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Le Monde, le 07/10/10/2020
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
En visite à Bakou, mardi 6 octobre, le ministre turc des affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, a exhorté la communauté internationale à se tenir aux côtés de l’Azerbaïdjan dans la guerre qui l’oppose à l’Arménie pour le contrôle du Haut-Karabakh. Avec l’aide de la Turquie, Bakou veut reconquérir cette région majoritairement peuplée d’Arméniens qui a fait sécession de l’Azerbaïdjan au moment de l’effondrement de l’URSS.
« Mettre ces deux pays sur un pied d’égalité, c’est récompenser l’occupant. Le monde doit être du côté de ceux qui ont raison, à savoir du côté de l’Azerbaïdjan », a déclaré le chef de la diplomatie turque lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue azerbaïdjanais, Ceyhun Bayramov. Manifestant sa solidarité avec Bakou, M. Cavusoglu a insisté sur la nécessité de défendre l’intégrité territoriale de ce petit Etat pétrolier des rives de la Caspienne « de la même manière que nous le faisons pour celle de l’Ukraine, de la Géorgie, de l’Irak et de la Syrie ».
« Il y a des appels au cessez-le-feu, mais que va-t-il se passer ensuite ? Pouvez-vous dire à l’Arménie de se retirer immédiatement des territoires azerbaïdjanais ou pouvez-vous proposer des solutions pour son retrait ? Non », a-t-il fait remarquer à l’adresse du Groupe de Minsk de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui est chargé depuis 1992 de mener l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur la voie des négociations.
Cette visite intervient après que Paris, Moscou et Washington, les trois médiateurs du Groupe de Minsk, avaient déploré la veille le retour de la guerre, une « menace inacceptable pour la stabilité de la région ». Les trois ministres des affaires étrangères, le Français Jean-Yves Le Drian, l’Américain Mike Pompeo et le Russe Sergueï Lavrov ont dénoncé à cette occasion « l’escalade de violence inédite et dangereuse ».
Artillerie lourde
Bakou et Erevan continuent d’ignorer les appels au cessez-le-feu. La guerre fait rage autour de l’enclave, impliquant de l’artillerie lourde, des chars, des missiles et des drones.
L’armée azerbaïdjanaise pilonne la capitale des indépendantistes, Stepanakert, à coups de missiles russes Smerch tandis que les forces arméniennes ripostent avec des frappes sur Ganja, la deuxième ville d’Azerbaïdjan. Amnesty International a déclaré mardi qu’elle avait identifié des bombes à fragmentation, une arme interdite par le droit international, dans la vidéo d’une frappe du week-end contre un quartier de Stepanakert.
« Grâce à la technologie fine des drones turcs, armés ou non armés, nous avons évité des pertes humaines. Les drones montrent le potentiel de la Turquie »,
Ilham Aliev, président d’Azerbaïdjan
Mardi matin, le ministère azerbaïdjanais de la défense s’est vanté d’avoir infligé de « lourdes pertes en hommes et en matériel militaire » à l’adversaire, « contraint à la retraite ». Un fait aussitôt démenti par le chef de la république autoproclamée du Karabakh, Arayik Haroutiounian. Selon des experts militaires russes, les forces armées azerbaïdjanaises n’ont pas de mal à progresser au sud de la province séparatiste, en terrain plat, grâce à l’avantage que leur confère l’utilisation de drones, armés et de reconnaissance, notamment le drone turc Bayraktar TB2 et l’israélien SkyStriker.
La Turquie fournit à l’Azerbaïdjan turcophone, son principal allié dans la région, un soutien militaire. Formellement démenti tant par Ankara que par Bakou, ce soutien a été reconnu par le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, lors d’une interview diffusée lundi par la chaîne publique turque TRT Haber. « Grâce à la technologie fine des drones turcs, armés ou non armés, nous avons évité des pertes humaines. Les drones montrent le potentiel de la Turquie. La Turquie est notre alliée, notre frère. Son soutien moral et ses armes défensives nous renforcent. La Turquie est la deuxième force de l’OTAN et nul ne peut résister face à son armée, tout le monde l’a vu. De la même façon, personne ne peut nous résister », a déclaré M. Aliev.
Moscou ne peut « que s’inquiéter »
L’autre volet de ce soutien, à savoir le déploiement par Ankara de mercenaires syriens dans la zone de conflit, inquiète la Russie, la puissance régionale, l’alliée traditionnelle de l’Arménie. Dans un communiqué publié mardi, Sergueï Narychkine, le directeur du service russe de renseignement extérieur, s’est ému de la présence au Karabakh de militants étrangers, membres d’« organisations terroristes ». Le conflit attire les extrémistes, « comme un aimant », notamment des groupes venus du Moyen-Orient, a-t-il souligné. Moscou « ne peut que s’inquiéter » du fait que ces militants pourraient « ensuite s’infiltrer dans des Etats adjacents à l’Azerbaïdjan et à l’Arménie, y compris en Russie ».
Dans un rare commentaire officiel sur le rôle joué par Ankara dans la crise, Sergueï Narychkine a également déclaré que la décision de la Turquie de se ranger « ouvertement et sans équivoque » du côté de l’Azerbaïdjan était un facteur fondamentalement nouveau. La Russie, dont l’implication dans la crise se limite à des déclarations de bonnes intentions, semble prendre conscience du défi que la Turquie est entrain de lui lancer au sud du Caucase, une région considérée jusqu’ici par le Kremlin comme son arrière-cour.
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