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France Info / Radio France, le 07/11/2022
Article rédigé par
Anne Andlauer, édité par Ariane Schwab
Alors qu’on débat en France de l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, ce droit est en recul ou menacé, aux États-Unis et dans certains pays européens. Comme en Turquie, où l’IVG est devenu quasi impossible.
En 2012, un projet de loi voulant interdire l’IVG, émanant de Recep Tayyip ErdoÄŸan, alors Premier ministre, avait provoqué la colère des femmes Turques. (ADEM ALTAN / AFP)
L’avortement est légal en Turquie depuis 1983, et toute femme peut le demander sans avoir à se justifier, jusqu’à 10 semaines de grossesse. En théorie, toujours, la femme a le choix : hôpital public, hôpital privé ou cabinet privé, du moment que l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) est pratiquée par un médecin spécialisé. Or, les ONG de défense des droits des femmes ont noté un tournant depuis un discours de Recep Tayyip Erdoğan en mai 2012, une époque où le président était encore Premier ministre : « Nous préparons une loi sur l’avortement », annonçait le chef du gouvernement.
« Certains nous disent : ‘Une femme peut avorter si elle le veut, c’est son droit’. Non, c’est un meurtre ! »
Recep Tayyip ErdoÄŸan, Premier ministre, en mai 2012 Ã franceinfo
Face à la mobilisation du mouvement féministe à l’époque, le gouvernement avait dû renoncer à passer par la loi. Mais peu à peu, s’est mise en place une interdiction informelle dans les hôpitaux publics. En 2020, seule une dizaine d’entre eux pratiquaient encore l’IVG, selon une étude de l’université Kadir Has. À Istanbul, une ville de 16 millions d’habitants, un seul hôpital public accepte encore d’interrompre les grossesses non désirées. Aucune directive écrite n’a pourtant été envoyée.
Si la loi n’a pas changé, les médecins qui refusent un avortement ne risquent en revanche aucune sanction. « Dans certains hôpitaux, l’IVG n’est pas pratiquée sur décision du médecin chef. Dans d’autres, c’est plutôt une pression diffuse où les médecins se disent ‘si personne ne le fait, je ne le ferai pas’. Dans d’autres encore, certains seraient prêts à le faire, mais l’équipe médicale s’y refuse, explique la gynécologue Irmak Saraç, membre dirigeante de l’Union des médecins turcs (TTB). Résultat : il est devenu très difficile d’accéder gratuitement à l’avortement ».
La contraception également rendue compliquée
Les hôpitaux ou cabinets privés sont désormais à peu près les seuls recours pour avorter. Mais qui dit privé, dit cher, et Irmak Saraç s’inquiète pour celles qui n’en ont pas les moyens : « On sait qu’empêcher les IVG ne diminue pas le nombre d’IVG pratiquées dans un pays. Par contre, cela multiplie le nombre d’IVG pratiquées dans de mauvaises conditions, par des personnes pas forcément qualifiées, dans des endroits pas forcément adaptés, plaide-telle. On sait aussi qu’il existe un produit, le Cytotec, qui permet de pratiquer des IVG médicamenteuses. Comme on ne peut pas l’acheter en pharmacie car il n’est fourni qu’à l’hôpital, certaines femmes se le procurent sur le marché noir. C’est moins risqué que les aiguilles à tricoter d’autrefois, mais il reste que tout avortement pratiqué dans un cadre non contrôlé augmente les risques pour les femmes, risque de complications, de blessure, d’hémorragie, de séquelles, voire de mort ».
Et il n’y a pas que l’avortement. L’accès à la contraception est aussi devenu de plus en plus compliqué dans la Turquie de Tayyip Erdoğan, au nom d’une politique nataliste qui ne semble pourtant pas très efficace : l’indice de fécondité des Turques était de 1,7 enfant par femme l’an dernier, contre 2,4 il y a 20 ans.
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