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Le Monde avec AFP, le 02/10/2020
Selon les bilans très partiels communiqués depuis dimanche, 190 personnes sont mortes : 158 soldats séparatistes, 13 civils arméniens et 19 civils azerbaïdjanais. L’OSDH rapporte également 28 combattants syriens pro-Ankara.
Pour la sixième journée d’affilée, les combats faisaient toujours rage entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans la région du Haut-Karabakh, vendredi 2 octobre. Selon les bilans très partiels communiqués depuis dimanche, 190 personnes sont mortes : 158 soldats séparatistes, 13 civils arméniens et 19 civils azerbaïdjanais. Auxquels s’ajoutent désormais 28 combattants syriens pro-Ankara, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Bakou, quant à lui, n’a toujours pas communiqué de pertes militaires. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd, l’Arménie affirmant que 1 280 soldats azerbaïdjanais sont morts, quand Bakou assure avoir tué au moins 1 900 militaires.
Le comité international de la Croix-Rouge s’est inquiété dans un communiqué du sort des civils, « pris entre deux feux », relevant que de nombreuses familles, « incluant des bébés et des jeunes enfants, passent des jours et des nuits à s’abriter dans les sous-sols non chauffés ».
28 combattants syriens pro-Ankara tués depuis le début des hostilités, selon l’OSDH
Au moins 28 combattants syriens pro-turcs ont péri dans les combats opposant depuis environ une semaine les séparatistes arméniens à l’armée azerbaïdjanaise, soutenue par Ankara, dans ce territoire séparatiste, affirme vendredi l’OSDH.
Ces combattants, qui appartiennent à des groupes rebelles fidèles à Ankara, faisaient partie des 850 envoyés par la Turquie pour prêter main-forte aux Azerbaïdjanais depuis la semaine dernière, a déclaré le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Le président russe et le premier ministre arménien ont exprimé vendredi au téléphone leur « sérieuse préoccupation » quant à la présence supposée de ces combattants pro-turcs, a fait savoir le Kremlin dans un communiqué.
Emmanuel Macron réclame « des explications » à la Turquie
« En tant que coprésident du Groupe de Minsk [de l’OSCE, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, chargé d’une médiation dans ce conflit], je considère que c’est la responsabilité de la France de demander des explications », a affirmé Emmanuel Macron à Bruxelles. Les Vingt-Sept ont estimé vendredi qu’« il ne [pouvait] y avoir aucune solution militaire au conflit ni aucune ingérence » dans le conflit du Haut-Karabakh, dans leurs conclusions de la première journée du sommet.
« J’ai alerté mes interlocuteurs sur la menace que représenterait une internationalisation du conflit », a déclaré de son côté le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, à l’issue d’entretiens téléphoniques avec ses homologues arménien et azerbaïdjanais.
Moscou avait fait état mercredi d’informations similaires à celles de M. Macron. La Russie, puissance régionale qui entretient des relations cordiales avec les deux ex-républiques soviétiques, s’est montrée également inquiète du rôle de la Turquie, concurrent géopolitique mais avec qui elle a des relations pragmatiques.
Le territoire du Haut-Karabakh, en majorité peuplé d’Arméniens, avait fait sécession de l’Azerbaïdjan, entraînant une guerre au début des années 1990 qui avait fait 30 000 morts. Depuis dimanche, les forces de l’enclave séparatiste, soutenue par l’Arménie, et celles de l’Azerbaïdjan s’affrontent dans les combats les plus meurtriers depuis 2016. Or, la Turquie est la plus fidèle alliée de l’Azerbaïdjan
Les deux camps dénoncent des bombardements
Les deux camps ont dénoncé des bombardements ayant touché des zones civiles. La principale ville du territoire séparatiste du Haut-Karabakh, Stepanakert, a été « frappée » vendredi par les forces azerbaïdjanaises, a affirmé le ministère de la défense arménien, faisant état de « nombreux blessés ». « L’infrastructure civile est endommagée », a écrit sur sa page Facebook un représentant du ministère, Artsrun Hovhannisyan, sans apporter plus de précisions sur la nature des frappes et des dégâts. Les séparatistes ont notamment accusé l’Azerbaïdjan d’avoir détruit un pont reliant l’Arménie au Karabakh. La Croix-Rouge évoque aussi « des centaines de maisons et des infrastructures civiles, comme les écoles et les hôpitaux détruits par l’artillerie lourde ».
Présents à Stepanakert, des journalistes de l’AFP ont entendu une explosion vers midi, suivie de plusieurs sirènes d’ambulances. Plusieurs autres explosions ont été entendues ces dernières heures, les sirènes d’alerte à la bombe ont retenti à une reprise et les habitants ont dû se mettre à l’abri dans la nuit.
De son côté, l’Azerbaïdjan a jugé vendredi que l’Arménie devait se retirer du territoire séparatiste du Haut-Karabakh afin d’arrêter « l’escalade », au lendemain d’un appel à la fin des hostilités des présidents russe, français et américain. « Si l’Arménie veut voir la fin de cette escalade de la situation, la balle est dans le camp de l’Arménie. L’Arménie doit mettre fin à l’occupation. Assez, c’est assez », a martelé, lors d’une visioconférence avec la presse, Hikmet Hajiyev, conseiller de la présidence azerbaïdjanaise pour les affaires étrangères.
L’Arménie dit avoir « des preuves » de l’implication militaire turque
Dans un entretien au quotidien Le Figaro publié jeudi soir, le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, dit avoir « des preuves » que la Turquie soutient militairement les troupes azerbaïdjanaises engagées au Haut-Karabakh. M. Pachinian y accuse la Turquie de soutenir l’armée azerbaïdjanaise avec des avions de combat, des drones et d’autres matériels militaires, et d’avoir acheminé des conseillers militaires ainsi que « des mercenaires et des terroristes » vers le Haut-Karabakh.
« La communauté internationale, en particulier le public américain, doit savoir que des F-16 fabriqués aux Etats-Unis sont actuellement utilisés pour tuer des Arméniens dans ce conflit », a assuré M. Pachinian, ajoutant que « des commandants militaires turcs sont directement impliqués dans la direction de l’offensive ».
« Ankara a fourni à Bakou des véhicules militaires, des armes, ainsi que des conseillers militaires. Nous savons que la Turquie a formé et transporté des milliers de mercenaires et de terroristes depuis les zones occupées par les Turcs dans le nord de la Syrie », poursuit M. Pachinian. « Ces mercenaires et ces terroristes combattent aujourd’hui contre les Arméniens », a-t-il accusé.
L’Arménie se dit disposée à une médiation
Vendredi, l’Arménie s’est dite prête à travailler avec le Groupe de Minsk, coprésidé par la Russie, les Etats-Unis et la France, pour mettre en place un cessez-le-feu au Haut-Karabakh, où s’affrontent l’Azerbaïdjan et des séparatistes soutenus par Erevan.
« Nous sommes prêts à nous engager avec les pays coprésidant le groupe de Minsk pour rétablir un cessez-le-feu basé sur les accords de 1994-1995 », a fait savoir la diplomatie arménienne dans un communiqué, au lendemain d’une déclaration commune des présidents russe, américain et français appelant à la fin des hostilités.
Les deux journalistes du « Monde » blessés arrivés à Paris
Les deux journalistes du Monde blessés jeudi au Haut-Karabakh ont été évacués par avion sanitaire, direction Paris, où ils sont arrivés vendredi soir. « Très grièvement blessés par un tir d’artillerie », le rédacteur Allan Kaval et le photographe Rafael Yaghobzadeh « seront hospitalisés » dans un établissement parisien, a fait savoir le directeur des rédactions du Monde, Luc Bronner, sans préciser leur état actuel.
« Ils ont été pris en charge de façon très efficace » grâce à « l’aide de journalistes sur le terrain » et « des autorités diplomatiques », a souligné M. Bronner. Les deux envoyés spéciaux du Monde ont été blessés lors d’un bombardement des forces azerbaïdjanaises sur la ville de Martouni, à 25 km de la ligne de front. Selon les autorités arméniennes, deux journalistes arméniens ont également été blessés par les bombardements tandis que les autorités du Haut-Karabakh ont fait état de quatre civils tués.
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