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L’Express, le 28/11/2022
Zafer Sivrikaya (Istanbul)
Face à la répression politique et une crise économique, des centaines de milliers de Turcs s’envolent pour l’Europe ou l’Amérique du Nord. La fuite des cerveaux s’accélère.
Un jeune saute d’un pont dans le Bosphore, à Istanbul, le 5 août 2022. / Yasin AKGUL / AFP
Au printemps prochain, la Turquie choisira son destin lors d’une élection présidentielle sous haute tension, mais les Turcs votent déjà avec leurs pieds. Si l’institut officiel de la statistique ne publie plus les chiffres de l’immigration depuis bien longtemps, les spécialistes estiment tout de même que des centaines de milliers de citoyens, en majorité âgés de 20 à 34 ans, quittent chaque année le pays de Recep Tayyip Erdogan. Face à l’aggravation de la crise économique et à l’autoritarisme grandissant, cette dynamique ne cesse de s’accélérer : uniquement en France, les demandes d’asile politique en provenance de Turquie ont progressé de 63% entre 2020 et 2021.
Passer par le Mexique pour rejoindre le rêve américain
Pour ces exilés, toutes les routes sont bonnes à prendre, même les plus tortueuses. Au cours des cinq premiers mois de l’année, 11 827 Turcs ont été arrêtés par la police des frontières aux Etats-Unis. Le Mexique, qui ne demande pas de visa aux citoyens turcs pour leur séjour touristique, est devenu un lieu de passage privilégié. Pinar, 27 ans, s’est envolée vers Mexico en août, avant de passer aux Etats-Unis et de se rendre aux autorités américaines, auprès desquelles elle a déposé une demande d’asile. En Turquie, elle était sous le coup de deux procès pour « insulte au président » et « propagande en faveur d’une organisation terroriste ». Ces chefs d’accusations ont explosé en Turquie : en 2021, les procureurs turcs ont ouvert 33 973 enquêtes pour insulte au chef de l’Etat (punissable de une à quatre années de prison), tandis qu’ils ont, depuis 2016, rendu près de 2 millions de décisions sur des cas de « terrorisme ».
« Mais tout le monde ne vient pas ici pour des raisons politiques », estime Pinar. Restée enfermée soixante-dix jours dans un centre de rétention au Texas, elle juge que la majorité des autres Turcs qui partageaient son sort et assuraient être victimes de persécutions religieuses ou politiques afin d’obtenir l’asile, avaient surtout des motivations économiques. La jeune femme, d’origine kurde, a obtenu sa libération sous caution et travaille désormais comme caissière. Elle réunit l’argent nécessaire pour payer un avocat qui suivra sa demande d’asile.
De son côté, Ahmet, fonctionnaire de 35 ans, s’apprête à se mettre en disponibilité de la fonction publique turque pour tenter sa chance en Allemagne avec son épouse et leur fils de 4 ans. « C’est surtout pour lui que nous partons, pour qu’il ait accès à une éducation de qualité, qu’il puisse avoir un avenir, car ici le futur nous semble trop sombre », témoigne cet ingénieur en BTP, dont l’épouse a déjà trouvé du travail dans ce pays dans le secteur de la chimie, quatre fois mieux rémunéré que son emploi actuel à Istanbul. « Mes parents et beaucoup de membres de ma famille ont travaillé en Allemagne dans les années 1970-1980 et ils n’en gardent pas un bon souvenir, reconnaît Ahmet. Mais les choses ont changé, beaucoup d’amis autour de moi ont quitté la Turquie pour s’installer là -bas ces derniers temps. »
Face à l’inflation, la fuite des médecins
Selon une étude de la fondation Konrad Adenauer datant de 2022, 73% des Turcs entre 18 et 25 ans préféreraient vivre en Europe ou en Amérique du Nord qu’en Turquie. Une envie de départ qui concerne aussi bien les villages kurdes de l’est du pays que les banlieues des villes anatoliennes où l’hyperinflation (185% en un an selon l’Enag, un groupe d’économistes indépendants) plonge les familles dans la misère. Parmi les candidats au départ, on trouve aussi de nombreux diplômés, et en particulier des médecins : sept d’entre eux quitteraient chaque jour la Turquie.
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