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Le Monde, le 30/03/2020
Marie Jégo(Istanbul, correspondante) et Marina Rafenberg(Athènes, correspondance)
Les autorités d’Ankara ont assuré que les réfugiés pourraient revenir après la fin de la pandémie.
Craignant une crise sanitaire due à la pandémie, les autorités turques ont fait évacuer ces derniers jours la plupart des réfugiés massés à la frontière avec la Grèce depuis la fin du mois du février. Des milliers de personnes qui, encouragées par la décision du président turc, Recep Tayyip Erdogan, d’« ouvrir les portes » vers l’Union européenne, attendaient le long de la frontière terrestre turco-grecque dans l’espoir de passer en Grèce, en sont reparties comme elles y étaient venues, dans des bus affrétés par les autorités.
Le ministre turc de l’intérieur, Süleyman Soylu, a déclaré, vendredi 27 mars, à la chaîne de télévision privée NTV que 5 800 demandeurs d’asile qui étaient massés au poste-frontière de Pazarkule (Kastaniès, côté grec) dans la province d’Edirne, en Thrace orientale, avaient été éloignés de la zone frontalière. Cette évacuation a eu lieu « à la demande des réfugiés », a cru bon de préciser l’agence de presse DHA, soulignant que le campement sauvage établi à Pazarkule avait été démantelé.
Soucieuse de faire pression sur l’UE, avec laquelle elle a signé un pacte migratoire en 2016, la Turquie avait annoncé, le 28 février, qu’elle ouvrait ses frontières vers l’Europe afin de laisser passer des milliers de réfugiés, pour beaucoup des Afghans. La « crise des réfugiés » déclenchée par Ankara visait trois objectifs : faire oublier les pertes de l’armée turque à Idlib, en Syrie, faire pression sur l’UE pour renégocier l’accord migratoire et, enfin, tenter de faire croire à l’opinion publique, fatiguée par leur présence, que les réfugiés quittaient le territoire. De là les chiffres fantaisistes annoncés à la mi-mars par Süleyman Soylu, selon lequel près de 150 000 réfugiés avaient réussi à passer côté grec.
Pas de précision sur une éventuelle contamination
La plupart des personnes coincées à la frontière, pour beaucoup des familles avec de jeunes enfants, ont finalement été emmenées vers des centres de rétention dans neuf provinces de Turquie, où elles ont été placées en quarantaine.
Le ministre a averti que cette décision ne correspondait pas à un changement de politique de la part d’Ankara, et que les réfugiés seraient libres de revenir vers la frontière une fois la menace de pandémie écartée. « Lorsque cette épidémie sera terminée, nous n’empêcherons personne de partir », a-t-il prévenu.
Il n’a pas précisé si certains des réfugiés, qui vivaient dans des conditions sanitaires déplorables dans des camps de fortune le long de la frontière, avaient contracté le virus. A ce jour, la Turquie a recensé 9 217 cas de coronavirus, dont 131 décès, selon le bilan établi dimanche par le ministre de la santé. Vendredi, les autorités ont annoncé la mise en place de nouvelles mesures pour lutter contre la propagation de la maladie, notamment la suspension de tous les vols vers l’étranger et la limitation des déplacements interurbains à l’intérieur du pays.
Côté grec, le premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, s’est dit soulagé par cette soudaine accalmie à la frontière. « Nous venons sans doute de clore un chapitre, mais n’ayez aucun doute : la bataille continue », a-t-il déclaré à l’issue d’une visioconférence avec les ministres de la défense et de l’immigration et avec l’état-major.
Les médias grecs ont rapporté le fait que les réfugiés installés depuis le début du mois de mars au poste-frontière de Pazarkule semblaient avoir quitté les lieux. Une vidéo diffusée par le gouvernement grec montre comment les tentes de fortune montées par les migrants dans la zone tampon, où près de 10 000 personnes étaient massées il y a quelques semaines, ont été incendiées dans la nuit de jeudi à vendredi par la police turque, après l’évacuation de leurs occupants.
Frontière renforcée
Malgré cette évacuation, l’état-major grec et le premier ministre veulent continuer « à renforcer la protection des frontières de l’Evros », du nom du fleuve qui forme une barrière naturelle entre la Grèce et la Turquie. « Il faut un mécanisme humain, technologique, pour nous assurer que nos frontières sont et vont rester totalement protégées, afin que personne ne puisse à nouveau menacer l’Europe et la Grèce, comme certains ont essayé de le faire le mois dernier », a affirmé Kyriakos Mitsotakis.
Depuis le début de la crise, l’armée a été déployée sur les 212 km de frontière terrestre, le nombre des membres des forces de l’ordre a été doublé, et 100 gardes-frontières européens supplémentaires ont été envoyés en renfort. Les demandes d’asile ne sont plus examinées depuis le 1er mars et, avec l’épidémie due au coronavirus, cette décision, censée durer un mois initialement, risque d’être prolongée.
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