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Le Figaro avec AFP, le 26/09/2023
Par Clara Galtier
Recep Tayyip Erdogan à l’Assemblée générale des Nations unies. TIMOTHY A. CLARY/AFP
Erdogan et son ministre des Finances multiplient les déplacements à l’étranger.
Cent milliards de dollars. Selon la presse turque, c’est le montant mirobolant des accords signés par la Turquie lors de la tournée estivale du président Recep Tayyip Erdogan dans plusieurs pays du Golfe. La société Baykar, fleuron national réputé pour ses drones militaires, a conclu avec l’Arabie saoudite «le plus gros contrat d’exportation» de l’histoire de la République, s’est félicité le PDG de l’entreprise, Haluk Bayraktar. Pour les seuls Émirats, des échanges estimés à 50 milliards de dollars ont été conclus dans les domaines de l’énergie, la construction, la défense et la technologie. Crise économique oblige alors que les réserves de change sont à sec, Ankara acte ainsi sa réconciliation avec les pays arabes malgré les différends passés. Le ministre des Finances, Mehmet Simsek, a aussi pris son bâton de pèlerin: après le sommet du G20 à New Delhi et l’Assemblée générale des Nations unies, la semaine dernière à New York, il a prévu de se rendre à Londres puis en Asie. «Il n’y aura pas un investisseur avec lequel nous ne dialoguerons pas», a-t-il promis.
Le gouvernement n’a pas d’autre choix que de partir en quête de ressources financières. La livre, en chute libre depuis deux ans, a perdu un quart de sa valeur face au dollar depuis fin mai et l’inflation tutoie toujours des sommets, 58,9 % en août selon les données officielles. Erdogan doit aussi payer l’énorme facture des séismes de février qui ont tué 50.000 personnes. Celle-ci représente 3 % du PIB, portant le déficit budgétaire en juin à un niveau sept fois plus élevé qu’à la même période l’année passée.
Effrayés par la crise de la livre et l’inflation chronique, les investisseurs étrangers ont déserté ces dernières années. En 2006, les investissements directs pesaient 3,6 % du PIB turc contre 1,4 % en 2022. Sur le marché de la dette publique, les étrangers détiennent moins de 1 % des obligations turques contre 10 % en 2019 et 20 % en 2015. Les investissements directs jouent un rôle crucial dans un pays structurellement déficitaire qui doit notamment importer 90 % de ses besoins en énergie .
Obsédé par les crédits à bas coût pour soutenir la croissance économique, Erdogan a contraint pendant des mois la Banque centrale à baisser les taux d’intérêt. Cette politique à contre-courant du reste du monde a conduit les finances turques dans le rouge: les prêts bon marché ont entretenu l’inflation qui a elle-même poussé la chute de livre. Jusqu’à un changement radical de la politique monétaire. Depuis le début de son troisième mandat, en mai, Erdogan laisse le pilotage de l’économie à son ministre des Finances et la nouvelle gouverneur de la Banque centrale, Hafize Gaye Erkan. Ce tandem, apprécié par les Occidentaux – et les marchés – s’est immédiatement lancé dans une bataille contre l’inflation en augmentant à quatre reprises les taux d’intérêtde 8,5 % en mai à 30 %, dernière hausse actée jeudi dernier. Ce retour à des mesures conventionnelles commence à porter ses fruits. «La prime de risque sur la dette turque est passée de 700 points de base à moins de 400 aujourd’hui», souligne Deniz Unal, économiste au Cepii.
Regain d’intérêt
La bienveillance du Golfe à l’égard de la Turquie est aussi de bon augure car cette main tendue pourrait encourager d’autres investisseurs. Il se murmure, dans la presse turque, que la dirigeante de la Banque centrale aurait été recommandée par l’émir du Qatar lui-même. «C’est un signe que le Qatar veut voir des gens compétents à la tête de l’économie», analyse Deniz Unal. Le cheikh a en effet tout intérêt à surveiller ses investissements, après avoir aidé ces dernières années l’état turc à financer et renflouer les réserves de change.
Le directeur général d’HSBC en Turquie, Selim Kervanci, cité par le Financial Times, note «un changement notable et positif de l’intérêt des investisseurs internationaux pour les marchés de capitaux turcs». Royaume-Uni, Europe, États-Unis… La demande est «large». Autre signe qui traduit ce regain d’intérêt, deux grandes banques publiques turques ont vendu au total 1,3 milliard de dollars de bons du Trésor au cours des dernières semaines. Ebebek, le plus grand détaillant turc de produits pour bébé, a attiré pour son introduction en Bourse une vingtaine d’investisseurs étrangers contre deux en moyenne pour les autres entreprises sur l’année 2023. En début de semaine dernière, le géant chinois du commerce en ligne Alibaba a annoncé investir deux milliards de dollars en Turquie.
Reste que la situation financière du pays est difficilement lisible pour les investisseurs. En dépit d’un retour à l’orthodoxie, des économistes dénoncent une politique de lutte contre l’inflation nettement insuffisante. Les chiffres officiels sont contestés par des experts indépendants, la hausse des prix s’établissant en réalité à 128 % sur un an, bien loin du niveau des taux d’intérêt de la Banque centrale. «Chercher du financement étranger sans remédier à la politique monétaire, c’est comme boucher un trou sans fin», observe Deniz Unal.
Pour le moment, Erdogan continue de soutenir pleinement les mesures de sa nouvelle équipe même si des doutes sur l’indépendance des institutions financières persistent. Le reis, qui n’a pas hésité à limoger trois directeurs de la Banque centrale l’année dernière, a pour coutume de placer ses vassaux à des postes stratégiques. C’est le cas de l’autorité de régulation des marchés, dirigée par l’ancien banquier central.
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