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Les Echos, le 14/03/2024
Killian Cogan (Correspondant à Istanbul)
Une forte inflation contraint les Turcs à changer leurs habitudes en ce mois de ramadan. Tandis que les sorties coutumières au restaurant pour l’iftar, le repas de rupture du jeûne, se font plus rares, les grossistes alimentaires constatent aussi une chute de la demande pour les produits usuels.
Un couple partage l’iftar le soir du premier jour du ramadan, devant le square Sultanahmet, avec la mosquée bleue en arrière-plan. (Yasin Akgul/AFP)
A la tombée du jour, en ce mois de ramadan à Kadiköy, quartier de la rive asiatique d’Istanbul, plusieurs centaines de personnes font la file devant une tente. Alors que l’appel à la prière retentit, une équipe de la municipalité, dirigée par le Parti républicain du peuple (CHP), d’opposition, y distribue des repas chauds pour l’iftar, le repas de rupture du jeûne, ici comme dans d’autres coins de la ville.
Dans la file, beaucoup de mines élimées, de personnes isolées, mais aussi des familles et des étudiants. Car, s’il est de coutume de pratiquer l’iftar en famille ou entre amis, chez soi comme au restaurant, la spirale inflationniste (67 % en rythme annuel le mois dernier, selon les chiffres officiels), qui accable la Turquie depuis les cinq dernières années rebat les cartes.
Distributions gratuites
Désormais, nombreux sont ceux qui, face à la hausse de prix, préparent des repas plus modestes, limitent les sorties au restaurant et viennent chercher un iftar gratuit auprès de centres de distribution comme celui-ci. « Avec ces conditions économiques, on n’a plus le choix que de venir faire la queue ici, s’emporte Mesut, un comptable de 53 ans, doté d’une imposante bague à l’annulaire. Je suis patriote, mais ce pays est dans un état lamentable, c’est une honte de devoir venir ici pour le ramadan, un péché. Auparavant, on pouvait même aller au restaurant pour l’iftar, tandis qu’aujourd’hui, il suffit d’y aller quelques fois pour dépenser l’équivalent d’une retraite mensuelle ou du salaire minimum [17.000 lires turques, soit près de 500 euros] », poursuit cet homme en colère et au visage buriné.
Les effets de l’inflation sur les festivités religieuses n’ont pas échappé aux commerçants et aux restaurateurs : interrogé par le quotidien économique turc « Dünya », le président de l’association des grossistes en alimentation d’Istanbul, Mustafa Karli, a révélé que les ventes de produits alimentaires pour le mois de ramadan avaient chuté de 40 % par rapport à l’année dernière. Il a par ailleurs observé « un glissement vers des produits de base et une diminution de la diversité des achats ».
Baisse de fréquentation
S’adressant au même journal, le président de l’association des restaurants et du tourisme Ramazan Bingöl a, quant à lui, pointé une chute de 70 % des réservations pour les iftars depuis l’an passé. « Il était un temps où on prenait des réservations d’iftar pour entre 300 et 1.000 personnes ; ce temps-là est révolu », a-t-il expliqué au quotidien « Dünya ».
Mert, pour sa part, n’a pas l’intention de cesser cette tradition annuelle. Flanqué d’amis de son dortoir universitaire, cet étudiant en droit de 22 ans figure aussi parmi ceux patientant dans la file de distribution de repas gratuits. Mais il est là , dit-il, par « curiosité », plutôt que par nécessité. Quand bien même, la hausse des prix fait qu’il se voit contraint de revoir ses habitudes : « Les années précédentes, on sortait au restaurant tous les trois jours en moyenne, mais cette année, les prix des repas d’iftar ont plus que doublé, alors on pense plutôt y aller une fois tous les dix jours », prévoit-il.
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