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Usine Nouvelle, le 21/08/2018
par Howard Schneider et Ann Saphir
WASHINGTON/SAN FRANCISCO (Reuters)
La Réserve fédérale américaine prévoit de poursuivre jusqu’en 2020 le cycle de hausse des taux dans lequel elle s’est engagée mais plusieurs facteurs de risque sans lien avec l’économie américaine pourraient bien remettre en cause ce scénario.
Les menaces sont pour l’instant limitées mais elles augmentent, qu’il s’agisse des tensions sur les marchés émergents, illustrées tout récemment par la chute de la livre turque, ou du ralentissement de la croissance en Europe, qui pourrait forcer la Banque centrale européenne (BCE) à reporter le début de la remontée de ses propres taux.
La Fed pourrait ainsi devenir la seule grande banque centrale au monde à poursuivre le resserrement de sa politique monétaire, sur trois plans de surcroît puisqu’elle prévoit simultanément de relever ses taux et de réduire son bilan, avec pour effet probable une hausse du dollar préjudiciable pour les exportateurs américains.
« La situation turque est significative: la chute de la livre, la dévaluation, ont été rapides et la rapidité de ces mouvements a pris beaucoup de monde par surprise, nous compris », a déclaré lundi Raphael Bostic, le président de l’antenne régionale d’Atlanta de la banque centrale américaine, tout en précisant que les derniers événements ne remettaient pas en cause son opinion en faveur d’un relèvement supplémentaire du taux des « fed funds » d’ici la fin de l’année.
« Pour l’instant, nous continuons d’analyser et d’évaluer la situation mais c’est assurément un sujet qui nous préoccupe », a-t-il dit.
Les turbulences sur les marchés émergents seront très probablement évoqués lors de la réunion annuelle de banquiers centraux du monde entier à Jackson Hole, dans le Wyoming, en fin de semaine, même si le programme officiel est centré sur la structure des marchés.
Avant le discours que Jerome Powell, le président de la Fed, doit prononcer vendredi, une interrogation domine: jusqu’à quand la Fed peut-elle continuer de relever ses taux en risquant de s’isoler elle-même.
LES PRONOSTICS DIVERGENT DÉJÀ
Certes, la Banque d’Angleterre et la Banque du Canada ont décidé des hausses de taux ces derniers mois, mais pour des raisons qui touchent à la situation nationale. Et les autres grandes banques centrales, à commencer par la BCE, sont encore loin de pouvoir leur emboîter le pas.
De ce fait, la remontée des taux américains et la vigueur de l’économie aux Etats-Unis devraient doper le dollar, rendant plus chers les produits américains à l’exportation et augmentant le risque de difficultés pour les pays ou les entreprises étrangères endettés en dollar.
Depuis avril, le dollar s’est déjà apprécié de près de 6% face à un panier de devises de référence et l’écart de rendement entre les emprunts d’Etat à dix ans allemands et américains s’est creusé de près d’un demi-point de pourcentage depuis le début de l’année.
Les marchés continuent d’anticiper un nouveau relèvement du taux des « fed funds » en septembre et certains observateurs tablent sur une hausse supplémentaire en décembre, un pronostic partagé par une partie des investisseurs selon les données de CME Group.
Mais pour 2019, les pronostics divergent: les responsables de la Fed prévoient trois hausses de taux supplémentaires l’an prochain mais les marchés n’en anticipent qu’une ou deux.
« La Turquie n’est pas en soi le problème. Ce qu’elle montre en revanche, c’est qu’on ne peut pas avoir une banque centrale qui avance sans que les autres bougent. Quelque chose finira par craquer », estime Joe Lavorgna, chef économiste de Natixis.
TENSIONS COMMERCIALES ET BREXIT, DEUX MENACES QUI MONTENT
Les dirigeants de la Fed surveillent la situation à l’étranger mais ne la prennent en compte dans la politique monétaire qu’à partir du moment où elle affecte l’économie américaine. Une stratégie qui, dans le passé, leur a toutefois permis d’intégrer dans leurs décisions l’évolution de la perception des risques.
La chute de la livre turque a peu à voir avec la dévaluation du baht thaïlandais à la fin des années 1990, prélude à une réaction en chaîne de grande ampleur sur les marchés émergents, ou avec les problèmes d’endettement de la Grèce à l’origine des doutes sur la pérennité de la zone euro: ces deux crises impliquaient des risques directs pour la croissance et la stabilité financière aux Etats-Unis, ce qui avait conduit la Fed à les prendre en compte en temps réel.
Mais pour certains analystes, les difficultés de la Turquie confirment que l’économie mondiale ne se porte pas aussi bien qu’on le croyait depuis un an et demi.
De nombreux marchés émergents, dont l’Iran, la Russie, l’Inde, l’Argentine, la Chine, le Chili ou l’Afrique du Sud, « sont assis sur une bombe à retardement de dette libellée en dollar », avertit David Kotok, président de Cumberland Advisors.
A ce facteur spécifique aux pays émergents, il faut ajouter les signes de ralentissement de la croissance en Europe et la menace d’un coup de frein au commerce mondial lié à la montée des barrières douanières.
Pour Carl Tannenbaum, chef économiste de Northern Trust, les tensions commerciales, avec la Chine pour commencer, constituent en effet le principal risque international planant sur la politique de hausse de taux de la Fed, devant la menace d’un Brexit « dur ».
Aux Etats-Unis, la faiblesse du taux de chômage (3,9%) et la vigueur de la croissance (estimée à 4,1% en rythme annualisé au deuxième trimestre) tendent plutôt à conforter le constat dressé mi-juillet par Jerome Powell d’une économie toujours solide. Mais certains éléments incitent désormais à l’assortir d’une note de prudence.
« Les perspectives en matière de politique monétaire sont très incertaines en ce moment », dit ainsi William English, ancien directeur de la division des Affaires monétaires de la Fed aujourd’hui professeur à Yale.
« Est-ce que quelque chose de très différent est en train de se passer aux Etats-Unis ? Pour l’instant, la réponse est non. Si l’Europe devait nettement ralentir et prolonger de ce fait une politique très accommodante (…), cela pourrait nécessiter une réaction. »
(Marc Angrand pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)
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