre 150 et 200 millions de masques par an, est l’un des plus importants producteurs sur le marché mondial.
Les charlatans auront vite été démasqués. Profitant sans scrupule de l’épidémie de Covid-19, plusieurs usines de textile turques ont flairé l’opportunité commerciale en se reconvertissant tout-de-go en ateliers de confection de masques. Mardi 24 mars, la police a saisi un million de masques destinés à l’exportation vers l’Iran, lors d’un raid mené dans un atelier de Sultanbeyli à Istanbul, rapporte, images à l’appui, la télévision CNN Turk. Selon le quotidien en ligne Duvar, cinq suspects ont été placés en garde à vue. «Les masques saisis seront détruits», précise le journal turc.
La Turquie, qui fabrique entre 150 et 200 millions de masques par an, est l’un des plus importants producteurs sur le marché mondial. C’est donc naturellement que de nombreux pays se sont tournés vers elle pour réapprovisionner leurs stocks en urgence. Dès le début de la propagation du virus, la Chine – dont la consommation quotidienne, estimée à 200 millions par jour, a doublé – est la première à passer commande à Ankara. Les usines leaders en la matière, telles Ece Medical, mettent aussitôt les bouchées doubles pour répondre aux nombreux clients. Mais le boom de la demande a vite fait d’inspirer certains fabricants de textile dans un pays connu pour être le paradis de la contrefaçon. Attirés par ce marché juteux, des ateliers de confection de chemises, tee-shirts et chaussures de sport réquisitionnent leurs machines à coudre pour fabriquer à leur tour des masques… sans se soucier des normes internationales, notamment hygiéniques, requises.
Paradis de la contrefaçon
«Les usines conventionnées ont recours à un équipement ultrasonique à la pointe de la technologie. Et là , soudain, une multitude de petites entreprises de textile qui se retrouvaient au chômage technique, à cause de la paralysie économique mondiale, se sont mises à faire des masques à la chaîne, avec les moyens du bord: des machines à coudre traditionnelles maniées par des employés non gantés et non masqués. Au risque de propager le virus, observe un homme d’affaires turc qui souhaite garder l’anonymat. Tous ces gens fabriquent aujourd’hui de faux masques comme on fabrique de fausses chaussures Nike ou de faux sacs Gucci. Pire: certains ateliers ont même été jusqu’à inscrire de faux logos sur les cartons de livraison.»
De quoi inquiéter Interpol. «L’irruption du coronavirus donne l’occasion de gagner de l’argent rapidement, les bandes criminelles tirant bénéfice d’une forte demande pour les produits d’hygiène et de protection personnelle», relève l’organisation, en référence à ce business illégal qui s’internationalise. Une opération menée début mars dans 90 pays a permis, précise-t-elle, d’arrêter 121 personnes et de saisir pour 14 millions de dollars de produits potentiellement dangereux, parmi lesquels des masques contrefaits et des gels hydroalcooliques de mauvaise qualité.
Les masques produits en Turquie ne peuvent être vendus à l’étranger tant qu’ils sont nécessaires ici
Le ministre turc de la Santé, Fahrettin Koca
Pour mettre fin au scandale, les autorités turques ont fini par sévir en interdisant formellement, depuis le 23 mars, l’exportation de masques chirurgicaux. Une façon aussi, de couper court à une autre polémique: celle d’une commande, préalablement payée, de (vrais) masques passés par deux grands groupes italiens et retenus plusieurs jours à la douane turque, avant d’être débloqués, à l’issue d’un entretien téléphonique entre le premier ministre italien, Giuseppe Conte, et le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Dans une Turquie rattrapée par la pandémie – plus de 9217 cas positifs et 131 morts lors des quinze derniers jours -, les priorités ont changé: «Les masques produits en Turquie ne peuvent être vendus à l’étranger tant qu’ils sont nécessaires ici», insiste le ministre de la Santé, Fahrettin Koca.
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