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La Croix, le 05/02/2023
Thomas Guichard, correspondance particulière à Istanbul (Turquie)
Analyse
Le nom de celui qui affrontera Recep Tayyip Erdogan à la présidentielle du 14 mai doit être annoncé à la mi-février. En attendant, l’opposition stagne dans les sondages, et le camp du président sortant affiche sa confiance.
Sous des spots lumineux qui tournoient, un tifo avec imprimé le visage de Kemal Kiliçdaroglu, chef du principal parti d’opposition au président turc Recep Tayyip Erdogan, flotte au-dessus d’une foule qui crie « geliyor ! » (« Il arrive ! »). Dans une salle de concert du quartier de Küçükçekmece, à Istanbul, cette soirée du samedi 4 février devait être une simple rencontre entre un candidat et 10 000 jeunes, à trois mois du double scrutin législatif et présidentiel du 14 mai prochain.
Mais soudain, un homme se lève et hurle : « Ne sois pas candidat ! » Ce micro-incident, qui s’est clos après trois baffes et une main sur la bouche pour le faire taire, révèle une réelle frustration au sein de l’électorat de l’opposition. Formée de six partis (les républicains du CHP, les conservateurs d’Iyi Parti et de quatre autres formations : Deva, Gelecek, Saadet et le Parti démocrate), l’« Alliance nationale » semble en bien plus mauvaise posture qu’espéré par les adversaires d’Erdogan. L’été dernier, elle était pourtant considérée comme capable de battre le camp présidentiel, après de multiples déroutes électorales passées.
« Une réputation de perdant »
Depuis, l’altili masa (« la table des six ») s’est enfoncée dans un lent processus de négociations qui a accouché le 30 janvier d’une feuille de route de 2 400 promesses, décrite comme « un programme de restauration » contre le régime hyper-présidentiel mis en place par l’AKP, parti de Recep Tayyip Erdogan au pouvoir. « Étant donné la situation économique déplorable, ils pensaient gagner l’élection facilement et ont concentré leurs efforts sur ce qu’ils feraient après. Ils se sont trompés », estime le politiste Berk Esen, de l’université Sabanci d’Istanbul. Surtout, les tractations portant sur le choix d’un candidat unique tardent à aboutir. Son nom ne sera annoncé que le 13 février.
Le CHP, plus vieux parti de Turquie et leader de l’opposition, apparaît comme le plus logique pourvoyeur. Reste à savoir qui. Serait-ce son chef, Kemal Kiliçdaroglu, 74 ans, en campagne depuis des années ? Les instituts de sondage ne le donnent plus en mesure de l’emporter face à Erdogan. Au meeting de Küçükçekmece, un militant résume : « Trop lisse, il a une réputation de perdant. Mais il est tellement vieux qu’au moins il ne fera qu’un mandat. Ça rassure les gens qui ont connu vingt années avec un même autocrate à la tête du pays. »
Côté AKP, la confiance règne
Se pourrait-il qu’Ekrem Imamoglu, 52 ans, soit déclaré candidat ? Le souffle qui l’a porté jusqu’à la mairie d’Istanbul en 2019, longtemps dominée par l’AKP, est retombé. Ses démêlés judiciaires remettent franchement en cause ses chances d’être élu. En décembre, au terme d’un procès qualifié de « politique » par l’opposition, il a été condamné à plus de deux ans de prison et d’inéligibilité pour avoir traité d’« idiots » les membres du collège électoral.
Son appel est en cours, mais en coulisses une jeune responsable du CHP, qui s’est pourtant engagée en politique dans le sillage de sa victoire de 2019, n’y croit plus. « Légalement, c’est toujours possible, explique la jeune avocate, mais politiquement, c’est trop risqué. » Reste la possibilité d’un autre maire, celui d’Ankara : Mansur Yavas, 67 ans, est le mieux placé parmi les candidats testés par les sondages.
Le temps que l’opposition s’accorde, l’actuel président profite de ces atermoiements et voit sa popularité remonter. Côté AKP, la confiance règne. Comme le résume l’influenceur pro-Erdogan Tugrul Selmanoglu sur Twitter : « Nous attendons un compétiteur digne de la gloire de notre président. Si vous le trouvez… »
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