Aucune volonté de parodier la Cène selon Thomas Jolly
Erdogan vise, sans le nommer, le tableau où le chanteur Philippe Katerine s’est illustré, le corps peint en bleu et partiellement dénudé. De nombreuses personnes y ont vu une parodie de la Cène. «Je crois que c’était assez clair, il y a Dionysos qui arrive sur cette table», avait réfuté Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie, sur BFM TV. Dionysos, incarné par Katerine, est dans la religion grecque antique le dieu de la fête et de ses excès.
«J’ai voulu faire une cérémonie qui répare, qui réconcilie. Aussi qui réaffirme les valeurs de notre République», avait ajouté Jolly. La séquence a été censurée par les diffuseurs de plusieurs pays étrangers. «Pouvez-vous imaginer qu’un événement sportif censé unir les gens ait été ouvert avec hostilité envers les valeurs du genre humain?», a conclu de son côté Erdogan. «Ce qui s’est fait à Paris est un projet visant à ramener les humains à un niveau plus bas que les animaux.»
