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Eugénie Bastié
Le Figaro – 09/10/2014
En Turquie, les manifestations des Kurdes pour Kobané ont dégénéré. Les manifestants kurdes qui dénonçaient l’inaction d’Ankara pour empêcher la prise de Kobané se sont heurtés à une répression policière féroce ainsi qu’à des activistes islamistes. Mardi, 24 personnes ont perdu la vie au terme d’affrontements très violents.
Mercredi, malgré l’état d’urgence instauré par Ankara dans les provinces à majorité kurde du Sud-Est, les manifestations ont continué, faisant trois victimes supplémentaires.
Dix-sept millions de Kurdes vivent en Turquie, où ils sont très peu reconnus par le pouvoir et où la moindre étincelle peut provoquer des émeutes intercommunautaires. Face à la situation au Kurdistan syrien, le gouvernement turc a, pour la première fois depuis 1992, instauré un couvre-feu dans les régions à majorité kurde.
À Paris, la diaspora kurde se mobilise
«Si il y a un massacre à Kobané, la jeunesse kurde de Turquie s’embrasera, et ce sera la guerre civile à Ankara et Istanbul», prévient Khaled Issa, responsable du parti kurde syrien. Avec d’autres Kurdes, il manifeste sa solidarité avec les «frères de Kobané» dans les rues de Paris. «Solidarité avec la résistance kurde contre Daech». En tête du cortège, les femmes tiennent la banderole et le micro. Derrière, les hommes, plus silencieux, brandissent des pancartes «Front kurde contre l’Etat islamique» ou appelant la France à agir en Syrie. Tous agitent des drapeaux du PKK, organisation armée indépendantiste, considérée par la Turquie comme «terroriste», et des portraits de son leader, Abdullah Öcalan emprisonné en Turquie depuis 15 ans.
Depuis le 13 janvier 2013, date de l’assassinat de trois militantes kurdes par un infiltré turc, ces militants proches du PKK défilent chaque mercredi, dans Paris pour demander que lumière soit faite. Mais cette fois-ci, le mot d’ordre de la manifestation est différent: la lutte contre Daech. Car, depuis que l’étau djihadiste se resserre autour de la ville kurde de Kobané, en Syrie, la diaspora kurde se mobilise dans toute l’Europe. En France, les manifestations se multiplient ces derniers jours, particulièrement à Marseille et à Paris, où la communauté kurde est la plus nombreuse.
«Je ne dors plus depuis 25 jours», date du début de l’offensive djihadiste dans le Kurdistan syrien, confie Assan, réfugié politique, comme 80% des Kurdes vivant en France. «Nous sommes très inquiets pour nos frères de Kobané, la communauté internationale doit se mobiliser davantage et aider les Kurdes qui sont un foyer de résistance à la fois à Bachar-el-Assad et aux islamistes». «Ces gens-là ne sont pas des musulmans, comment peut-on tuer au criant Allah Akbar?» s’interroge un autre manifestant.
«Daesh, no pasaran»
Dans le cortège, l’ennemi désigné n’est pas si clair. «A mort, régime fasciste en Turquie!» crient les militants. «Les deux (le califat autoproclamé et le président turc Erdogan, NDLR), ils sont du même complot», répond Mazlum, un jeune manifestant: «Nous les Kurdes sommes pris en sandwich entre la Turquie et les islamistes».
Khaled Issa, responsable du principal parti kurde en Syrie, qui travaille avec l’armée syrienne libre, accuse Erdogan d’avoir aidé les djihadistes «On ne peut pas lui faire confiance» affirme-t-il, «L’AKP [parti du président Erdogan]est membre de l’internationale islamiste, il a aidé les terroristes à chasser les Kurdes de leur foyer de Kobané». Il résume les revendications des manifestants: «Nous demandons à la France une aide humanitaire, mais aussi de fournir des armes aux combattants kurdes en Syrie, et spécialement des antichars, pour lutter efficacement contre les chars très sophistiqués que les djihadistes ont pris à l’armée irakienne».
D’autres manifestations ont eu lieu partout en Europe. Mardi, le Parlement européen a été pris d’assaut par des militants kurdes fustigeant l’immobilisme de l’Union européenne, une cinquantaine d’entre eux ayant pu s’introduire à l’intérieur de l’édifice.
En Allemagne, où la communauté kurde est très importante, les défilés anti-Daesh ont tourné au pugilat entre des dizaines de manifestants kurdes et des manifestants islamistes. 23 personnes ont été blessées au terme d’affrontements très violents à la machette et au couteau.
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