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Le Monde, le 06/02/2019
Par Marie Jégo et Marina Rafenberg
*Arrivé en Turquie mardi 5 février, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, s’est rendu au palais présidentiel de Bestepe à Ankara pour un entretien avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. La rencontre était placée sous le signe de la détente. Il est devenu urgent d’apaiser la relation entre les deux Etats voisins, membres de l’OTAN, laquelle n’a cessé de se dégrader ces dernières années.
« Notre volonté est de créer un climat de sécurité, de paix et de coopération en mer Egée », a souligné M. Tsipras lors de la conférence de presse commune. « Les problèmes avec la Grèce peuvent être résolus pacifiquement », a renchéri le numéro un turc. Les deux chefs d’Etat n’en étaient pas à leur première entrevue. C’est la troisième visite d’Alexis Tsipras en Turquie, où il était venu en 2016, lors de la mise en place de l’accord passé entre l’Union européenne et Ankara afin de réduire les flux migratoires.
En décembre 2017, Recep Tayyip Erdogan – qui était venu en tant que premier ministre – avait effectué en Grèce la première visite d’un président turc depuis soixante-cinq ans. Il avait alors choqué ses interlocuteurs en réclamant la révision du traité de Lausanne de 1923, qui délimite les frontières entre les deux pays et instaure les droits des minorités.
Asile politique aux huit officiers turcs
Cette fois-ci, la volonté d’apaisement était palpable, du côté grec surtout. Après avoir résolu un conflit vieux de vingt-sept ans avec Skopje, Alexis Tsipras se sent armé diplomatiquement. Mais face à un Erdogan, décrit par des sources diplomatiques grecques comme « imprévisible » et « intransigeant », le premier ministre grec ne s’attendait pas à de soudaines avancées.
Le dossier des contentieux est chargé : tensions en Mer Egée et en Méditerranée, reprise des pourparlers en vue de la réunification de l’île de Chypre, conflits autour de l’exploration gazière au large de l’île, coopération sur les flux migratoires. Autre litige de taille, le sort de huit officiers turcs recueillis par la Grèce après le coup d’Etat manqué de juillet 2016 et dont la Turquie réclame l’extradition à cor et à cri.
Mardi, M. Erdogan a insisté une nouvelle fois pour que les officiers lui soient rendus. « La Grèce respecte les décisions de justice », lui a répondu Alexis Tsipras, une allusion à la décision d’un tribunal grec de donner l’asile politique aux huit officiers, au grand dam d’Ankara. A la veille de la visite du premier ministre grec, les noms des huit hommes avaient été mis sur une liste de dangereux criminels pour lesquels l’Etat turc a offert une récompense en cas de capture.
Exploration gazière au large de Chypre
La pomme de discorde la plus brûlante est certainement l’exploration gazière au large de Chypre, l’île de la Méditerranée divisée depuis 1974, où de vastes gisements d’or bleu ont été découverts ces dernières années. Treize blocssupposés riches en gaz ont été délimités, qui excitent les appétits des géants de l’énergie. Les autorités chypriotes ont donné des permis d’exploration à Total, ENI, Exxon Mobil, American Noble Inc., qui sont depuis à pied d’œuvre dans la zone.
Ces découvertes ont poussé les Etats de la région, notamment Chypre, l’Egypte et Israël, à multiplier les partenariats stratégiques. Il est question de construire un gazoduc sous-marin appelé EastMed, censé acheminer du gaz depuis Israël, en passant par Chypre, la Grèce et l’Italie. Ce gazoduc, d’un coût estimé à 7 milliards de dollars (6,1 milliards d’euros), viendrait concurrencer le gazoduc Turkstream réalisé par Moscou et Ankara et dont une branche, en voie d’élaboration, est censée approvisionner les foyers d’Europe du Sud et des Balkans.
Lire aussi Chypre : les négociations de réunification achoppent sur la question des troupes turques
Plus stratégique encore, plusieurs pays de la Méditerranée orientale ont annoncé le 14 janvier, depuis Le Caire, le lancement d’un Forum de coopération régionale sur le gaz pour la création d’un marché régional susceptible de proposer des prix compétitifs. Exclue du Forum, la Turquie a vécu sa création comme un affront.
Rencontre avec le patriarche Bartholomé
Ankara, qui maintient des relations exécrables avec l’Egypte et Israël, maintient la pression sur Chypre, surtout depuis que cette dernière a délimité sa zone économique exclusive au large de l’île. Les autorités turques accusent Nicosie de chercher à faire main basse sur les richesses, au détriment des Chypriotes turcs, exclus du partage, selon Ankara.
Les deux pays en sont presque venus aux mains en février 2018, lorsque la marine turque a bloqué l’accès d’un navire d’exploration de la firme ENI à des champs gaziers offshore. Depuis, les explorations se font sous la protection de navires militaires, ce qui ne fait qu’accroître les tensions.
Ulcérée, la Turquie menace désormais d’organiser, du 27 février au 3 mars, des manœuvres militaires au large de l’île, tandis qu’un navire turc est sur le point de se lancer dans la prospection gazière au nord des zones exploitées par Chypre. Aucune solution n’est en vue tant que la division de l’île n’est pas réglée. Or l’espoir d’une réunification s’est évanoui en juillet 2017 lorsque les dernières négociations menées sous l’égide de l’ONU ont échoué.
Mercredi, M. Tsipras s’est rendu à Istanbul, où il a rencontré le patriarche orthodoxe Bartholomée. Il est également attendu au séminaire orthodoxe de Halki situé sur l’île de Heybeli, qui ne forme plus de prêtres orthodoxes depuis que les autorités turques ont ordonné sa fermeture en 1971.
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