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Courrier International, le 15/12/2023
Les tremblements de terre a répétition survenus en mer de Marmara ces deux dernières semaines viennent rappeler le danger sismique qui guette Istanbul, alors que l’est du pays a été durement touché au mois de février.
Des bougies en hommage aux victimes des tremblements de terre qui ont touché la Turquie le 6 février. À Istanbul, le 6 mars 2023. Photo Dilara Senkay/REUTERS
C’est la peur quotidienne et régulièrement réactivée des Stambouliotes. Celle d’un tremblement de terre important qui risque de survenir dans un avenir proche au large de la ville, en mer de Marmara. La peur du séisme est particulièrement vive depuis la catastrophe de février, où plus de 50 000 personnes ont trouvé la mort dans deux séismes qui se sont produits sur une ligne de faille différente dans le centre-est du pays.
Régulièrement, des tremblements viennent rappeler la précarité de leur situation aux habitants de la mégalopole de 16 millions d’habitants. Le 4 décembre, un séisme de magnitude de 5,1 en mer de Marmara, dans le golfe de Gemlik, très au sud de la ville, a pourtant été légèrement ressenti à Istanbul et ses environs, rapporte la BBC Türkçe. Le 13 décembre, un séisme de 3,7 sur l’échelle de Richter s’est à nouveau déclenché dans la zone, souligne le quotidien Sözcü.
Pour la première fois, lors du séisme du 4 décembre, les habitants d’Istanbul et de la région munis d’un téléphone Android ont pu recevoir un avertissement moins d’une minute avant que les Stambouliotes ne sentent la terre bouger. “Comment Google a-t-il pu prévoir le séisme ?” s’interroge le quotidien économique Dünya.
Si les habitants d’Istanbul ont pu être avertis, c’est parce qu’ils étaient situés loin de l’épicentre du séisme, explique le journal. Les smartphones Google sont en effet équipés d’accéléromètres qui permettent de mesurer les vibrations ; lorsque les appareils de nombreux utilisateurs sont affectés au même moment par ces vibrations, le système déduit qu’un séisme est en train de se dérouler et devine même sa magnitude, envoyant alors une alerte aux autres utilisateurs.
Au moins trois millions de personnes en danger
“Le séisme en mer de Marmara nous a rappelé le danger qui guette Istanbul”, écrit le quotidien Hürriyet. “Pourtant on ne fait pratiquement rien, nous ne sommes pas prêts, les autorités comme les citoyens, tout le monde semble penser qu’il sera protégé comme par magie”, s’inquiète le journal. “Il faut lancer un vaste plan de rénovation urbaine, en particulier concernant les bâtiments édifiés avant 1999, à une époque où il n’y avait pas de règles de construction ni de contrôle”, estime le professeur Süleyman Pampal, du centre de recherches sismiques de l’université de Gazi, interrogé par le journal.
Le risque est bien réel, explique le professeur Naci Görür, autorité incontestée sur le sujet, dans les colonnes de Cumhuriyet :
“Les probabilités sont très élevées, un séisme peut se produire à Istanbul à tout instant.”
Le spécialiste met particulièrement en garde les habitants de la rive européenne de la ville, notamment ceux qui logent près du Bosphore ou de la mer de Marmara : “La puissance du séisme risque d’atteindre une magnitude de 9 le long de la bande côtière de la rive européenne, c’est d’une violence très importante, qui peut même endommager des bâtiments pourtant bien construits.”
Au total, 200 000 bâtiments sont considérés comme à risque maximal par les spécialistes et présentent un risque d’effondrement, souligne le Deutsche Welle Türkçe. Ce qui signifie que les 3 millions de personnes que ces bâtiments abritent courent un danger très important, s’alarme le média.
Se préparer au choc
Et le séisme en lui-même n’est pas le seul risque pour la métropole, il pourrait aussi déclencher un puissant tsunami, comme celui qui s’était produit en 2011 au Japon, au large de Fukushima, expliquent les scientifiques de l’université du Bosphore, cités par le magazine écologique Gazete Oksijen. “En 1509 et en 1894, des phénomènes de ce type, avec des vagues de 6 mètres de hauteur, ont déjà été observés après des tremblements de terre à Istanbul, mais aujourd’hui le risque est plus grand car les populations se sont installées plus près de la mer”, souligne ainsi la professeure Musavver Cambaz.
Pour tenter de rassurer les habitants et d’identifier les bâtiments les plus à risque, la mairie d’Istanbul a mené, depuis le séisme de février, 110 000 inspections, mais elle croule encore sous les demandes, explique Cumhuriyet. Parmi ces constructions, 2 205 ont été évacuées et détruites en urgence et 2 219 sont en voie d’évacuation, annonce la mairie. Mais au rythme actuel, il faudra beaucoup de temps encore à la mégalopole pour être préparée au choc.
Courrier international
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