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Le Point le 20/02/2019
Par Julie Honoré, à Istanbul
Face à l’inflation et à l’approche des élections locales, le gouvernement a mis en place des magasins de fruits et légumes subventionnés.
Pas sûr qu’ils s’attendaient à ce genre de travail. Depuis une semaine, des agents municipaux d’Ankara et d’Istanbul, en Turquie, pèsent des pommes de terre, ensachent des tomates ou tiennent la caisse des différents stands, installés dans des camions mobiles ou d’immenses tentes, sur les principales places des deux principales villes du pays. Sans oublier de donner à chaque « client » un sac dédié, sur lequel est indiqué : « Dans cette bataille contre l’inflation, la Turquie vaincra. » L’initiative est inédite. Mais à un mois et demi des élections locales (le 31 mars), l’inflation galopante est devenue la première préoccupation du gouvernement…
Selon le quotidien Hurriyet, le prix des aubergines, des concombres et des tomates a par exemple bondi de 81 %, 53 % et 39 % en un an. En tout, l’inflation a avoisiné les 21 % en janvier (30 % en un an). Et peu importe si les conditions climatiques, pointées par de nombreux producteurs, peuvent expliquer une partie de la hausse des prix des légumes. Dans un meeting, le président Recep Tayyip Erdogan n’a pas hésité à traiter de « terroristes » ceux qui faisaient grimper artificiellement les prix, sous-entendu les intermédiaires, les menaçant d’une « gifle ottomane ».
Les consommateurs pas dupes
Concrètement, les mairies s’approvisionnent directement auprès des producteurs en tomates, oignons, pommes de terre ou poivrons. Les prix sont deux à trois fois moins cher que dans le commerce. Mais à la sortie des stands, les clients du jour restent sceptiques. « On vient parce que ce n’est pas cher, indique Zeynep, qui a rempli ses sacs. On n’a pas le choix ! » Tous évoquent cette urgence à se fournir en fruits et légumes bon marché, peu importe le vendeur. Une mère de famille renchérit : « J’ai eu 3 kilos de tomates, 3 kilos de pommes de terre et 3 kilos d’oignons pour 21 livres turques [soit 3,5 euros, NDLR]. Impossible de trouver ça ailleurs. » Erdogan a même promis que, bientôt, des produits ménagers seront disponibles, et une plateforme de vente en ligne – réservée à Ankara – a même été créée. Et peu importe si certains produits sont déjà épuisés.
L’initiative commence à se faire sentir dans les supermarchés, qui ont aussi commencé à baisser leurs prix, quitte à vendre à perte. « Nous avons appliqué une réduction de 10 % sur un ou deux produits de chaque catégorie, détaille Özgür Tort, le président-directeur général de l’enseigne Migros, à Slate. Au-delà de la campagne, nous réservons 30 % de notre budget annuel pour les promotions. »
Mais pas sûr que l’initiative puisse perdurer dans le temps. « Le gouvernement veut convaincre les électeurs qu’il lutte contre l’inflation, analyse l’économiste Mustafa Sönmez, qui n’hésite pas à parler de show pour qualifier ces stands. Mais les problèmes de la Turquie sont bien plus profonds. Tous les secteurs sont en crise : l’industrie, la construction… Et les capitaux étrangers ne viennent pas. Ils considèrent l’économie turque comme trop risquée. » D’après lui, tous les prix ont augmenté, et pas seulement les fruits et légumes, sans que les salaires suivent la même courbe. Le gouvernement a annoncé que l’expérience allait pour l’instant durer deux mois et demi. Mais sur les stands, les consommateurs ne sont pas dupes. Fahir lance en riant : « Après les élections ? Les stands disparaîtront ! »
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